Avatar

suite

par mareva @, Barjac, vendredi 01 septembre 2006, 17:21 (il y a 6650 jours) @ mareva

L'action Léon Grosse reste injustement décotée


Originaire d'Aix-les-Bains, ce spécialiste du BTP fondé en 1881 est contrôlé à 93 % par la famille Grosse et par les salariés. Très discret, le groupe a enregistré depuis 1999 une croissance moyenne annuelle du chiffre d'affaires de 11 %. En 2005, il a mené une politique active d'acquisitions, notamment dans l'ouest de la France (Nantes, Saint-Nazaire et Aurillac). Avec un chiffre d'affaires consolidé de 454 millions d'euros l'an dernier, en hausse de 12 %, le groupe aurait dégagé l'an passé un résultat net de 15,4 millions d'euros (+ 4 %). La société de BTP aurait entamé l'exercice 2006 avec un bon carnet de commandes, si bien que le chiffre d'affaires pourrait atteindre 500 millions d'euros cette année. Notre hypothèse d'une marge nette de 3,2 % fait ressortir un résultat net de 16 millions d'euros. Sachant que le groupe distribue environ 28 % de son bénéfice net, le dividende se monterait à 26,70 euros par action et offrirait un rendement net de 3,42 %. Le multiple de capitalisation de 8,2 fois nos estimations de bénéfices pour 2006 est raisonnable, et le ratio rapportant la valeur d'entreprise au chiffre d'affaires se situe dans la moyenne du secteur, autour de 0,3 fois son volume d'activité. Surtout, la société disposerait à fin 2005 de 75 millions de fonds propres et d'une trésorerie nette de près de 200 millions d'euros, soit l'équivalent de 1.130 euros par action.

L'évolution en Bourse de l'action Léon Grosse dépendra étroitement de l'utilisation que compte faire l'entreprise de sa trésorerie. Elle peut procéder à des acquisitions ciblées, à une réduction de capital ou encore au paiement d'un dividende extraordinaire. La direction du groupe dispose donc d'une grande flexibilité financière.

En appliquant au titre une décote de 20 % par rapport à la trésorerie nette afin de prendre en compte le caractère discriminatoire de la clause d'agrément imposée par le conseil d'administration, notre objectif de cours est fixé à 945 euros.

Acadomia Groupe transforme l'angoisse des parents d'élèves en or


Fondée en 1989, cette société est aujourd'hui la première enseigne de cours particuliers à domicile en France. Ainsi, l'an dernier, les quelque 3 millions d'heures de cours dispensées à une population d'environ 100.000 élèves par près de 25.000 professeurs et intervenants ont rapporté à la société au cours du premier semestre 2006 un volume d'affaires de 56 millions d'euros (+ 19,2 %), avec une marge nette de 15,3 %.

Les dépenses d'éducation étant jugées prioritaires par les familles, dans un pays où le taux de chômage est élevé, la visibilité reste excellente sur un marché français porteur, estimé à 1,8 milliard d'euros. L'entreprise continue d'ailleurs à ouvrir des agences (encore six au cours du premier semestre 2006), son réseau dépassant désormais les 80 implantations à travers la France.

Afin de doper sa croissance et de se diversifier, Acadomia développe également une offre de ménage à domicile, qu'elle exerce sous l'enseigne Shiva, dont la croissance devrait atteindre 50 % cette année. Shiva est spécialisée dans le recrutement et la formation du personnel de maison et propose aux particuliers de les décharger de toutes les contraintes liées à leur statut d'employeur. Cette nouvelle activité présente des marges élevées.

Notre opinion sur la valeur reste positive en raison de l'importance que représente pour les parents l'éducation des enfants.

La structure financière de la société est saine. Le titre ne se paie que 9 fois les résultats estimés pour 2007, ce qui est faible pour une valeur de croissance dont le chiffre d'affaires est passé de 7,4 millions à 22,5 millions d'euros entre 2001 et 2005. Le titre a perdu 19 % par rapport à son plus haut annuel de 30 euros.

--
mareva


Fil complet:

 Fil RSS du sujet

powered by my little forum