pour velise : APS
SANTE-CHIME-COSMETIQUE
APS
Les débouchés sont prometteurs dans l'automobile et l'aéronautique.
Sylvain de Boissieu
La société APS (AUTOLUBRIFICATION PRODUITS DE SYNTHESE) réalise des revêtements de haute technicité pour pièces de mécanique, essentiellement. Il s'agit de projeter (par pulvérisation, procédé électrostatique, plasma ou sous vide) des poudres de polymères fluorés qui viendront renforcer la résistance, la pureté ou la lubrification des pièces.
Après trois mauvais exercices (de 2001 à 2003) marqués par un recul des ventes et des résultats en perte en raison de surinvestissements réalisés en 1998 et 1999 dans les domaines de l'électronique, la société a entamé un redressement spectaculaire en 2005.
APS a renoué avec la croissance puisque le chiffre d'affaires s'est établi à 15,9 millions d'euros l'année dernière, en progression de 5,7 %. Surtout, la société a éliminé ses deux foyers de pertes : l'usine en Ecosse a été cédée moyennant une très légère moins-value et l'usine d'Onnaing (Nord) est redevenue bénéficiaire. Par conséquent, les résultats sont sortis du rouge, avec un bénéfice d'exploitation de 1,3 million d'euros et un bénéfice net de 0,413 million.
Dans le même temps, le bilan s'est rééquilibré : à la fin 2004, la dette financière était revenue à 2,3 millions, face à 5,1 millions de capitaux propres. A la fin de juin dernier, les dettes financières auraient même été proches de zéro.
« L'exercice en cours sera aussi très bon », annonce d'ores et déjà le président de la société Bernard Hirigoyen. Nous attendons un chiffre d'affaires de 16 millions d'euros, stable en raison de la focalisation de la société sur les contrats les plus rentables, mais le bénéfice net pourrait doubler à 0,9 million après la disparition des foyers de pertes. Le niveau de rentabilité de la société pourrait ainsi dépasser celui atteint à la fin des années 1990. Par la suite, la croissance devrait s'établir autour de 5 % par an, avec des marges demeurant à des niveaux élevés.
Les niveaux de valorisation ne nous paraissent pas trop élevés, la société capitalisant respectivement 8,4 fois et 7,7 fois nos prévisions pour 2005 et 2006.
Le fait que les objectifs de 2005 aient été dépassés et le bilan assaini constitue un gage de confiance dans la direction, bienvenu après plusieurs années difficiles.
Mais la société est surtout très bien positionnée sur les marchés de l'automobile et de l'aéronautique. En ce qui concerne l'automobile, APS vient de s'équiper d'une machine unique en France, qui lui permettra de produire des pièces revêtues de zinc lamellaire, qui se substitue aux traditionnels zincs alliés comportant des matériaux lourds (chrome, nickel) que les réglementations environnementales condamnent désormais. Cette machine permettra notamment à APS de rester compétitif face aux produits d'Europe de l'Est. « Nous toucherons les premiers bénéfices de l'installation de cet équipement dès la fin de l'année », annonce le président de la société.
APS renforce également sa présence dans l'aéronautique, un secteur actuellement très porteur, grâce à son savoir-faire de projection de céramique par plasma. « Avec la Snecma, nous sommes la seule société homologuée en France pour traiter les moteurs d'avions », précise Bernard Hirigoyen.
Enfin, ce dernier estime que l'envolée du prix du pétrole présente un risque limité pour APS, les matières premières qu'il utilise étant principalement d'origine fluorée.
Après être revenus à l'achat du titre en novembre 2004 (à 8,28 euros), nous restons positifs, pour profiter de la poursuite du redressement et des perspectives de croissance dans l'automobile et l'aéronautique. Acheter sous 10 euros, en visant 12,5 euros.
