pour marco : ing
Le leader mondial des terminaux de paiement regagne encore un peu plus la confiance des marchés financiers. Le titre a bondi de 3,16 %, à l'annonce de l'activité du troisième trimestre de l'exercice 2005, ce jeudi 13 octobre.
Le chiffre d'affaires de juillet à septembre a atteint 104 millions d'euros, ce qui fait ressortir une hausse de 8,3 % sur un an. Conforme aux attentes, la tendance des trois derniers mois a confirmé une amélioration dans la plupart des zones géographiques. Dans le détail, le groupe a remporté de grands succès en Amérique du Nord (+ 6 %), après deux trimestres de baisse, ainsi qu'en Amérique du Sud (+ 50 %), tandis que ses ventes ont doublé en Europe centrale. En dehors de l'Espagne, qui pâtit d'un effet de base défavorable, et de la France, l'Europe de l'Ouest progresse aussi. En revanche, l'activité est restée stable en Asie-Pacifique.
Même si Ingenico n'est pas sorti d'affaire, les signaux positifs émis par la direction sont nombreux. En premier lieu, les deux principaux problèmes auxquels la société était confrontée au cours du premier semestre sont pratiquement réglés. Ils concernaient l'outil de production ainsi que des déficiences qualitatives des derniers terminaux développés par la société. Entre le mois de décembre et janvier prochain, la direction devrait prendre une décision concernant la diversification de ses sources d'approvisionnement.
Comme l'avait souligné Amadeo D'Angelo, nouveau directeur général d'Ingenico, lors de la publication des résultats semestriels en septembre, le groupe ne dispose pas aujourd'hui de capacités suffisantes ni d'assez de flexibilité. Cinq candidats se sont manifestés en Chine, soit pour la création d'une coentreprise soit pour devenir sous-traitants.
Ensuite, Amadeo D'Angelo a confirmé son objectif portant sur un chiffre d'affaires de 220 millions d'euros au cours du second semestre 2005. Fin septembre, il s'était engagé sur une marge opérationnelle de l'ordre de 3 % sur la deuxième moitié de l'exercice. Sur l'ensemble de l'année, celle-ci pourrait ainsi atteindre 1,8 %, et les ventes s'établiront à environ 425 millions d'euros, contre 427,1 millions en 2004. En raison des coûts de restructurations et d'autres éléments exceptionnels, le résultat net restera déficitaire et nous escomptons un retour au profit en 2006 (8 millions d'euros). L'an prochain, la poursuite de la migration à la norme EMV pour les cartes bancaires (qui implique un changement des terminaux de lecture) favorisera la progression des ventes en Europe, première zone contributrice aux facturations d'Ingenico.
A cet horizon, la marge d'exploitation, qui est aujourd'hui bien inférieure à la moyenne du secteur, pourrait s'établir à 5 %. La poursuite des restructurations permettra de la porter à 9 % en 2007, avec en ligne de mire un objectif de 12 % pour 2008.
Nous réitérons notre précédent conseil d'achat spéculatif pour jouer le redressement de la société mais également, à moyen terme, une possibilité de changement de contrôle. Notre objectif de cours est de 15 euros.
Code ING - Comp. B - Continu
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