Secteur de la Biotechnologie ======>

par sacréfilou @, Monaco & Nice, samedi 15 avril 2006, 15:45 (il y a 6782 jours) @ sacréfilou

Les fonds spécialisés retrouvent des couleurs
La biotechnologie a le vent en
poupe. Depuis la correction sévère
subie en 2002 (l’indice dédié,
le Nasdaq Biotechnology, plongeait
alors de 45 %, en dollars), le
secteur a rebondi chaque année.
2006 s’annonce prometteur : le
Nasdaq Biotechnology (159 valeurs)
a crû de 6% au premier trimestre,
après + 2,9 % en 2005 et
+ 6,2 % en 2004.
Plusieurs éléments sont à l’origine
de la reprise : l’amélioration
de l’environnement réglementaire,
la croissance des bénéfices et
des ventes pour la plupart des entreprises
biotechs et le retour des
flux d’investissement sur le marché.
L’embellie tient aussi à l’augmentation
du nombre de fusions
et acquisitions, à l’accroissement
de l’offre de nouvelles molécules
dans des segments thérapeutiques
porteurs (cancérologie, diabète,
maladies neurodégénératives,
maladies infectieuses…) et,
last but not least, à la dépendance
de l’industrie pharmaceutique
aux produits issus de la biotechnologie.
Les OPCVM dévolus aux actions
des sociétés de la biotechnologie
(une vingtaine de supports)
ont pour principal atout de décharger
le particulier de la sélection
de titres, souvent très volatils,
dans un domaine complexe. Dominée
par les Etats-Unis (76 % du
chiffre d’affaires mondial), l’industrie
des biotechnologies représente,
selon un rapport d’Ernst &
Young, 671 entreprises cotées,
pour un chiffre d’affaires de
63,2 milliards de dollars (en hausse
de 18 % en 2005).
En général, les gérants spécialisés
construisent des portefeuilles
concentrés (une trentaine de
lignes) et privilégient les grands
titres américains de la biotechnologie
(les biopharmaceutiques),
les plus rentables, au détriment
des petites et moyennes valeurs.
Globalement, les fonds biotechs
ont su tirer parti du retour en grâce
du secteur.
Leur performance moyenne
s’inscrit à + 5,4 % depuis le début
de l’année.
En 2005, le score s’établit à
+ 22,8 % (contre + 50,9 % en trois
ans et – 7,7 % en cinq ans).
Par exemple, Oddo Biotech (ex-
Cyril Biotech), piloté par Léonard
Mazzoni, chez Oddo Asset Management,
a, l’an dernier, marqué
des points grâce à des poids
lourds du secteur comme Genentech
(+ 69,9 %, en dollars), mais
aussi avec Vicuron Pharmaceuticals
(+ 66,8 %) et ID Biomed
(+ 96,2 %). Parmi ses paris actuels,
le gérant cite les américaines
Celgene, Vertex Pharmaceuticals,
Amylin Pharmaceuticals,
Myriad Genetics, Alexion
Pharmaceuticals, la danoise Novo
Nordisk et confie s’intéresser, à
nouveau, aux françaises Nicox et
Cerep. ■


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