C'est un euphémisme, mais les chiffres ne sont pas vraiment "sexy" et même si ce n'est pas mon genre de société, j'ai l'impression que le marché ne price pas la cession du groupe Divonne à Partouche et dont Didot Bottin possède 34%.

Fideuram Wargny évoque un montant de cession de 130 à 145 M€, tandis que LE FIGARO parle de 200 M€. Entre 130 et 200 M€ la part revenant à Dido s'établirait entre 44,2 et 68 M€ alors que la capitalisation du groupe (qui a d'autres participations) ressort à 66,6 M€.

J'ai bon ou alors je fais une erreur >

https://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml>&symbole=...

Bonsoir

Ton idée semble intéressante (mais ce n'est pas la première ).

La PV serait intéressante car Divonne est valorisée 19 M€ au bilan de Didot, qui serait désendettée.

Par contre, la question est de savoir si le groupe peut redevenir durablement rentable sans les casinos.Il faut croire dans le redressement de Quinette Gallay, participation épréciée pour 20 M€ l'an dernier.

A suivre. Il serait intéressant de connaître le prix de cession exact.

Pour info, j'ai pris ces derniers temps Precia (vers 26 €) et un peu d'123 Multimedia (vers 19 €) à titre spéculatif.
Plus cet après-midi du Sam, toujours bien décoté.

Vendu Casino ADP et Telecom Réseaux Services.

DJ ECHO BOURSE: Partouche: rachat de Divonne vu dilutif à CT

PARIS (Dow Jones)--L'acquisition par Groupe Partouche (5354.FR) de l'activité casinos de Didot-Bottin (3747.FR) pourrait avoir un effet dilutif sur le court terme, indique Exane BNP Paribas. Les deux groupes ont annoncé vendredi que Partouche souhaitait acquérir 100% de Groupe de Divonne auprès de Didot-Bottin. Groupe de Divonne, qui pâtit d'un renforcement de la concurrence, a vu son chiffre d'affaires reculer de 7,6% en 2004, souligne la banque. Son produit brut des jeux représente 14% de celui de Partouche. Le rachat devrait se faire selon le même ratio que lors de la dernière transaction effectuée dans le secteur, soit 1,4 fois le produit brut des jeux, ce qui donne un prix d'achat d'environ EUR140 millions, ajoute Exane, qui est à neutre sur Partouche. L'action recule de 1,8%, à EUR13,85.(LBO)

(END) Dow Jones Newswires

August 01, 2005 05:42 ET (09:42 GMT)

Copyright (c) 2005 Dow Jones & Company, Inc.

Divonne mérite à mon avis un peu mieux qu'une approche par comparables.

AFP le 05/08/2005 17h11
Casinos: Partouche et Didot-Bottin ont signé protocole d'accord (officiel)
Le Groupe de casinos Partouche a signé vendredi un protocole d'accord avec Didot-Bottin pour le rachat des casinos de ce dernier, regroupés au sein de la société Divonne SA, a annoncé à l'AFP Patrick Partouche, président du directoire de Groupe Partouche.

M. Partouche a indiqué qu'un communiqué conjoint sera publié samedi dans la presse, la cession effective devant intervenir "fin septembre".

Il a précisé que le protocole stipulait simplement que "Partouche s'engage à racheter la totalité du Groupe de Divonne, et Didot-Bottin à le lui vendre", mais n'a pas précisé le montant et les modalités de la transaction.

Patrick Partouche s'est déclaré "très satisfait" de la transaction. "Les établissements de Divonne sont des établissements prestigieux, dans une région qui nous tient à coeur", et "structuellement à mon sens la dernière plateforme française intéressante pour un groupe comme le nôtre", a-t-il fait valoir.

Groupe Partouche, deuxième en France après le Groupe Lucien Barrière, compte une cinquantaine de casinos en France et en Europe. Fondée en 1973 par Isidore Partouche, rapatrié d'Algérie, l'entreprise emploie aujourd'hui quelque 5.500 salariés et a réalisé en 2003-2004 un bénéfice de 20,1 millions d'euros.

Divonne SA (groupe Didot-Bottin) contrôle les casinos de Divonne-les-Bains, Hauteville-Lompnès (Ain), Annemasse, et Saint-Julien en Genevois (Haute-Savoie), ainsi que celui de Cran-Montana (Suisse). Son chiffre d'affaires annuel est d'environ 100 millions d'euros.

Les comités d'entreprise avaient "donné un avis favorable" au rachat en début de semaine, les conseils d'administration mercredi après-midi.

"Partouche continue son métier", a ajouté Patrick Partouche. "Nous nous sommes toujours battus à coups de croissance externe pendant trente ans. Nous avons toujours dit que nous saisirions les opportunités". "Les casinos de Divonne sont implantés dans une région où nous n'étions pas, et il y a donc une complémentarité avec nos établissements", a souligné M. Partouche.

Les cinq casinos seront "totalement intégrés" dans les structures Partouche, comme l'avaient été les établissements de la Compagnie européenne de casinos, rachetée en 2002, a-t-il aussi précisé.

Pour sa part Jacques-Pierre Château, directeur général du Groupe de Divonne, a déclaré à l'AFP que Didot-Bottin avait "fait son métier de holding financier", et développé le Groupe de Divonne, qui avait été créé "grâce aux moyens financiers dégagés avec la vente du dictionnaire Vidal en 1998-99".

"Clairement, il y a un moment où des affaires comme celle-là doivent rentrer dans le giron professionnel et trouver un deuxième souffle", a-t-il ajouté.

Ce rachat intervient dans une période de consolidation en Europe, et notamment en France, marquée notamment en 2004 par la fusion entre Accor Casinos et Groupe Barrière, avec l'appui du fonds américain Colony Capital.

Des petits groupes existent encore en France, comme celui de Georges Tranchant, avec 24 casinos, ou Moliflor (20 casinos), à capitaux anglo-saxons, la Société des bains de mer (SBM) à Monaco et d'autres plus modestes.

Le produit brut des jeux (PBJ) en Europe s'élève à quelque 8 milliards d'euros par an, la France venant en tête avec 31,5%.