à bas le capitalisme financier (Securibourse)

par Graham ⌂ @, dimanche 29 mars 2009, 22:33 (il y a 5720 jours) @ Nakama
édité par Graham, dimanche 29 mars 2009, 22:44

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Une bonne boite, c'est aussi une boite où il fait bon travailler et vivre, où les salariés sont heureux de contribuer à la réussite de leur entreprise, en contrepartie d'une sécurité d'emploi et d'un salaire convenable.

Moi, si je m'estime assez capitaliste, je ne supporte pas, comme la plus part des petits, la pratique des élites dans le monde et plus particulièrement en France. Accointance, sectarisme, salaires et bonus mirobolants. Quel sens qu'un patron touche des milliers de fois plus que son salarié le moins rémunéré> Je n'admets pas cela. Mon modèle de capitaliste au sujet des rémunérations, c'est Buffett. 100.000$ de salaire par an depuis des années. Je déteste depuis toujours la pratique des stock options et/ou des outils semblables comme les bons de souscription comme un moyen de cacher les rémunérations et de tromper tout le monde. Les salaires devraient n'être qu'en monnaie trébuchante.

Le capitalisme a commencé à dégénérer quand on a de trop associé les dirigeants aux intérêts des actionnaires. Les précédents équilibres se sont peu à peu désagrégés. On a de plus en plus favorisé de la sorte le profit à court terme: le but étant de faire progresser la valeur des titres le plus rapidement possible quelques soient les risques pris.

Le patron est l'unique responsable. S'il faillit, il doit être évincé net sans indemnité. Voilà mon opinion. Quand moi-même, je serai chef d'entreprise, je limiterai volontairement mon salaire à un multiple raisonnable de celui de mon salarié le moins bien rémunéré et je ne consentirai jamais à ne pas assumer les erreurs dont l'entreprise (c'est à dire la somme large et étendue comprenant ma direction, mes salariés, mes clients, mes fournisseurs, mes créanciers, mes actionnaires et tous les autres collaborateurs) sera la victime.

Je déteste la forme de capitalisme financier qui a dominé ces dernières années.

Sinon, pour Wavecom, il suffit de regarder l'évolution de son cours de bourse depuis son introduction, pour se représenter que cette entreprise a été destructrice de valeur. Elle a été mal dirigée. Cela n'empêche pas ses dirigeants de bien s'en sortir. Capitalisme perverti.

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