Comp. C ; code FR0004294759 (AULU) ; cotation Fixing ; cours au 13/07 8,98 (59 F) ; cours extrêmes sur un an 5,51-11 ; BNPA 2004, 2005 et 2006 estimés 0,49, 1,07 et 1,16 ; PER 2004, 2005 et 2006 estimés 18,26, 8,38 et 7,69 fois ; rendement nul ; moyenne quotidienne des transactions 370 titres ; capitalisation boursière 8 M ; activité principale Revêtements de pièces mécaniques.
NOTRE CONSEIL
ACHETER
--
mareva
nicox
SANTE-CHIME-COSMETIQUE
NICOX
La Bourse salue les résultats d'un essai positif.
Sylvain de Boissieu
L'action NICOX a décollé de 9,87 %, le 11 juillet, (pour atteindre 4,34 euros) dans des volumes d'échange élevés à la suite de la publication par cette société de recherche pharmaceutique de résultats d'une étude pilote de phase II montrant l'efficacité de la molécule HCT 1026 contre les maladies des os. Le HCT 1026 additionne une molécule anti-inflammatoire déjà existante, le flurbiprofen, avec de l'oxyde nitrique, qui est la spécialité de NICOX.
Nous estimons que la réaction du marché est un peu excessive et que l'importance de cette nouvelle doit être relativisée. Le principal débouché visé par NICOX pour le HCT 1026 est la maladie d'Alzheimer. En ce qui concerne les pathologies osseuses, ce test sert seulement à ouvrir la voie à d'autres composés d'oxyde nitrique contre ces maladies.
L'essentiel de l'effort de recherche de NICOX a été recentré sur deux produits en phase II de développement : le HCT 3012 (anti-inflammatoire présentant l'avantage d'effets secondaires réduits) et la NO-aspirine NCX 4016 (contre l'artériopathie oblitérante des membres inférieurs). Les dirigeants de NICOX estiment que la société pourra financer elle-même les essais cliniques de phase III de ces molécules.
Le développement des autres molécules - le nitro-paracétamol NCX 701 (anti-inflammatoire), le NCX 1510 contre les allergies, le HCT 1026, etc. - ne sera poursuivi qu'en fonction d'éventuels partenariats.
Si la réaction ponctuelle de la Bourse aux résultats du HCT 1026 peut paraître exagérée, nous estimons tout de même que l'action NICOX peut être mise en portefeuille à titre spéculatif. La société commence à percevoir des revenus de l'accord de recherche passé avec Pfizer. Surtout, son portefeuille de molécules, des produits certes pas très techniques mais apparemment efficaces, semble constituer un important réservoir de médicaments potentiels. La focalisation de la société sur le thème de la réduction des effets secondaires, cause de la crise du Vioxx qui a secoué tout le secteur de la pharmacie en 2004, est également pertinente.
A la fin 2004 (les derniers chiffres disponibles), la société affichait une trésorerie nette de 50,6 millions d'euros qui devrait lui permettre de tenir trois ans sans ressources nouvelles. Les résultats semestriels en pertes, puisque la société dispose de peu de recettes alors qu'elle dépense beaucoup en frais de recherches, sont attendus le 28 juillet. Des résultats d'essais cliniques intermédiaires pourraient sortir cet été, mais le prochain rendez-vous crucial sera la publication des résultats de l'étude de phase II du NCX 4016, attendus à la fin de l'année. On peut prendre le pari en visant 5,5 euros dans un premier temps si les prochains essais cliniques s'avèrent également positifs.
Comp. C ; code FR0000074130 (COX) ; cotation Continu ; cours au 14/07 4,16 (27 F) ; cours extrêmes sur un an 2,37-5,13 ; BNPA 2004, 2005 et 2006 estimés -0,44, -0,46 et -0,49 ; PER 2004, 2005 et 2006 estimés NS, NS et NS ; rendement nul ; moyenne quotidienne des transactions 150.000 titres ; capitalisation boursière 134 M ; activité principale Recherche de médicaments.
