C’est un moment particulièrement bien choisi pour investir! (Securibourse)

par jpa @, jeudi 21 juin 2012, 23:24 (il y a 4539 jours) @ Graham

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» J'ai quelquefois l'impression que le monde de l'investissement en small
» caps françaises est tout petit, vraiment tout petit...
»
Certainement!

D'ailleurs, voici la chronique mensuelle d'un autre dont vous reconnaîtrez aisément le style entre humour et ironie!

J'ai un doute sur le chiffre avancé pour les actionnaires. Je croyais qu'on était passé de 7-8 millions à 4 millions d'après la dernière enquête pour LBP et Les Echos. Mais la différence provient peut-être de la prise en compte de l'actionnariat salarié>

Les bonnes nouvelles s’accumulent !
Nous ne voulons pas parler du fait que Madame Aubry pense qu’il n’y a aucun besoin de réduire le train de vie d’une sphère publique hypertrophiée pour réduire le déficit de la nation, car elle estime qu’il existe un potentiel considérable de hausse d’impôts et de création d’impôts nouveaux.
Nous ne voulons pas non plus citer le projet, parmi de multiples projets tout aussi bizarres, qui consiste à faire baisser les prix des loyers de manière autoritaire, recette éculée et perverse, ou encore à obliger les SIIC à construire des logements.

Non, nous voulons parler de la longue succession d’événements qui manifestent la désertion de la Bourse française par les investisseurs :
- Les règles de solvabilité, qui ont « obligé » les assureurs à sortir des actions.
- Un nombre d’actionnaires individuels tombé à 8,5 millions en Mars 2012 contre 13,8 millions fin 2008
- 5% des français qui ont envie d’acheter des actions, et 18% des actionnaires existants qui ont envie de se renforcer.
- Une proportion de Français estimant que l’économie de leur pays va s’améliorer, selon Franklin Templeton, 3 fois inférieure à la moyenne mondiale.

Et nous n’avons retenu que quelques morceaux choisis, mais ce sont des nouvelles qui vont toutes dans le même sens.
Et ce sont d’excellentes nouvelles.

Plus personne ne s’intéresse aux actions françaises, depuis longtemps maintenant. Comment donc imaginer qu’elles puissent, dans ce contexte, être trop chères > Les actions du portefeuille de Découvertes valent le tiers ou la moitié de ce que vaudrait l’entreprise dans une négociation privée.
Nous nous retrouvons dans une situation comparable, boursièrement, à celle des années 70 et 80 :
une Bourse globalement amorphe, un bon rendement des dividendes, des OPA périodiques, et des actions massivement sous-évaluées qui ont explosé à la hausse dans les années 80.

Et puisque les commentateurs politico-économiques se demandent si nous nous retrouvons aujourd’hui, en 2012, en 1981 (le grand soir) ou en 1983 (le grand retour à la réalité), souhaitons que ce soit l’un ou l’autre, car dans les deux cas nous serions à l’aube d’une forte progression des actions : le moteur en sera la forte sous-évaluation, il ne manque que l’étincelle.

C’est un moment particulièrement bien choisi pour investir : on peut acheter de bonnes sociétés pas chères, le dividende paie l’attente, et un jour ou l’autre, une sensible revalorisation viendra récompenser le courage qu’il aura fallu pour surmonter un consensus aussi fortement négatif.

Sursum corda !


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