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par mareva @, Barjac, samedi 16 juillet 2005, 08:51 (il y a 7052 jours) @ mareva

PROVIMI Un avenir prometteur sur le marché de l'alimentation animale


Certains héritages sont parfois lourds à porter. Quatre ans après avoir récupéré la dette colossale d'Eridania Béghin-Say, lors de la scission du groupe italien, en juillet 2001, ce spécialiste néerlandais de la nutrition animale a considérablement amélioré sa situation financière. Cela n'empêche pas son cours de Bourse d'évoluer encore à un niveau inférieur au montant de l'actif net comptable par action (21,6 euros). Certains éléments laissent penser que cette décote devrait être amenée à se réduire avec le temps. Malgré le recul de 3,7 % du chiffre d'affaires au cours du premier trimestre, lié au recul du prix des matières premières qui concernent 75 % des ventes, la communauté financière affiche un intérêt certain pour l'action Provimi, qui a grimpé de près de 13,6 % en un an.

Non sans raison. Conforté par un bilan assaini (l'endettement net n'atteignait plus que 66 % des fonds propres fin 2004, contre 88,2 % en 2002), la société ambitionne d'accélérer son développement sur le marché de l'alimentation pour chiens et chats, aussi appelé pet food, dont le taux de croissance annuelle oscille entre 18 et 23 % selon les pays en Europe. Son président, Wim Troost, projette de réaliser, à terme, un cinquième des facturations sur ce segment, contre 9 % en 2004. Au-delà de ce levier prometteur sur l'activité, Provimi devrait récolter les fruits des restructurations mises en place en 2003, portant sur la fermeture de quatre usines aux Etats-Unis et sur la fusion de ses filiales polonaises. Ces mesures devraient permettre au spécialiste de la nutrition animale de porter, à moyen terme, de 3,5 à 6 % la marge d'exploitation dégagée en Pologne (28 % des facturations). Au vu de ces objectifs plutôt encourageants, rien ne justifie que la société continue d'afficher une décote de 16,7 % par rapport à sa situation nette comptable. Bien que le titre affiche des multiples de capitalisation élevés (21,1 fois les bénéfices attendus), nous restons donc acheteurs, en visant 21 euros à moyen terme.



TIVOLY Un retour encourageant aux profits


Après trois années de vaches maigres qui se sont soldées par un exercice déficitaire en 2003 (- 1,72 million d'euros), cette société familiale spécialisée dans la fabrication d'outils coupants (tarauds, forets, fraises) a retrouvé le chemin de la croissance rentable. Porté par la vigueur du marché du bricolage et par les retombées positives des restructurations menées en 2003, Tivoly a non seulement renoué avec un bénéfice de 1,5 million d'euros en 2004, mais a aussi vu ses facturations croître de 6,6 %, pour atteindre 65,6 millions d'euros. Le groupe a ainsi suscité un regain d'intérêt de la part des investisseurs, ce qui explique l'envolée de 55 % de son cours de Bourse en un an.

Reste maintenant à la direction, qui a amélioré la structure financière et peut davantage se concentrer sur l'avenir, de confirmer cette situation de retournement. La prochaine étape stratégique porte sur l'intégration de la société Triplex, spécialisée dans les accessoires pour l'outillage électroportatif, et acquise à 100 % par Tivoly l'an dernier. En marge du complément de chiffre d'affaires (environ 6 millions d'euros en 2004) que procurera cette acquisition dont l'effet devrait être neutre sur les résultats escomptés en 2005, le groupe proposera surtout de nouvelles gammes de produits plus modernes, alors que l'engouement des consommateurs pour le matériel de bricolage ne se dément pas. Le bilan ne s'en retrouve pas plombé pour autant, puisque l'endettement net ne représentait que 42,7 % des fonds propres, fin 2004. Même si la société communique peu, nous pensons, sur la base d'un chiffre d'affaires en hausse de 9 % au terme du premier trimestre 2005, que le résultat net pourrait atteindre 1,65 million d'euros (+ 10,7 %) en 2005. Ainsi, l'action Tivoly, qui capitalise 10,7 fois nos prévisions de bénéfices attendus cette année, et se traite avec une décote de 39,1 % par rapport aux fonds propres par action du groupe, nous paraît clairement sous-valorisée. Nous conseillons de se renforcer avec un objectif de cours de 30 euros.

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mareva


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