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par mareva @, Barjac, samedi 09 juillet 2005, 13:06 (il y a 7059 jours) @ mareva

LEURS MULTIPLES DE CAPITALISATION SONT 20 % INFERIEURS A LA MOYENNE DES SERVICES INFORMATIQUES
Quatre SSII présentes sur des niches technologiques à forte croissance
par DELPHINE DESHAYES
Le moral des sociétés de services informatiques (SSII) est au beau fixe. Après être reparti de l'avant en 2004 avec une progression de 4 % de l'activité, le marché devrait bénéficier cette année encore d'une croissance comprise entre 4 et 6 %. L'ensemble des SSII est amené à profiter de la reprise des investissements informatiques, mais, dans un secteur atomisé où se côtoient un nombre important de prestataires, la concurrence continue de faire rage et de maintenir une pression sur les prix. Dans ce contexte, les SSII présentes sur une niche technologique ou sur un segment de marché très ciblé devraient davantage tirer profit de la croissance. C'est la raison pour laquelle Le Journal des Finances a sélectionné quatre sociétés positionnées sur des niches technologiques à forte croissance. Leur coeur de métier s'étend de l'informatique embarquée (c'est-à-dire l'informatique présente dans les objets du quotidien, comme les voitures) au Web-to-database (accès via Internet aux bases de données des entreprises), en passant par le conseil en haute technologie sur Internet. Derrière ce jargon technique se cachent des compétences technologiques pointues, permettant à des sociétés comme Groupe Silicomp, Infotel et SQLI de se distinguer des SSII plus généralistes. D'autres, comme Neyrial, se différencient en orientant leur offre exclusivement vers les petites et moyennes entreprises. Ces SSII rencontrent un nombre limité de concurrents et devraient bénéficier de la reprise des investissements des entreprises dans les services à forte valeur ajoutée. Les quatre valeurs de notre sélection devraient ainsi afficher une croissance de leur activité supérieure à celle du marché des services informatiques.

La publication des chiffres d'affaires du premier trimestre (en hausse de 5 % pour Neyrial et jusqu'à 21,4 % pour Groupe Silicomp) témoigne déjà du dynamisme de leurs ventes. Les sociétés prévoient également d'améliorer leur rentabilité en 2005. Outre le fort rebond attendu de leurs facturations, elles devraient récolter les fruits de leur politique de réduction de coûts mise en place pendant les années de vaches maigres, et profiter également du passage aux nouvelles normes IFRS, avec l'arrêt de la comptabilisation des amortissements d'écarts de survaleurs. Avec un multiple de capitalisation 20 % inférieur à la moyenne des services informatiques (17 fois environ les bénéfices attendus pour 2005), ces sociétés offrent un potentiel d'appréciation significatif en Bourse. Et ce malgré le très beau parcours accompli depuis le début de l'année, les titres SQLI et Infotel ayant gagné près de 15 % et ceux de Groupe Silicomp et de Neyrial, plus de 40 %.



GROUPE SILICOMP Une croissance organique deux fois supérieure à celle du marché

Créée il y a plus de vingt ans, cette société de services informatiques réalise près des deux tiers de son chiffre d'affaires dans l'informatique embarquée. Il s'agit de toute l'informatique logée dans les objets du quotidien, que ce soit les appareils électroménagers comme les micro-ondes ou encore les voitures. Groupe Silicomp a, par exemple, mis au point un système de pendulation modulaire pour les TGV permettant de diminuer l'accélération latérale ressentie par les passagers lors des trajets à grande vitesse.

La SSII, essentiellement implantée en France, où elle réalise 80 % de ses recettes, rencontre peu de concurrents directs. Après deux années difficiles, en 2002 puis en 2003, durant lesquelles les entreprises ont stoppé leurs investissements, ces dernières sont aujourd'hui contraintes de rattraper leur retard technologique et de gagner de nouveau en productivité.

Elles profitent ainsi à présent d'une conjoncture plus favorable pour remplacer leurs produits vieillissants. En 2005, Jean-Michel Gliner, le président du groupe, vise une croissance organique de l'activité deux fois supérieure à celle du marché des services informatiques, attendue entre 4 et 6 %. La hausse de 21,4 % des recettes au cours du premier trimestre (23,6 millions d'euros) apparaît de bon augure. Par ailleurs, l'équipe dirigeante n'exclut pas une opération de croissance externe, que permet un bilan sain. L'endettement net est limité à 30 % des fonds propres. L'objectif de marge d'exploitation est quant à lui compris entre 5 et 7 % cette année. Groupe Silicomp est en mesure, selon nous, de multiplier par quatre son résultat net, à 2,95 millions d'euros, en 2005. Cette estimation est capitalisée 15,3 fois, contre plus de 62 fois en 2004.

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mareva


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