NOTRE CONSEIL
ACHAT SPECULATIF
--
mareva
transgene
Valeurs francaises
SANTE-CHIME-COSMETIQUE
TRANSGENE
La société lève 35 millions d'euros pour poursuivre ses recherches.
Sylvain de Boissieu
La société de recherche en biotechnologies a enfin procédé à son augmentation de capital. Cette opération, attendue depuis plus d'un an, devenait urgente car sa trésorerie était tombée à 10 millions d'euros à la fin mars, ce qui ne permettait de financer les recherches que jusqu'en septembre prochain.
TRANSGENE a émis 4,66 millions d'actions à bons de souscription d'actions (Absa), au prix de 7,5 euros, qui ont été sursouscrites. Nous regrettons que les actionnaires actuels aient été contraints d'abandonner leurs droits préférentiels de souscription lors de la dernière assemblée générale. « L'opération sera ainsi plus facile à gérer vis-à-vis de nos actionnaires américains », avait plaidé la direction de TRANSGENE.
Par la suite, du 15 juillet 2005 au 17 juillet 2006, deux bons de souscription permettront de souscrire à une action nouvelle TRANSGENE au prix unitaire de 8,05 euros.
Dans un premier temps, l'émission d'Absa a rapporté 34,9 millions d'euros, ce qui permettra à la société de financer sa recherche jusqu'au début 2007, puisque, sans disposer de revenus, elle dépense 20 millions par an. Dans un second temps, l'exercice de la totalité des BSA pourrait rapporter au cours de l'année qui vient 18,7 millions d'euros supplémentaires à TRANSGENE, couvrant les besoins de la société jusqu'à la fin 2007.
La holding de la famille Mérieux TSGH, premier actionnaire de TRANSGENE avec 70,3 % du capital, n'a souscrit à l'augmentation de capital qu'à hauteur de 5,2 millions d'euros (au lieu des 10 millions initialement prévus). Si elle avait entièrement suivi l'opération, elle aurait dû mettre près de 20 millions sur la table. Elle laisse donc volontairement diluer la participation, qui tombe de 70,3 % à 52,7 % du capital, ce qui n'est évidemment pas un signe de confiance absolue dans l'avenir. En revanche, le flottant du coup est porté à plus de 45 %, ce qui est bon pour le titre.
TRANSGENE étant recapitalisée, sa priorité redevient donc la conclusion d'accords avec de grands laboratoires pharmaceutiques pour financer la fin du développement des molécules les plus avancées de la société. « D'ici à la fin 2007, nous serons en mesure de fournir les résultats des nouvelles phases II d'études cliniques afin de nouer des partenariats dans les meilleures conditions pour au moins l'un de nos deux vaccins thérapeutiques », estime le directeur financier de la société. Seuls de tels accords, générateurs de revenus, assureraient la pérennité de TRANSGENE sur le long terme, et des bénéfices futurs, pas avant 2008.
On peut prendre le pari à titre spéculatif en visant 9 euros, les produits paraissant séduisants sur le principe. TRANSGENE possède notamment deux vaccins anti-cancer en phase II de tests cliniques et des médicaments destinés à stimuler l'immunité du patient contre certaines tumeurs.
Comp. C ; code FR0005175080 (TNG) ; cotation Continu ; cours au 14/07 7,85 (51 F) ; cours extrêmes sur un an 4,18-8,1 ; BNPA 2004, 2005 et 2006 estimés -2,08, -1,22 et -0,67 ; PER 2004, 2005 et 2006 estimés NS, NS et NS ; rendement nul ; moyenne quotidienne des transactions 5.000 titres ; capitalisation boursière 79 M ; activité principale Recherche en thérapie génique.
NOTRE CONSEIL
SPECULATIF
--
mareva
merci beaucoup
» Valeurs francaises
» > SANTE-CHIME-COSMETIQUE
» TRANSGENE
» La société lève 35 millions d'euros pour poursuivre ses recherches.
