Merci pour le "gras":-) Voici ce qu'en dit La Tribune.

par value @, venezuela, mardi 15 mars 2005, 16:53 (il y a 7197 jours) @ mareva

La Tribune - édition du 15/03/05

Le B.A.-BA du risque

Les résultats d'ABC Arbitrages ont été de nouveau au rendez-vous en 2004, comme le président de ce concepteur de stratégies d'arbitrage, Dominique Ceolin, l'a mis en évidence lors d'une conférence de presse lundi 14 mars. De fait, le résultat net de 5,7 millions d'euros fait ressortir un joli retour sur capitaux propres de 22 %. Et la gestion pour compte propre d'ABC Arbitrage atteint 62,5 % quand le CAC 40 n'a progressé que de 7,4 %, et que l'indices CSFB/Tremont Hedge Fund s'est adjugé 9,64 %. De quoi juger le recul annuel du bénéfice de 31,3 % avec beaucoup d'indulgence alors que le contexte a été marqué par un écrasement des volatilités particulièrement pénalisant dans certains arbitrages, à commencer par ceux visant les obligations convertibles. Pour autant, les résultats sont-ils à la hauteur du risque pris > Quoique Dominique Ceolin mette l'accent sur une meilleure diversification des stratégies mises en oeuvre (en moyenne 495 en 2004 contre moins de 300 un an auparavant et 600 opérations en cours), on constate que l'effet de levier s'est accru l'an dernier en passant à près de 5 à 7 l'an dernier contre 4 à 6 en 2003. Compte tenu de ce multiple, il convient donc de pondérer les rentabilités affichées. En les comparant à un retour sur capitaux propres de 20 % à 30 % dans la banque d'investissement des grandes banques françaises (celles des capitaux alloués par la BNP atteint 33,6 % pour ce métier), la rentabilité d'ABC Arbitrage apparaît alors fragile. Toutefois, ce qui frappe dans cette société tient à l'excellente maîtrise du risque qui lui a permis d'enregistrer 65 millions de résultats depuis sa création il y a dix ans lorsque l'affaire a été créée avec 800.000 euros de fonds propres. Depuis, elle a fait du chemin sans jamais afficher de pertes et dispose maintenant de 26 millions de fonds propres après avoir distribué 40 millions à ses actionnaires. Et cette très bonne maîtrise ferait plutôt assimiler l'affaire à une compagnie d'assurances qu'à une banque d'investissement. A cette aune, le rendement des capitaux propres est alors plus que satisfaisant.


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