Comment avec très peu de capital on suscite une baisse?

par Graham ⌂ @, lundi 13 novembre 2006, 23:01 (il y a 6577 jours) @ Graham

En observant bien des volumes qui ont précédé la chute brutale du titre, on trouve une explication rationnelle de la baisse du titre. Cette raison vaut bien autant que toutes les craintes qui animent ce forum, et c’est celle que j’adopte pour expliquer la baisse brutale du titre. Explications :
Avant le 20 septembre, et ce depuis de nombreux mois, le volume moyen des titres échangés ne dépassait guère souvent le volume de 2000 titres par séance. Le 28 septembre, on observe un accroissement des volumes d’échange anormal à plus de 7000 titres. Le 2/10 6200 titres, le 3/10 7800 titres, le 5/10 16.000 titres, le 6/10 8.800 titres, le 10/10 5.200, le 11/11 8.800, le 13/10 9.300, le 16/10 8.003 , nous sommes déjà sous les 20€ depuis quelques jours. La baisse n’est pas fini le 23/10 17.600 titres sont échangés. On pourrait continuer ainsi longtemps, les séances aux volumes importants se succèdent.
Ces chiffres et ces dates ne sont qu’un exemple. Au début, par une vente brusque d’environ 30.000 titres (soit à peine plus de 1% du capital), on assèche subitement la demande. Tous les acquéreurs sont satisfaits. Il n’y a plus de demande. Le cours commence à chuter faute d’acquéreurs disposant de liquidité (le titre est peu suivi, cela rend possible ces manoeuvres), nous sommes passés de 24 à presque 20. Puis on entretient la baisse, en mettant à la vente des milliers de titres par séance (disons entre 6 et 10.000, soit toujours seulement que 0,3 à 0,4%). Comme en même temps, il n’y a pas d’acquéreurs suffisants, à la fois on fait des ordres d’achats toujours en baisse mais en quantité très importante (ainsi les petits ordres ne perturberont pas l’établissement du cours). Par ce moyen simple on peut acheter petit à petit les titres vendus par les actionnaires paniqués (au fond, on ne perd que les ordres d’achat au mieux, mais ils sont si faibles en proportion).
Pour résumer la méthode est simple, on vend sur une semaine environ 1% du capital. La demande est asséchée. Ensuite on suscite des volumes journaliers d’environ 0,3 ou 0,4% du capital par la multiplication d’ordres d’achat/vente. Les volumes sont réalisés aux ¾ voire aux 4/5 par nos propres transactions. Les deux semaines qui suivent achèvent d’épuiser les dernières liquidités des acquéreurs potentiels et très peu de titres sont perdus, car le volume des véritables acquéreurs est faible. Ici la panique et les rumeurs s’installent. Plusieurs vendent dans le doute. Puis on entretient sur un mois des volumes importants avec la même méthode, à la différence que l’on se propose plus massivement à l’achat qu’à la vente. Par ce moye,, on ramasse tous les titres dépréciés vendus par d’autres. Une fois que l’on s’est bien recomposé le capital initial, on provoque une quantité ordre d’achat magistrale. On rachète pour l’essentiel les titres que l’on vend. Le cours remonte brutalement. L’annonce des résultats favorise ce mouvement. Les investisseurs incertains reviennent. On leur revend ce que l’on a acheté déprécier il y a peu pendant que le titre retrouve ses fondamentaux.
Combien croyez-vous qu’il faut de capital pour provoquer cette manipulation >
3 à 4% suffisent amplement. 2 mois de temps pour réaliser un gain facile de 25%
Vous voyez bien. On a pas besoin de la sortie de plusieurs fonds, moins encore de Ségo, de marges qui baisseraient, de provisions, pour faire baisser Acadomia.
Amis, gardez votre sang froid et si vous le pouvez acheter. Je parie que d’ici deux mois le titre sera revenu à 24-25. C’est pourquoi, quand à moi, je persiste et me renforce.

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