» Sylvain de Boissieu
»
»
» La société de recherche en biotechnologies a enfin procédé à son
» augmentation de capital. Cette opération, attendue depuis plus d'un an,
» devenait urgente car sa trésorerie était tombée à 10 millions d'euros à la
» fin mars, ce qui ne permettait de financer les recherches que jusqu'en
» septembre prochain.
»
» TRANSGENE a émis 4,66 millions d'actions à bons de souscription d'actions
» (Absa), au prix de 7,5 euros, qui ont été sursouscrites. Nous regrettons
» que les actionnaires actuels aient été contraints d'abandonner leurs
» droits préférentiels de souscription lors de la dernière assemblée
» générale. « L'opération sera ainsi plus facile à gérer vis-à-vis de nos
» actionnaires américains », avait plaidé la direction de TRANSGENE.
»
» Par la suite, du 15 juillet 2005 au 17 juillet 2006, deux bons de
» souscription permettront de souscrire à une action nouvelle TRANSGENE au
» prix unitaire de 8,05 euros.
»
» Dans un premier temps, l'émission d'Absa a rapporté 34,9 millions d'euros,
» ce qui permettra à la société de financer sa recherche jusqu'au début 2007,
» puisque, sans disposer de revenus, elle dépense 20 millions par an. Dans un
» second temps, l'exercice de la totalité des BSA pourrait rapporter au cours
» de l'année qui vient 18,7 millions d'euros supplémentaires à TRANSGENE,
» couvrant les besoins de la société jusqu'à la fin 2007.
»
» La holding de la famille Mérieux TSGH, premier actionnaire de TRANSGENE
» avec 70,3 % du capital, n'a souscrit à l'augmentation de capital qu'à
» hauteur de 5,2 millions d'euros (au lieu des 10 millions initialement
» prévus). Si elle avait entièrement suivi l'opération, elle aurait dû
» mettre près de 20 millions sur la table. Elle laisse donc volontairement
» diluer la participation, qui tombe de 70,3 % à 52,7 % du capital, ce qui
» n'est évidemment pas un signe de confiance absolue dans l'avenir. En
» revanche, le flottant du coup est porté à plus de 45 %, ce qui est bon
» pour le titre.
»
» TRANSGENE étant recapitalisée, sa priorité redevient donc la conclusion
» d'accords avec de grands laboratoires pharmaceutiques pour financer la fin
» du développement des molécules les plus avancées de la société. « D'ici à
» la fin 2007, nous serons en mesure de fournir les résultats des nouvelles
» phases II d'études cliniques afin de nouer des partenariats dans les
» meilleures conditions pour au moins l'un de nos deux vaccins
» thérapeutiques », estime le directeur financier de la société. Seuls de
» tels accords, générateurs de revenus, assureraient la pérennité de
» TRANSGENE sur le long terme, et des bénéfices futurs, pas avant 2008.
»
» On peut prendre le pari à titre spéculatif en visant 9 euros, les produits
» paraissant séduisants sur le principe. TRANSGENE possède notamment deux
» vaccins anti-cancer en phase II de tests cliniques et des médicaments
» destinés à stimuler l'immunité du patient contre certaines tumeurs.
»
» Comp. C ; code FR0005175080 (TNG) ; cotation Continu ; cours au 14/07 7,85
» (51 F) ; cours extrêmes sur un an 4,18-8,1 ; BNPA 2004, 2005 et 2006
» estimés -2,08, -1,22 et -0,67 ; PER 2004, 2005 et 2006 estimés NS, NS et
» NS ; rendement nul ; moyenne quotidienne des transactions 5.000 titres ;
» capitalisation boursière 79 M ; activité principale Recherche en thérapie
» génique.
»
»
»
»
» NOTRE CONSEIL
» SPECULATIF