pour velise : hologram
SERVICES AUX ENTREPRISES
HOLOGRAM INDUSTRIES
Les objectifs annuels sont confirmés.
Chorére Ainejian
A première vue, la publication d'un chiffre d'affaires semestriel quasi stable par le fabricant de composants optiques d'authentification pour les billets de banque et les documents d'identité est peu enthousiasmante. HOLOGRAM INDUSTRIES a pourtant signé un beau parcours boursier.
Les ventes réalisées sur les contrats récurrents et pluriannuels (90 % des facturations) ont grimpé de 30 %, pour atteindre 9,6 millions d'euros, tandis que l'objectif annuel avait été fixé à 20 %. L'an dernier, le groupe avait fourni des équipements pour la Banque centrale chinoise pour 3,2 millions d'euros de facturations, mais ce contrat se limitait à une année.
Par conséquent, la direction confirme son objectif annuel portant sur une croissance de 20 % de son chiffre d'affaires récurrent. Les ventes seront donc du même ordre que 2004, à 18,6 millions d'euros. Lors de la publication des résultats semestriels, le 15 septembre prochain, le groupe pourrait, selon nous, réviser à la hausse ses objectifs.
Pour l'ensemble de l'année, nous attendons un niveau de facturations proche de 20 millions d'euros, ce qui laisse escompter un résultat opérationnel de l'ordre de 3,2 millions d'euros. En effet, au-dessus du seuil de rentabilité, qui se situe entre 13 et 14 millions d'euros de chiffre d'affaires, chaque million d'euros supplémentaire de facturation contribue au résultat d'exploitation à hauteur de 700.000 euros.
Nous relevons notre objectif de résultat net de 1,7 million à 1,8 million d'euros, contre 1,52 million d'euros en 2004. Même si les ratios de valorisation sont élevés pour 2005 et 2006 - les multiples ressortent respectivement à 20,8 et 18,7 fois -, les perspectives à plus long terme justifient notre conseil d'achat sur la valeur. Les métiers d'HOLOGRAM INDUSTRIES, troisième acteur mondial de son secteur, disposent de relais de croissance importants. Les besoins en sécurité se sont intensifiés depuis le 11 septembre 2001 et se traduisent dans le monde entier par des programmes de protection électronique des documents d'identité. Le groupe vend des hologrammes pour ces papiers (85 % des facturations) et dégage dans cette branche une marge supérieure à ces deux autres activités.
Par ailleurs, la lutte contre la contrefaçon constitue toujours un enjeu important pour les sociétés européennes, tant en Asie qu'en Amérique du Sud et en Afrique. Ce segment devrait rester également en croissance.
Fort d'une trésorerie nette de 5,8 millions d'euros et de 13,8 millions d'euros de capitaux propres qui ouvrent de larges possibilités pour s'endetter, le groupe n'écarte pas la possibilité de réaliser des acquisitions. Mais peu d'opportunités se présentent, selon Grégory Wagemans, directeur financier d'HOLOGRAM INDUSTRIES. « Le secteur compte peu de sociétés rentables ou qui disposent d'un portefeuille innovant », souligne-t-il. Pour l'heure, le groupe se concentre sur son propre pôle de recherche-développement (8 % du chiffre d'affaires) pour développer de nouvelles technologies.
Nous sommes revenus à l'achat sur la valeur la semaine dernière, au cours de 5,9 euros. Le titre s'est déjà apprécié de 14 %, mais conserve un potentiel élevé de hausse. Nous réitérons notre conseil avec un objectif de cours relevé à 8 euros.
Comp. C ; code FR0000062168 (HOL) ; cotation Continu ; cours au 21/07 6,76 (44 F) ; cours extrêmes sur un an 2,7-6,86 ; BNPA 2004, 2005 et 2006 estimés 0,27, 0,32 et 0,36 ; PER 2004, 2005 et 2006 estimés 24,48, 20,67 et 18,60 fois ; rendement 1,33 % ; moyenne quotidienne des transactions 24.000 titres ; capitalisation boursière 37 M ; activité principale Vérification de documents.
