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par mareva @, Barjac, mercredi 02 août 2006, 16:06 (il y a 6680 jours) @ mareva

Maurel & Prom envisage de céder une part de ses actifs à l'italien Eni
LE MONDE | 02.08.06 | 15h32 • Mis à jour le 02.08.06 | 15h32
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es pétroliers italien Eni et français Maurel & Prom ont confirmé, mardi 1er août, "l'existence de discussions" sur la cession d'une partie des actifs de la société française. Ils ont en revanche démenti de concert tout projet d'offre publique d'achat (OPA) du premier sur le second.


"Nous étudions avec la société française, l'hypothèse de cession à Eni de certaines activités internationales", a indiqué, mardi, le groupe italien. "Il s'agit d'un arbitrage d'actifs classique sans contrainte de temps", affirme de son côté Jean-François Hénin, président du directoire et gérant de Maurel & Prom qui possède aussi 25 % du capital de l'entreprise.

"Nous sommes une équipe légère avec un temps de réaction rapide, ajoute-t-il, nous avons été sollicités nous étudions, pour l'instant, les propositions."

Maurel & Prom ne cache pas sa volonté de rester concentré sur le coeur de son métier, l'exploration pétrolière. "On nous attend plus sur la prise de risque que sur la production elle-même", explique M. Hénin. "On a prouvé que l'on savait créer de la valeur, il existe une certaine logique à ce que nous nous séparions d'actifs liés à l'exploitation qui coûtent cher et que d'autres font aussi bien que nous."

L'entreprise française pourrait ainsi envisager de se défaire d'actifs de production pétroliers notamment ceux situés en Colombie et au Venezuela achetés, en 2005, à Knighsbridge Petroleum pour 460 millions de dollars (380 millions d'euros) ou ceux, de même nature, en Tanzanie et au Sénégal.

Maurel & Prom fait partie, à l'image de l'écossais Cairn, de ces petites sociétés pétrolières qui comptent parmi les premiers bénéficiaires de la hausse du prix du baril. En 2005, en partie grâce à ses gisements africains, le groupe français a vu son bénéfice augmenter de 115 % à 100,3 millions d'euros tandis que son chiffre d'affaires progressait de 302 % à 407,7 millions d'euros.

Jacques Follorou
Article paru dans l'édition du 03.08.06

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