fin, enfin j'espère
DEUX DOSSIERS A JOUER DANS UNE OPTIQUE SPECULATIVE > BERNARD LOISEAU Un retour aux bénéfices est envisageable en 2007
« Le site de Saulieu supporte les charges importantes d'un établissement trois étoiles. » Ces propos d'Isabelle Proust, la directrice générale du groupe Bernard Loiseau, recueillis la semaine dernière par Le Journal des Finances, résument bien la problématique du dossier. Comme l'a bien compris Patrick Bertron, l'ancien second de feu de Bernard Loiseau, qui a permis, cette année encore, au restaurant de la Côte d'Or de conserver sa troisième étoile Michelin, l'enjeu réside dans la capacité du groupe à préserver cette image de prestige héritée de l'ancienne grande toque française. Mais l'excellence a un coût qui est parfois difficile à absorber. Or, certains des inconditionnels de l'ancien chef charismatique semblent avoir déserté les lieux. La chute de 30 % du chiffre d'affaires du groupe en 2003, l'année de la disparition de Bernard Loiseau, en témoigne. Aujourd'hui, bien qu'il soit parvenu à stabiliser sa situation, avec un chiffre d'affaires de 8,1 millions d'euros en 2004, le groupe perd de l'argent (perte nette de 198.000 euros en 2004) et doit désormais trouver une solution pour financer les coûts de fonctionnement du site de Saulieu qui souffre d'une faible visibilité sur son activité. Pour y parvenir, la direction mise sur le développement des autres activités, notamment des restaurants parisiens Tante Louise et Tante Marguerite (30 % du chiffre d'affaires) dont la fréquentation progresse de 15 % depuis le début de l'année, après la vente, le 1er juillet, de Tante Jeanne. Autre levier possible : l'ouverture de nouveaux restaurants gastronomiques, qui débuterait « début 2006 » et ne constituerait que la première d'une série de projets à venir. Forte d'une trésorerie nette de 3,3 millions d'euros (2,3 euros par action), la société dispose d'une marge de manoeuvre confortable pour financer ces ouvertures. Le groupe, qui devrait, selon la direction, renouer avec les profits d'exploitation en 2007, affiche en Bourse une décote de 38 % par rapport à sa situation nette.
PLASTIQUES DU VAL-DE-LOIRE L'adossement à un grand plasturgiste n'est pas exclu
Les temps sont durs pour les plasturgistes. Le cas de Plastiques du Val-de-Loire l'illustre bien. Le groupe a récemment publié des résultats décevants au titre du premier semestre de son exercice qui sera clos le 30 septembre prochain, faisant apparaître un bénéfice d'exploitation en chute de 90 % (0,6 million d'euros). Le marché a sanctionné cette contre-performance et semble redoubler de prudence à l'égard de la valeur, qui a cédé 13 % en un an.
Le groupe tourangeau a eu des difficultés à répercuter complètement sur ses tarifs la forte hausse du prix des matières premières, contrairement à ce qu'il parvenait à faire aisément ces dix dernières années. La hausse des prix des matières premières supportée depuis le début de l'année devrait être, néanmoins, entièrement répercutée sur les tarifs depuis le 1er juillet. Pour l'exercice 2004/2005, qui se clôturera le 30 septembre prochain, les dirigeants maintiennent ainsi leur objectif d'un chiffre d'affaires de 170 millions d'euros, en hausse de 5,8 % par rapport à 2003/2004, mais, selon nos estimations, le résultat net restera en net repli autour de 4 millions d'euros, contre 6,1 millions d'euros en 2003/2004.
Au-delà des projets de croissance externe qui pourraient dynamiser le groupe, le principal intérêt du dossier réside dans l'hypothèse d'un rapprochement, à terme, avec un grand plasturgiste. Patrick Findeling, premier actionnaire de la société avec 63,5 % du capital n'exclut pas cette éventualité, alors que la visibilité sur le marché de la plasturgie demeure restreinte. Plastiques du Val-de-Loire bénéficie d'une structure financière solide (l'endettement net se limitait à 11 % des fonds propres en 2004) et affiche une décote boursière de 27,5 % par rapport à son actif net comptable (27,2 euros par action). Acheter en visant 26 euros.
EXPL NEX VIM TVLY2115
Explosifs Prod. Chim. - EXPL - FR0000039026 - Eurolist Compartiment C - Explosifs et produits chimiques ( code FTSE : 1011118 - Chimie - Spécialité )
Nexans - NEX - FR0000044448 - Eurolist Compartiment B CAC Mid100, SBF 120, SBF 250, SBF 80, SRD - Fabrication de câbles ( code FTSE : 2025252 - Equipement électrique )
Provimi - VIM - FR0000044588 - Eurolist Compartiment B CAC Mid100, SBF 250, SBF 80, SRD - Alimentation animale ( code FTSE : 4043435 - Préparateurs pdts alimentaires )
Tivoly S.A - TVLY - FR0000060949 - Eurolist Compartiment C - Mèches, forets, outils coupants ( code FTSE : 2026267 - Ingénierie - général )
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mareva
Fil complet:
- Explosifs, Nexans, Provimi Tivoly , Loiseau et Plastivaloire - mareva, 16/07/2005, 08:50
- suite - mareva, 16/07/2005, 08:51
- fin, enfin j'espère - mareva, 16/07/2005, 08:52
- Les belles décotées - chris, 16/07/2005, 21:52
- suite - mareva, 16/07/2005, 08:51