VE courante /
CA 2003 PER
2005 Rend. global
2005 Variation en %
sur la semaine Variation
en 12 mois
Elior 0,78 12,58 1,32 +2,1 % +35,4 %
Faiveley 1,18 6,57 0,90 +19,8 % +125,4 %
Gantois 0,19 NS nul +12 % -54,1 %
Hologram Industries 2,03 20,67 1,47 +10,8 % +73,3 %
Onet 0,31 12,07 1,89 +4,2 % +37,1 %
Sodexho Alliance 0,49 23,36 2,60 +2,2 % +25,8 %
NOTRE CONSEIL
ACHAT SPECULATIF
FR0000062168585
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mareva
orapi
LE JOURNAL DES FINANCES - N° 6138 - 23/07/2005- PAGE 8
Valeurs francaises
ORAPI
Le redressement des marges et l'implantation en Asie sont prometteurs.
Sylvain de Boissieu
Cette société lyonnaise fabrique des produits chimiques destinés à la maintenance des machines industrielles, l'assemblage ou la production de pièces mécaniques. Ceux-ci sont par exemple utilisés dans l'industrie automobile et l'aéronautique, pour l'entretien des caténaires de la SNCF ou l'allongement de la durée de vie des centrales nucléaires d'EDF.
Les comptes de l'exercice 2004 ont été affectés par le rachat intervenu en 2003 de la société américaine ICG, qui a en particulier permis à ORAPI de renforcer ses positions hors d'Europe. Tandis que le chiffre d'affaires d'ORAPI a progressé de 17,1 %, pour atteindre 26,2 millions d'euros, le bénéfice d'exploitation est revenu à 1,12 million (- 34,6 %) et le bénéfice net est même tombé dans le rouge, à hauteur de 0,418 million.
Initialement, ICG n'avait pas été payé cher (1,3 million d'euros, pour un chiffre d'affaires de 5 millions de dollars), mais Orapi a dû consacrer depuis lors 1 million d'euros à la réorganisation du groupe, notamment au transfert du site de production d'Atlanta vers Montréal et à la fermeture de l'usine d'Italie.
A l'inverse, le chimiste a réussi à maintenir, en 2004, sa marge brute par des hausses de prix et des gains de productivité, malgré le handicap terrible qu'a représenté l'envolée entre 15 et 100 % des prix des matières premières (hydrocarbures, mais aussi métal, plastique et carton pour les emballages). Car dans ce secteur d'activité, les achats représentent 30 % du chiffre d'affaires.
L'exercice 2005 ne marquera qu'un lent redressement, étant encore affecté par la poursuite des restructurations, avec notamment la cession d'actifs non stratégiques. Nous attendons donc pour cette année un chiffre d'affaires stable à 26,2 millions, un bénéfice d'exploitation de 1,2 million et un bénéfice net remonté à 0,6 million.
A horizon de deux ou trois ans, les résultats disposent d'un potentiel de progression important. Si la progression à venir du chiffre d'affaires hors acquisition paraît mesurée (de 4 à 5 % par an), compte tenu du poids de l'Europe dans les ventes (80 %), le président d'ORAPI vise dans les trois ans le retour à une marge d'exploitation comprise entre 7 et 10 %, soit le niveau atteint au début des années 2000. Dans ces conditions, la marge nette pourrait revenir autour de 5 %.
La croissance du groupe va également être dopée par de nouvelles acquisitions. ORAPI est ainsi sur le point de racheter ses homologues et voisins lyonnais Luprotec et Meyssol, ce qui ferait bondir son volume d'activité de 35 % mais affecterait dans un premier temps sa marge. Cette acquisition renforcerait ORAPI sur les marchés du tertiaire qui constituent un débouché plus dynamique en Europe que l'industrie. Le prix d'acquisition n'a pas été communiqué, mais sera financé pour moitié en cash et pour moitié par endettement.
Une telle opération est logique après l'augmentation de capital de 6,9 millions d'euros menée il y a exactement un an, qui permet à ORAPI d'afficher une dette financière nette de seulement 0,4 million face à 11,2 millions de capitaux propres.
