et voilou
VIEL & CIE
La forte rotation du personnel affecte la marge d'exploitation.
Herrick du HalgouÎt
2004 aura été une année contrastée pour l'intermédiaire en produits financiers et non financiers, présent dans 18 pays. D'un côté, le chiffre d'affaires consolidé du groupe VIEL & CIE a progressé de 6,9 % (à cours de change courant), à 557 millions d'euros, ce qui est satisfaisant.
De l'autre, du fait de charges de recrutement ou de fidélisation de personnel, le résultat d'exploitation est passé de 35,7 millions d'euros à 27 millions, de sorte que la marge d'exploitation a reculé sévèrement, de 6,9 % à 4,8 %. Le groupe VIEL & CIE a subi des attaques de certains concurrents, qui ont tenté de débaucher plusieurs de ses équipes en Asie, ce qui l'a conduit à des hausses salariales pour les retenir.
Par ailleurs, le groupe français a recruté environ 250 personnes en front-office en 2004, en particulier en Asie, portant ainsi son effectif de 1.860 à 1.910 salariés. Nous estimons ainsi les départs de personnel en 2004 à 200 personnes, soit un turnover significatif d'environ 10 %. Les nouvelles recrues ont notamment été attirées par le paiement de « bonus de bienvenue ».
C'est ainsi que la rémunération des courtiers a bondi de 314 millions d'euros à 341 millions entre 2003 et 2004. Quant aux autres frais généraux, ils sont passés de 25,1 % à 26,1 % du chiffre d'affaires.
Au final, grâce à une reprise nette sur des écarts d'acquisition et à une plus-value sur une cession de titres Tradition, le résultat net part du groupe s'établit à 23,2 millions d'euros, en hausse de 21 %. Le rendement annualisé des capitaux propres dépasse 21 %. Et le dividende va être porté de 0,10 euro par action à 0,12 euro, si bien que le rendement du titre ressort à 3,1 %.
Selon nous, le renforcement des effectifs pourrait permettre, à VIEL & CIE d'augmenter son chiffre d'affaires de plus de 10 % en 2005 et de retrouver une marge d'exploitation supérieure à 5 %, car les équipes dernièrement recrutées sont aujourd'hui opérationnelles. De plus, le groupe est en passe de finaliser l'acquisition d'un courtier américain dont le chiffre d'affaires atteint 150 millions de dollars, et il a pris une participation de 35 % dans une société singapourienne spécialisée sur les marchés à terme.
Au troisième rang mondial dans les métiers d'intermédiation, derrière deux sociétés britanniques, le groupe VIEL & CIE est en bonne position pour participer au mouvement de concentration qui anime le secteur. Sa structure financière est saine et la trésorerie nette s'élève à 85 millions d'euros.
Nous tablons sur un résultat net part du groupe d'environ 20 millions d'euros en 2005. La faiblesse de la marge d'exploitation ne peut que freiner la progression du cours de Bourse. On pourra cependant spéculer sur l'amélioration de la rentabilité des activités de courtage en ligne en France et à l'étranger.
Le titre a perdu 4,7 % depuis le 10 mars. Nous recommandons d'acheter l'action à titre spéculatif pour jouer la restructuration du secteur, en visant un objectif de cours de 4,40 euros par action à moyen terme.
Marché B ; code FR0000050049 (VIL) ; cotation Continu ; cours au 17/03 3,93 (26 F) ; cours extrêmes sur un an 3,43-4,27 ; BNPA 2003, 2004 et 2005 estimés 0,27, 0,32 et 0,28 ; PER 2003, 2004 et 2005 estimés 14,50, 12,09 et 13,72 fois ; rendement 3,05 % ; moyenne quotidienne des transactions 13.000 titres ; capitalisation boursière 281 M ; activité principale Courtier.
NOTRE CONSEIL
ACHAT SPECULATIF
FR0000050049595
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mareva
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- et puis zut ! dites-moi plutôt si quelque chose - mareva, 19/03/2005, 09:15
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