CA Sud Rhône-Alpes - quelques explications (Securibourse)

par Graham ⌂ @, mardi 03 février 2009, 23:34 (il y a 5774 jours) @ chris
édité par Graham, mardi 03 février 2009, 23:39

Une de mes préférées que j'aie en portefeuille à hauteur d'environ 3,5%, à égalité avec la caisse de Normandie Seine que j'aie sélectionnée pour le JTB. Je n'ai aucune préférence pour l'une plutôt que l'autre. Je possède encore en moindre proportion les caisses du Morbihan et de Touraine qui, si elles devaient comme il semble probable maintenir leur dividende, offriront également un rendement appréciable. Ces participations représentent près de 12% de mon portefeuille. Afin de respecter la représentativité globale de mon portefeuille JTB avec mon portefeuille réel, j'ai choisi de sélectionner au JTB, non celle qui me paraissait la plus prometteuse, mais celle qui était la plus lourde dans mon portefeuille. Normandie Seine et Rhône-Alpes étant à égalité, le hasard a décidé.
Les différentes caisses ont été lourdement affectées en bourse en raison des errances de la caisse nationale cotée. C'est en partie justifier. Les caisses régionales ont du recapitaliser Crédit Agricole SA. Cela se traduit pour elles par un décaissement de trésorerie et une dégradation assez sensible des différentes ratios bancaires en usage, sans pour autant augmenter la proportion de leur participation au capital de Crédit Agricole SA. On peut comparer l'augmentation au capital de Crédit Agricole SA par les caisses régionales comme une perte sèche. On ne peut encore dire si ce phénomène sera amené à se reproduire. Ce qui serait dramatique. A contrario, les caisses régionales n'ont pas fait de banque de financement. Leur activité est assez stable si ce n'est la nécessaire contraction des intérêts sur prêts, des commissions de placement et de gestion, et l'augmentation du risque de provision pour défaillance des clients (entreprises, personnes physiques, agriculteurs). Dans le cas où la situation financière de Crédit Agricole SA se stabilisait, les caisses régionales à horizon supérieur à huit ans offriront outre les conséquents dividendes un potentiel de revalorisation assez considérable (de l'ordre en moyenne de +150% à + 200%). A contrario, le risque parait assez limité dans la mesure où le risque de défaillance de la caisse nationale est fortement improbable en raison du soutien de l'Etat.

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