JDF: Alstom SVP

par AToo, samedi 14 janvier 2006, 15:05 (il y a 6872 jours) @ AToo

Le moteur de la croissance des bénéfices de Carbone Lorraine en 2006 (que nous attendons en hausse d'environ 30 %) restera certes principalement les réductions de coûts, mais, en 2007, le groupe commencera à profiter pleinement de l'ouverture de ses nouvelles capacités, notamment en Chine et en Inde. Par ailleurs, avec la récente cession de sa division aimants, Carbone Lorraine a significativement réduit son exposition au secteur automobile et offre désormais un profil moins risqué. Cela devrait lui permettre de bénéficier d'un regain d'intérêt des investisseurs.
Vers un redressement des comptes de Mecelec en 2006

Mecelec constitue le pari le plus spéculatif du secteur des équipements électriques. Il est vrai que la société spécialisée dans les coffrets de raccordement pour le gaz, l'électricité et les télécoms revient de loin. Après avoir interrompu presque instantanément en 1999 son activité de Publiphone (qui représentait tout de même un tiers de ses ventes à l'époque) en raison du développement de la téléphonie mobile, le groupe a enchaîné les pertes, qu'il a heureusement pu financer par des cessions d'actifs. Mais, après de nouvelles pertes nettes au premier semestre 2005, Mecelec devrait être parvenu à retrouver l'équilibre au second semestre. Ce qui permet d'anticiper un retour aux bénéfices à l'issue de l'exercice 2006. Le groupe commence en effet à récolter les fruits de plusieurs plans de restructurations successifs, et d'une politique de réduction des coûts (notamment grâce à des approvisionnements en Chine et en Roumanie).

En outre, Mecelec s'est ouvert deux nouveaux marchés grâce à de petites opérations de croissance externe : celui des coffrets de raccordement pour la signalisation et l'éclairage public, et celui du plastique renforcé par la fibre de verre. Le groupe s'est également assuré pour l'avenir une importante réserve de chiffre d'affaires (jusqu'en 2012), en remportant un appel d'offres portant sur le futur coffret de raccordement EDF, une commande représentant 30 % du marché français du raccordement électrique.
Après un exercice de transition, les perspectives de Gérard Perrier Industries sont de nouveau prometteuses

Gérard Perrier Industries conserve un potentiel de hausse d'autant plus intact que le titre n'a progressé en Bourse « que » de 10 % en 2005, une performance nettement moins bonne, par exemple, que celle de Schneider Electric.

Il est vrai que le groupe spécialisé dans l'installation et la maintenance des équipements électriques pour les gros sites industriels, ainsi que dans les automatismes et contrôles électroniques pour les constructeurs de machines, a connu l'année dernière un exercice de transition, avec l'abandon d'un gros client.

Ce dernier, qui procurait tout de même 3 millions d'euros de chiffre d'affaires à Gérard Perrier Industries, laissait en effet planer un doute trop inconfortable quant à sa solvabilité. Il a fallu combler ce manque à gagner auprès d'autres clients, ce qui a pesé l'année dernière sur les marges.

Du coup, le résultat net 2005 devrait à peine atteindre le niveau de 2004. Mais cette année s'annonce sous les meilleurs auspices, notamment avec une reprise de la croissance externe. Nous attendons en effet d'un jour à l'autre l'annonce de l'acquisition d'une petite société spécialisée dans la maintenance des installations électriques des centrales nucléaires.

Avec un chiffre d'affaires de 4,5 millions d'euros, cette future nouvelle filiale, déjà rentable, semble particulièrement prometteuse, le parc nucléaire français étant déjà ancien.
Schneider Electric devrait poursuivre sur sa lancée


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