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L'action Vallourec est en route vers les 1.000 euros (J.D.F)
LE COURS A ETE MULTIPLIE PAR PLUS DE DOUZE EN L'ESPACE DE DEUX ANS
La notoriété de Vallourec a longtemps été confinée à un petit cercle d'initiés que les retournements brutaux d'activité du fabricant de tubes sans soudure, synonymes d'à-coups boursiers, ne rebutaient pas. Mais la nouvelle donne pétrolière a totalement modifié sa perception par les marchés. Les résultats ont en effet explosé, et par là même le cours de Bourse, qui est passé de 65 euros au début de 2004 à un plus haut historique de 874,50 euros cette semaine. Alors que la barre des 100 euros semblait une montagne insurmontable il y a à peine trois ans, c'est vers les 1.000 euros que se dirige désormais le titre.
Les vieux boursiers se plaisent à dire que les arbres ne montent pas jusqu'au ciel. Pourtant, dans le cas de Vallourec, il apparaît bien hasardeux de prédire où s'arrêtera l'action tant elle a dépassé de manière insolente et sans discontinuité depuis deux ans tous les pronostics, même les plus optimistes.
La barre des 1.000 euros (avant la division du nominal par cinq qui doit intervenir au mois de juillet) est désormais à portée de main ! Une gageure pour un titre qui s'échangeait à peine autour de 65 euros au début de l'année 2004. Mais, au regard des conditions de marché, cette prévision, qui pourrait tenir de la forfanterie, apparaît totalement crédible.
La demande de production d'énergie ne ralentit pas
Le formidable parcours boursier du fabricant français de tubes sans soudure n'est en effet en aucun cas le fruit d'une spéculation effrénée, mais il traduit tout simplement l'amélioration foudroyante des résultats.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Au cours de l'exercice 2005, sur la base d'un chiffre d'affaires de 4,3 milliards d'euros, en progression de 41,8 %, le résultat d'exploitation a bondi de 171,8 % (965,3 millions d'euros) et le bénéfice net de 226,3 %, pour atteindre 473 millions. Et les perspectives s'annoncent tout aussi favorables pour les deux, voire les trois prochaines années.
Le cycle actuel ne ressemble en rien aux précédents. Alors qu'auparavant le haut de cycle ne dépassait pas un an, celui-ci dure déjà depuis 2004, et il devrait se poursuivre.
La demande de produits tubulaires pour le secteur énergétique ne donne en effet aucun signe de fléchissement, comme l'attestent le bond du nombre de plates-formes de forage en service et la multiplication des projets de construction de nouvelles centrales électriques dans le monde.
D'autre part, la nature des produits consommés a changé. Les compagnies pétrolières sont confrontées à des difficultés croissantes pour augmenter leur production d'hydrocarbures. Elles doivent en effet forer à des profondeurs de plus en plus élevées, mais aussi dans des conditions d'exploitation de plus en plus difficiles, comme en eaux profondes, par exemple. Des évolutions qui nécessitent d'utiliser des tubes haut de gamme (pour résister aux conditions de pression, de température et de corrosion). C'est justement sur ce créneau que Vallourec est positionné.
De l'autre côté, l'offre reste insuffisante. Les usines du groupe français tournent ainsi à plein régime. Et il en est de même pour les concurrents. Ce contexte tendu freine la progression des volumes de ventes du tubiste hexagonal, mais lui donne en contrepartie un réel pouvoir pour négocier ses prix. Quant au risque d'excédents de capacités, que le secteur a connu dans les années 1980, et qu'il pourrait revivre avec les augmentations de capacités programmées en Chine, il semble écarté à court terme. La consommation chinoise de tubes croît fortement et devrait pouvoir absorber les tonnages supplémentaires. Les produits chinois sont par ailleurs standards, les tubistes locaux ne maîtrisant pas encore la technologie la plus pointue.
Enfin, les gros clients (groupes pétroliers, électriciens, etc.) testent les tubes avant d'en passer commande, or ce processus de certification prend du temps.
Dans ces conditions, Vallourec devrait être en mesure de passer, dans le courant de l'année, de nouvelles augmentations de prix qui feront plus que compenser la hausse attendue des coûts des matières premières (du minerai de fer notamment).
Le chiffre d'affaires pourrait ainsi progresser de plus de 32 % cette année, pour s'établir à 5,72 milliards d'euros. En supposant que la marge d'excédent brut d'exploitation s'élève à 25 %, une prévision légèrement supérieure à celle de la direction, et plutôt conservatrice, le bénéfice net pourrait alors atteindre 880 millions d'euros, en progression de 86 %.
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- RH sur Vallourec - mareva, 06/04/2006, 15:53
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- Eiffage - mareva, 06/04/2006, 16:48
- Quel pied cette Valloulou ! - JanNo1, 07/04/2006, 00:35
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- C'est ma belle-mère qui va être contente ! - The Bull, 07/04/2006, 09:20
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