Nous conseillons d'acheter l'action ORAPI malgré l'accident de parcours de 2004. La société mène en effet une stratégie prometteuse. Elle semble en ordre de marche avec un catalogue de produits diversifiés et un site de production sur chacune des grandes zones économiques. En particulier, ORAPI possède désormais une usine à Singapour, plate-forme idéale pour attaquer le marché asiatique sur lequel les besoins industriels sont particulièrement importants.
Certes, la valorisation de la société en termes de PER apparaît très élevée à court terme compte tenu de la faiblesse des marges (PER 2005 de 28,2 fois). En revanche, le multiple de capitalisation retombe à 12,6 fois notre prévision de résultat pour 2007, tandis que la valeur d'entreprise (capitalisation boursière + dette financière nette) équivaut à 68 % du niveau du chiffre d'affaires. Deux ratios de valorisation qui paraissent historiquement faibles pour ORAPI.
On visera dans un premier temps 12 euros, avec en ligne de mire un retour à 15 euros.
Comp. C ; code FR0000075392 (ORAP) ; cotation Fixing ; cours au 21/07 9,6 (63 F) ; cours extrêmes sur un an 9-13 ; BNPA 2004, 2005 et 2006 estimés -0,23, 0,34 et 0,56 ; PER 2004, 2005 et 2006 estimés NS, 28,21 et 16,92 fois ; rendement nul ; moyenne quotidienne des transactions 830 titres ; capitalisation boursière 17 M ; activité principale Produits d'entretien de machines.
NOTRE CONSEIL
ACHETER
FR0000075392739
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mareva
casino
L'action Casino dispose à court terme d'un potentiel de rebond de 15 %
par PETER MILTON - AG PRESSE
En novembre 2004, le titre Casino est parvenu à se stabiliser au-dessus du support de 53,8 euros, mettant ainsi un terme à neuf mois de baisse et à un recul de 34 %. L'échec contre la résistance de 66,4 euros maintient toutefois la valeur dans une configuration de fond fragile, caractérisée par une moyenne mobile à 150 jours sur une pente descendante. On attendra l'inversion complète de cette dernière avant de valider un retour à une tendance haussière durable.
On visera alors les objectifs à moyen terme de 69 euros, correspondant au retracement de 50 % de toute la baisse, et de 75 euros.
A court terme, la phase d'accumulation observée depuis le 16 mai dernier a permis de construire un support en double bottom à 56 euros. Au-dessus de ce niveau, la tendance devrait rapidement redevenir favorable.
On initiera une position partielle à l'achat au passage de 58,9 euros, que l'on complétera au-dessus de 61 euros, avec 66,4 euros en ligne de mire. Le signal serait invalidé en cas de rupture de 56 euros. Le titre menacerait alors de se replier vers ses plus bas niveaux de novembre 2004, autour de 53,8 euros.
(DC : 57,70 ; MM 50 : 58,07 ; MM 150 : 59,9 ; code : CO ; Comp. A, SRD)
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mareva
merci beaucoup
» L'action Casino dispose à court terme d'un potentiel de rebond de 15 %
» par PETER MILTON - AG PRESSE
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» du support de 53,8 euros, mettant ainsi un terme à neuf mois de baisse et
» à un recul de 34 %. L'échec contre la résistance de 66,4 euros maintient
» toutefois la valeur dans une configuration de fond fragile, caractérisée
» par une moyenne mobile à 150 jours sur une pente descendante. On attendra
» l'inversion complète de cette dernière avant de valider un retour à une
» tendance haussière durable.
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» > On visera alors les objectifs à moyen terme de 69 euros, correspondant
» au retracement de 50 % de toute la baisse, et de 75 euros.
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» > A court terme, la phase d'accumulation observée depuis le 16 mai dernier
» a permis de construire un support en double bottom à 56 euros. Au-dessus de
» ce niveau, la tendance devrait rapidement redevenir favorable.
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» > On initiera une position partielle à l'achat au passage de 58,9 euros,
» que l'on complétera au-dessus de 61 euros, avec 66,4 euros en ligne de
» mire. Le signal serait invalidé en cas de rupture de 56 euros. Le titre
» menacerait alors de se replier vers ses plus bas niveaux de novembre 2004,
» autour de 53,8 euros.
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» (DC : 57,70 ; MM 50 : 58,07 ; MM 150 : 59,9 ; code : CO ; Comp. A, SRD)