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voilà mais c'est long

par mareva @, Barjac, vendredi 01 septembre 2006, 17:19 (il y a 6650 jours) @ jmv6

LES SOCIETES LES PLUS FAIBLEMENT VALORISEES PAR RAPPORT A LEURS ACTIFS OU LEURS PERSPECTIVES DE CROISSANCE
Neuf pépites du Marché Libre à redécouvrir
par chorere ainejian et HERRICK DU HALGOUET

Le Marché Libre, qui s'est substitué au Hors-Cote en 1996, est un segment hétérogène de la Bourse de Paris, puisqu'il comporte aussi bien des petites sociétés faisant leur apprentissage des marchés financiers que des titres radiés de la cote officilelle à la suite d'opérations financières. Tous les secteurs de l'économie sont représentés, et les capitalisations boursières peuvent parfois être importantes, à l'exemple de Placoplâtre, qui se paie en Bourse plus de 1 milliard d'euros.

Des handicaps certains

Le Marché Libre présente un mode de fonctionnement très différent et beaucoup moins encadré que les marchés réglementés, ce qui peut parfois rebuter plus d'un investisseur. Les sociétés émettrices ne sont tenues à aucune obligation d'informations financières. Certaines d'entre elles ne publient même pas leurs comptes annuels au Bulletin des annonces légales et obligatoires (Balo). Dans de nombreux cas, le seul moyen d'en savoir davantage est d'assister aux assemblées générales, ce qui suppose d'être actionnaire.

Pas de règle, non plus, au niveau des déclarations de franchissement de seuil, ni d'obligation de lancer des OPA en bonne et due forme, dans le cas notamment d'un échange de blocs de contrôle. En clair, c'est la jungle. De plus, il n'existe pas de capital minimal à ouvrir au public, si bien que le flottant de certaines valeurs peut se révéler confidentiel. Autant de handicaps qui interdisent ce marché à de nombreux gérants.

Une pépinière de belles valeurs moyennes

Le Marché Libre est un marché au comptant où les négociations, les règlements-livraisons et la diffusion des données sont gérés sur les systèmes d'Euronext. Les ordres sont confrontés au cours d'un fixing quotidien, à 15 heures. Les écarts de cours maximaux pour les actions s'élèvent à 10 % par rapport au dernier cours (ou au dernier prix offert ou demandé).

Pourtant, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Un grand nombre de belles valeurs sont issues du Marché Libre, comme Avenir Finance et ABC Arbitrage, qui ont largement fait leurs preuves. Plus récemment, certaines sociétés du Marché Libre ont été transférées sur Alternext. Ces transferts se sont en général traduits par une revalorisation du cours de Bourse et par la disparition de la décote qui frappe souvent les actions cotées au Marché Libre, en raison du manque de liquidité et de l'absence de contraintes réglementaires. D'où la pertinence d'anticiper un tel mouvement en se plaçant à l'avance sur des titres prometteurs.

Le Marché Libre mérite le détour. Certaines valeurs sont particulièrement liquides, comme Europlasma ou Easydentic. Un grand nombre d'entre elles, à capital souvent familial, ne se privent pas de verser des dividendes réguliers (cf. illustration). Enfin, les perspectives de plus-values peuvent être beaucoup plus alléchantes que sur un autre compartiment. Depuis un an glissant, 24 sociétés du Marché Libre ont enregistré en Bourse des hausses comprises entre 100 et 600 %.

Il convient malgré tout de se montrer sélectif et de considérer les neuf titres que nous avons choisis comme des valeurs d'appoint. Nous avons indiqué pour chacun d'entre eux une note de risque et notre estimation du potentiel d'appréciation à dix-huit mois.




Le groupe de distribution Fashion Bel Air ne manque pas d'ambition


Fondé en 1984, ce créateur de prêt-à-porter, qui vise la clientèle des jeunes femmes de moins de 35 ans, capitalise près de 17 millions d'euros en Bourse. En 2002, il a acquis 60 % du capital d'Aldeta, une société en redressement judiciaire qui distribue des bijoux et de l'horlogerie sous la marque Les Florentines et qui est cotée au Compartiment C. Cette petite entreprise, qui a été redressée, devrait réaliser un chiffre d'affaires de 3,5 millions d'euros en 2006.

En mars 2006, Aldeta a acheté 40 Carats, une société de vente par correspondance qui distribue 7 millions de catalogues par an en France auprès de seniors. Cette affaire, acquise pour seulement 1,8 million d'euros, réalise un chiffre d'affaires de 15 millions d'euros, et commercialise notamment du textile et de la joaillerie. Eric Sitruk, président de FBA, estime être en mesure d'obtenir un retour rapide sur investissement, grâce notamment à une baisse du point mort, les anciens dirigeants de 40 Carats étant partis, et au lancement d'une offre dédiée par Internet qui devrait élargir la clientèle.

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mareva


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