Alleluia... :-) (Securibourse)

par Graham ⌂ @, samedi 14 février 2009, 14:59 (il y a 5763 jours) @ Nakama

» Ceci dit, et ce doit etre la 10e fois que je le repete ici ou ailleurs...
Pas de doute, je suis dur de la feuille. Enfin, il n'est pas mauvais de répéter les bonnes choses jusqu'à ce qu'elles rentrent vraiment dans les esprits.

» plutot que des sociétés qui vont (apparament) très bien, qui sont considérées par la majorité comme pas, peu risquées... et ou le risque est en réalité possiblement TRES sous-estimé par le marché.
Je suis bien sûr d'accord. J'ai dit souvent dans le passé que le marché était cher et qu'il ne prenait pas en compte les risques potentiels.

» et donc je prefere les investissements ou le risque est bien visible et déjà bien integré au prix...et si possible TRES LARGEMENT integré au prix
C'est très difficile d'apprécier un risque, et ce quelques soient les sociétés, connues ou inconnues. J'admets ce point sans réserve.
Dire qu'un risque est bien intégré dans le prix est aussi très difficile.
Car, si l'on admet que l'on a du mal à évaluer un risque, en conséquence cela soutend que l'on a une pareille difficulté à évaluer un juste prix. En temps ordinaire, lors de crises passagères, les brèves récessions que l'on a naguère connues, la volatilité devient très forte sur les très petites sociétés. Ces sociétés souvent sont médiocres mais lors des reprises, on observera des recovery importantes. En période extraordinaire, comme aujourd'hui, période de dépression, les très petites sociétés se développant sont éminements vulnérables. Elles risquent bien plus la disparition que dans les cycles précédents. J'ai, en conséquence, tendance à penser que cette stratégie d'investissement fonctionnera moins bien dans le cycle actuel que dans le cycle précédent.

Je pense très sincérement qu'il est extrêmement difficile de "pricer" correctement. Je ne suis pas convaincu qu'il existe une valeur intrinsèque telles que l'enseignent les fonamentalistes. C'est, je crois, notre principale différence. Je me défie de ma capacité à estimer un risque, je me défie de croire de trop à mon estimation de la valeur fondamentale de tel actif, enfin je me défie plus que tout de la fièvre communicative.

Bon W-E.

--
[image]





Graham


Fil complet:

 Fil RSS du sujet

powered by my little forum