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par JanNo1, vendredi 07 avril 2006, 00:46 (il y a 6790 jours) @ JanNo1

3 Une politique d'acquisitions active

Depuis 1997, et la création de V&M Tubes, Vallourec a mené une politique d'acquisitions ciblée (V&M do Brasil en 2000 et North Star Tubes en 2002, notamment) qui a profondément modifié son profil. Le groupe est devenu plus international et a accru sa présence dans le domaine hautement rentable de l'énergie (voir graphe). Une stratégie payante à bien des égards. Et il ne compte pas en rester là. Son but étant de se renforcer dans son coeur de métier, les tubes sans soudure, mais surtout, dans les produits à forte valeur ajoutée.

A l'image des acquisitions récentes d'Omsco, un fabricant canadien de tiges de forage en acier, et de SMFI, une société française spécialisée dans la fabrication de tiges lourdes et de produits de haute technologie pour les forages pétroliers et gaziers. On lui prête également l'intention de se porter acquéreur de certains actifs que le nouvel ensemble Mittal-Arcelor pourrait être amené à céder si la fusion avait lieu.


4 Une capacité à absorber la hausse des prix des matières premières

La simple lecture des résultats pourrait laisser penser que la vie est devenue un long fleuve tranquille pour Vallourec. C'est aller vite en besogne. Le groupe doit en effet faire face depuis deux ans à l'envolée des prix des matières premières (minerai de fer, ferrailles, etc.). Certes, grâce à l'excellente conjoncture qui prévaut, le renchérissement des ressources utilisées a été répercuté sur les prix de vente.

Mais Vallourec a également bénéficié de son intégration amont. Le groupe produit en effet son propre acier (il dispose même de son propre minerai de fer et charbon de bois au Brésil), à partir de deux filières, la filière ferraille et la filière fonte, pour fabriquer ses tubes. Ce qui lui permet de jouer sur les deux tableaux et de mieux répartir les risques.


5 Un caractère opéable même sans Bolloré

Avant l'entrée de Vincent Bolloré dans son capital, au mois de novembre 2002, Vallourec n'avait jamais défrayé la chronique boursière. L'arrivée de l'homme d'affaires breton dans son tour de table l'a propulsé sur le devant de la scène. Elle a suscité de fortes attentes chez les investisseurs et constitué un facteur de soutien important du cours de Bourse.

Après avoir possédé jusqu'à 25,6 % du tubiste, Bolloré s'est désengagé progressivement afin d'extérioriser ses importantes plus-values, pour ne plus détenir aujourd'hui qu'une participation de 7,5 %.

Ce désengagement ne signifie pas pour autant que Vallourec a perdu tout caractère spéculatif. Le rachat des parts de Salzgitter (qui est l'actionnaire de référence du tubiste avec 17,2 % du capital) dans V&M Tubes a en effet rendu caduque la clause de changement de contrôle inscrite dans les statuts du groupe (qui donnait la possibilité au sidérurgiste allemand de prendre le contrôle de V&M Tubes si l'assaillant ne lui convenait pas). Tout est donc possible.

NOTRE CONSEIL
ACHETER

Avec un objectif de cours de 990 euros (code : VK ; Comp. A, SRD). Les deux prochains exercices devraient être encore exceptionnels, pérennisant la nouvelle dimension du groupe.



Sorry pour la longueur, mais il fallait bien tout mettre
By et à la prochaine.


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