compléments (Securibourse)
Le risque ne me parait jamais dans la concentration. Le risque principal d'un investissement consiste pour moi à ne pas savoir ce que l'on fait. Ainsi, celui qui investirait dans dix lignes qu'il connaîtrait mal me parait courir un risque plus grand que celui qui investirait dans une seule société bien comprise, aux affaires assez récurrentes et pérennes, aux marges élevées, au bilan solide. On pourrait dans ce cas m'objecter qu'il n'est pas trop difficile de sélectionner dix sociétés qui ont les caractéristiques que j'ai évoquées. Evidemment, ce serait bien mieux de la sorte. Cependant, je nai pas trouvé dix sociétés qui auraient de telles caractéristiques. Certaines sociétés faiblement valorisées pourraient voir leurs affaires sérieusement compromises les mois à venir en raison de la récession. Cest le cas notamment de LACIE, DAN, LNC, par exemple. Certaines autres bonnes sociétés ont des activités assez récurrentes mais nont une valorisation que modérée à faible, mais en aucun cas une valorisation dépréciée. Cest le cas par exemple de METROPOLE TV, de SCHNEIDER, de SAINT-GOBAIN, etc. Aussi, si la récession devait perdurer, leur valorisation risquerait fort de baisser plus encore, malgré leur faible niveau actuel. Aussi, est-ce avec beaucoup de confiance que jinvestis fortement en NRJ. Cependant, il est tout à fait concevable que le marché continue dans sa logique, soit persiste à valoriser NRJ sur la base du multiple des prochains résultats, grevés par les pertes de lancement des nouvelles activités. Dailleurs, à mesure que la crainte conduit de nombreux particuliers à racheter les parts de leurs opcvms, les fonds sont contraints à liquider sans distinction leurs lignes principales. Cela ne doit pas être un sujet dinquiétude mais une occasion inespérée dinvestir à des cours dépréciés pour qui en a lopportunité financière. Si cela devait survenir, jarbitrai certaines lignes en faveur de ma ligne surpondérée en NRJ. On ne se refait pas ! Pour moi, au cours actuel, le risque sur NRJ est à échéance de quatre cinq ans quasiment nul pour un potentiel de doublement raisonnablement envisageable.
Cordialement
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Graham
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