Ceci (pris en face) peut expliquer cela...
»
»
» Après un beau parcours boursier en 2004, le groupe est désormais bien
» valorisé malgré une trésorerie abondante.
»
»
» Pour les entreprises de BTP, 2004 restera une bonne année boursière. C'est
» le cas de la Compagnie industrielle et financière d'entreprises (Cife),
» dont le cours a quasiment doublé en un an, mais dans de faibles volumes
» (environ 2 % du capital échangé sur l'ensemble de l'année). Cette PME
» nantaise est née en 1965 de la scission de la société Joseph Paris
» (travaux de métallurgie). Spécialisée dans le bâtiment, les travaux
» publics et la promotion immobilière, Cife est présente en France et dans
» les DOM-TOM. Le credo de Daniel Tardy, son président et principal
» actionnaire avec sa famille (environ 80 % du capital) : privilégier la
» rentabilité par rapport à la croissance. De sorte que le chiffre
» d'affaires 2004 devrait être en léger retrait par rapport à celui de 2003,
» année au cours de laquelle la société avait réalisé 110,4 millions d'euros
» de facturations.
»
» Côté résultats, Daniel Tardy s'attend à un bénéfice net stable à 7,9
» millions d'euros. Outre l'engouement des investisseurs pour le BTP, le
» niveau élevé de la trésorerie permet aussi d'expliquer le rebond du titre.
» Faiblement endettée, la Cife disposait d'une trésorerie nette de 37,1
» millions fin juin 2004, soit 66 % de sa capitalisation. Mais la direction
» n'a pas l'intention de la distribuer aux actionnaires. La société est
» d'ailleurs peu généreuse ; le dividende (15 % des bénéfices) devrait se
» maintenir autour de 3 euros, soit un rendement de 1,8 %.
»
» L'objectif principal est de renforcer les fonds propres et d'augmenter la
» trésorerie afin de participer aux futurs appels d'offres concernant les
» partenariats public-privé (PPP). A travers ces contrats, l'Etat concédera
» à des entreprises privées la construction, la maintenance et la gestion de
» certaines infrastructures (hôpitaux ou prisons). C'est l'un des principaux
» relais de croissance de la Cife. Pour y participer, elle souhaite porter
» le niveau de ses fonds propres à 70 % de son chiffre d'affaires, soit 76
» millions (39 millions aujourd'hui). Cela lui permettra aussi de postuler à
» des chantiers hors de France
»
»
» Conseil:
» Rester à l'écart. A plus de 5 fois son résultat d'exploitation, le titre
» est bien payé ! Et sa liquidité est faible
Rq: Quand meme, si l'on se base sur un resultat net de 8millions d'euros, la tresorerie nette devrait passer aux environs de 44-45 millions d'euros, soit plus de 80% de la valorisation!!
De plus, comme le dit si bien Nath (pris en face), l'article ci-dessus se base uniquement sur la CB pour dire "A plus de 5 fois son résultat d'exploitation", mais si l'on tient compte de la tresorerie, on obtient un VE/Rex de (57-37)/10=2, et meme moins si l'on se base sur la tresorerie previsible fin 2004: (57-44)/10=1,3..., ce qui, meme si la societe est peu genereuse en dividende, me parait tres tres bas !!
Fil complet:
- infe - verolle, 28/01/2005, 16:32
- Ceci (pris en face) peut expliquer cela... - jmp, 28/01/2005, 17:08
- Mais ça ne m'empêche pas de continuer à acheter! - jmp, 28/01/2005, 17:09
- Ceci (pris en face) peut expliquer cela... - verolle, 30/01/2005, 18:19
- Je suis bien d'accord - jmp, 30/01/2005, 21:45
- Ceci (pris en face) peut expliquer cela... - jmp, 28/01/2005, 17:08