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par mareva @, Barjac, vendredi 12 mai 2006, 10:05 (il y a 6756 jours) @ mareva

Le bénéfice net pourrait atteindre 255 millions (+ 15 %). Pour 2007, nous sommes un peu plus prudents, avec une prévision de hausse de 5 % des facturations, à 2,037 milliards d'euros, et un résultat net de 281,5 millions. La valeur d'entreprise de Vicat correspond à 6,4 fois l'excédent brut d'exploitation attendu pour 2006, contre une moyenne européenne de 7 fois, ce qui laisse un potentiel d'appréciation de près de 11 %. Mais, surtout, la qualité du bilan de Vicat, dont l'endettement net est limité à 24,5 % des fonds propres, donne à la société les moyens de poursuivre son développement dans les pays émergents, notamment en Asie. Vicat a ainsi fait une offre sur le deuxième cimentier malaisien, Cement Industries of Malaysia.

Ciments Français : vers un très bon exercice 2006


L'action de la filiale française d'Italcementi (75,8 % du capital) a progressé de 5 % au cours des séances des 5 et 8 mai à la suite d'excellents résultats publiés au titre du premier trimestre. Ce qui porte l'avance de la valeur à près de 30 % depuis le début de l'année et à 107 % par rapport au 1er janvier 2005.

Le résultat net (part du groupe) de 60,9 millions d'euros a crû de 67,5 % au cours du premier trimestre, pour un chiffre d'affaires de 942 millions, en hausse de 41,1 %. Cette belle performance provient de la consolidation en année pleine des deux filiales égyptiennes, Suez Cement et Asec Cement, intégrées dans les comptes depuis respectivement le 1er avril et le 1er août 2005. La croissance organique de 19,8 % des facturations n'en reste pas moins très prometteuse, même si la direction a pris d'emblée le soin de préciser que la tendance du premier trimestre ne pouvait pas être extrapolée à l'ensemble de l'exercice. Le groupe a profité d'un très fort effet volume dans le ciment (+ 9,9 % à périmètre comparable) qui l'autorise à répercuter la flambée du coût des combustibles dans ses prix de vente.

Comme l'an dernier, l'amélioration de la rentabilité de Ciments Français proviendra de la consolidation en année pleine des filiales égyptiennes, dont la marge brute d'exploitation de 52 % est très nettement supérieure à la moyenne du groupe (25,5 % en 2005). Ce qui nous conduit à tabler sur un chiffre d'affaires de 4,075 milliards d'euros, en hausse de 13,4 % et sur un excédent brut d'exploitation de 1,125 milliard (+ 22,7 %).

Le résultat net (part du groupe) pourrait atteindre 475 millions (+ 12,7 %). Pour 2007, nous visons une progression des facturations et du bénéfice net de 4,3 % et de 7,4 %.

Le renforcement des positions de la filiale française d'Italcementi en Egypte n'a pas entamé la structure financière, qui, à la fin du premier trimestre, laissait apparaître un ratio d'endettement net sur fonds propres de 46 %.

Le groupe cherche à accélérer son développement en Inde, où il possède 10 % de parts de marché dans la partie sud du pays, ainsi que dans le Sud-Est asiatique, où il est déjà présent en Thaïlande. Un partenariat industriel signé avec Arabian Cement pour la construction d'une usine de ciment en Arabie Saoudite pourrait également déboucher sur des liens capitalistiques et constituerait un tremplin intéressant au Moyen-Orient.

L'action Ciments Français est la moins chère de notre sélection, avec un ratio de valeur d'entreprise sur excédent brut d'exploitation attendu de 6,1 fois pour 2006 et de 5,7 fois pour 2007.

La performance du groupe réalisée au premier trimestre nous conduit une nouvelle fois à relever notre objectif de cours à 168,5 euros, niveau qui valoriserait la société sur ses seuls fondamentaux à 7 fois sa marge brute d'exploitation sans intégrer sa dimension spéculative liée à un rachat des minoritaires par sa maison mère Italcementi. Hypothèse qui a une nouvelle fois été écartée à l'assemblée générale de Ciments Français du 14 avril.

Lafarge : la Bourse y croit enfin


Si le leader mondial de l'industrie cimentière fait jeu égal en Bourse avec ses deux poursuivants français depuis le début de l'année en affichant une performance de 30 %, il accuse toujours un important écart sur un an et demi (+ 39,6 %). L'action n'a toujours pas retrouvé ses records historiques de 114 euros atteints le 7 mars 2001 avant l'acquisition du britannique Blue Circle.

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mareva


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