RV ? Passat res demain on y va ou pas ????

par Villas / Minos, mercredi 29 mars 2006, 10:57 (il y a 6799 jours) @ Terps

Personnellement je reste à l'écart :
- les résultats ne seront sans doute pas top comme prévu. A voir les perspectives affichées...
- bonne reprise du cours depuis ses plus bas
- pas beaucoup de soutien à attendre des journaleux
- je suis globalement à la vente actuellement et en accord avec la mise en garde du DG du JdF ci-dessous.
- j'attendrai donc plus tard pour revenir peut être sur Passat.

Article par Michel Kempinski,
directeur général de la rédaction du JDF (24.03.06)

L 'envolée des cours de Bourse qui s'est accentuée au cours de ce premier trimestre 2006 est une bonne chose pour vos portefeuilles, et nous nous en réjouissons. Cependant, il nous semble important d'attirer votre attention sur l'accroissement proportionnel des risques, voire sur le début d'une formation de bulle. Les valorisations des entreprises atteignent des niveaux qui appellent une certaine vigilance, même si les potentiels dans certains secteurs (énergie, environnement, logistique, pharmacie-biotechnologie par exemple) sont importants sur les prochaines années.

Bien sûr, les entreprises ont assaini leur situation, proposent des plans de développement à l'international susceptibles de créer de la valeur, n'hésitent pas à récompenser leurs fidèles actionnaires par des politiques généreuses de distribution ou de rachats d'actions.

Mais le mouvement de hausse du marché financier est aujourd'hui surtout alimenté par les rumeurs (restructurations, OPA...) et par l'abondance de liquidités qui crée d'ailleurs le même phénomène sur le marché des transactions privées (private equity) réalisées par les fonds d'investissement.

La prudence suggère de ne pas être trop gourmand, voire de savoir rater des hausses (en sens inverse, il faut aussi savoir se couper un bras quand la baisse s'accélère) ; c'est une des constantes en Bourse, où l'on n'achète jamais au plus bas pour revendre au plus haut. Souvenons-nous qu'en 2000 certains prévoyaient le CAC 40 à 10.000 points, et il est retombé à des niveaux proches de 2.500 ! L'emballement qui caractérise la période doit déclencher un réflexe sain de remise en cause pour éviter tout conditionnement à la hausse.

Les marchés financiers restent fragiles : ils sont suspendus à une nouvelle flambée des prix de l'or noir en cas de choc pétrolier, à une tension des taux d'intérêt, qui se manifeste surtout outre-Atlantique pour l'instant, ou à tout événement politique de portée internationale qui pourrait survenir.

C'est notre mission aussi de vous mettre en garde et de vous aider à prendre le recul nécessaire. La Bourse nécessite du sang-froid : celui qui conduit à acheter massivement quand tout le monde vend ; et à vendre (ou du moins à s'alléger) quand tout le monde est à l'achat.