a novo

par J-C.V, samedi 10 décembre 2005, 09:50 (il y a 6907 jours) @ marco

» merciA Novo a su rationaliser ses activités de maintenance des matériels électroniques

Au bord de la faillite il y a à peine trois ans, A Novo, sous l'impulsion de son actuel président, Richard Seurat, a réussi un redressement exemplaire. Après une restructuration lourde et un changement de modèle économique, A Novo est de nouveau sur le chemin d'une croissance rentable. La révolution de la société n'est pas intervenue sur son marché, qui reste celui de la maintenance de produits électroniques (écrans plats, téléphones, décodeurs), mais dans la façon d'appréhender le métier. Afin de réduire les coûts fixes tout en améliorant la productivité des sites de réparation, la direction a mis en place des grandes plates-formes de réparation et de logistique par pays, qui sont venues remplacer les centaines de petits magasins de réparation répartis à travers toute l'Europe. Sur l'exercice 2004/2005 (clos le 30 septembre), le chiffre d'affaires d'A Novo (hors activité d'assemblage de téléphones mobiles et fixes, qui a été cédée) est ressorti à 261,9 millions d'euros, à comparer à 265,5 millions un an plus tôt. Le bénéfice d'exploitation a été divisé par deux, revenant à seulement 5,4 millions d'euros. Cette contre-performance est la conséquence des lourdes pertes de la division espagnole, qui accuse sur l'année un déficit opérationnel de 5,1 millions d'euros. En revanche, la baisse des frais financiers a permis de dégager un bénéfice net meilleur que l'an passé, à 1,57 million d'euros, contre 0,45 million. Le président est confiant en la capacité de la société à conquérir de nouveaux clients, notamment en raison de l'explosion des offres triple play (voix, vidéo et données sur Internet haut débit) des opérateurs télécoms. Pour l'exercice en cours 2005/2006 (qui sera clos le 30 septembre), il table sur une croissance organique des ventes de 5 à 10 %, soit 280 millions d'euros. La marge opérationnelle s'établira entre 5 et 6 % des ventes, soit près de 16 millions d'euros. La marge nette est, pour sa part, attendue entre 2 et 3 %, soit environ 7 millions d'euros. Les taux de croissance des ventes et de la rentabilité devraient s'accélérer très sensiblement à compter du prochain exercice. Nous anticipons ainsi un bénéfice net de 9 millions d'euros pour 2006/2007, ce qui fait retomber le multiple de capitalisation à 14 fois nos anticipations de profit.