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par mareva @, Barjac, vendredi 01 septembre 2006, 17:20 (il y a 6650 jours) @ mareva

Le groupe Fashion Bel Air ne délaisse pas pour autant son métier de base et va lever 2 millions d'euros pour financer le rachat de douze fonds de commerce, logés dans la société Danton & Fontaine, appartenant à Eric Sitruk. Dix d'entre eux se situent à Paris et le solde dans des centres commerciaux. La dilution du capital pourrait s'élever à environ 12 %, mais serait compensée par une hausse des résultats et de la valeur des actifs.

De son côté, la filiale Aldeta, qui capitalise en Bourse 14 millions d'euros, entend investir dans le secteur de la distribution en acquérant des sociétés en difficulté.

Elle prévoit d'émettre des obligations convertibles pour plus de 20 millions d'euros en s'appuyant sur la capacité du groupe à repérer des sociétés en difficulté et à les redresser.

Au 31 décembre 2005, le groupe Fashion Bel Air présentait une bonne structure financière, avec 10,8 millions d'euros de fonds propres et une trésorerie nette de plus de 6 millions d'euros. Le titre permet de jouer l'effet de levier du redressement de sociétés en difficulté, ce qui s'apparente à du capital-risque, tout en offrant une exposition au secteur plus traditionnel du prêt-à-porter, qui fonctionne avec des boutiques en propre.

Pour 2006, grâce notamment à l'acquisition de 40 Carats, le groupe pourrait dégager, selon sa direction, un résultat net consolidé de 2 millions d'euros, ce qui fait ressortir un multiple de capitalisation des bénéfices après dilution du capital de 9,5 fois seulement.

Velcan Energy fait le pari de l'énergie verte


Velcan Energy sera-t-il le futur Séchilienne-Sidec > Cette jeune pousse (la société a un an d'existence) évolue sur un métier porteur car elle exploite, comme sa consoeur, des centrales électriques utilisant l'énergie verte, ou plus précisément la biomasse (produits organiques végétaux).

Alors que la demande en électricité devrait continuer à croître fortement au cours des prochaines années, l'utilisation d'énergies renouvelables est motivée par la nécessité de réduire l'impact sur l'environnement (émission de gaz à effet de serre). Velcan se focalise sur deux pays à forte croissance, le Brésil et l'Inde, dont les besoins en énergie sont importants.

A ce jour, il exploite une seule usine en Inde, qui produit 7,5 mégawatts par heure, de quoi alimenter les besoins de 300.000 à 400.000 personnes, alors que la population indienne est de 1,2 milliard d'habitants. Velcan vient toutefois d'acquerir deux sociétés indiennes possédant chacune une licence électrique de 7,5 mégawatts permettant de construire une centrale de production électrique à partir de biomasse dans l'Etat du Maharashtra. La société, contrôlée à hauteur de 35 % par la Financière Saint-Merri (détenue à 75 % par les cofondateurs de Velcan), à prévu d'investir 400 millions d'euros d'ici à 2009 (dont 75 % financés par emprunt) pour construire ou acheter une quarantaine de centrales permettant de produire 400 mégawatts/heure.

Par ailleurs, la société commercialiserait les crédits de CO2 grâce à ses usines utilisant de l'énergie renouvelable. Ils s'échangent aujourd'hui à 16 euros la tonne.Selon Jérôme Chosson, analyste chez IDMidcaps, Velcan Energy pourrait dégager un profit net de l'ordre de 3 millions d'euros en 2007, à partir d'un chiffre d'affaires de 19 millions d'euros.

Pour 2008, il anticipe un bénéfice net de 16,9 millions d'euros, face à des facturations de 75 millions. Ces estimations, qui sont fondées sur les taux de change actuels et des hypothèses prudentes sur le prix de l'électricité, font ressortir des multiples de capitalisation des bénéfices de 7 fois et 3,5 fois, respectivement, pour 2007 et 2008.

A noter toutefois qu'un retard dans les projets peut sensiblement modifier ces prévisions, ce qui rend le pari très spéculatif. La valorisation reste tout de même très attrayante car la trésorerie de 60 millions d'euros dont dispose la société représente la moitié de la capitalisation boursière.

Pour le moment, Velcan Energy ne peut pas faire d'appel public à l'épargne pour un montant supérieur à 2,5 millions d'euros, mais les actionnaires individuels peuvent acheter des titres. Il devrait prochainement demander un visa à l'AMF ainsi qu'un transfert sur Alternext pour une cotation en continu.

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mareva


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