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05-07-2005 - 18h55
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LA DIRECTION FAIT LE POINT SUR LA REPRISE DES ACTIFS DE RÉCIF
Finuchem reprend les actifs de Récif. Le directeur général délégué estime que la nouvelle entité spécialement créée pour l'occasion, Récif Technologies, sera bénéficiaire sur les six derniers mois de 2005.

Coup de folie ou coup de génie > C'est la question que l'on peut se poser en apprenant la reprise par Finuchem des actifs de Récif, le spécialiste des robots pour les semi-conducteurs. Toutefois, Raphaël Gorgé, le directeur général délégué de Finuchem s'est montré rassurant et est loin de poser le débat en ces termes. " Nous ne reprenons pas la société Récif en elle-même mais simplement ses actifs. Nous sommes désormais propriétaires des marques, des brevets, des outils de production, des stocks et des encours. Les actifs seront logés au sein d'une nouvelle entité, Récif Technologies.

Nous ne reprenons pas le passif de la société. Nous n'aurons pas à notre charge le plan social qui doit être mis en oeuvre. Bref, nous redémarrons de zéro, avec des effectifs mieux adaptés à la structure de la société " nous a-t-il confié lors d'un entretien téléphonique. Par ailleurs, le prix payé est, comme bien souvent dans le cas de reprise à un tribunal de commerce, bien faible, sans qu'il soit possible d'en connaître le montant exact. Bref, la reprise des actifs de Récif n'affecte pas de manière significative la situation financière de Finuchem.

L'état du compte de résultat de Récif, dont les pertes ont culminé à 10,8 millions d'euros l'an passé, pour un chiffre d'affaires de 28,8 millions d'euros, n'inquiète pas non plus Raphaël Gorgé. " La structure de la société a été revue. Nous espérons être à l'équilibre y compris en cas de bas de cycle dans l'industrie des semi-conducteurs. Or, les données récentes laissent entrevoir de meilleures nouvelles dans les mois qui viennent et un vrai redémarrage en 2006-2007 ".

Dès les six premiers mois au sein de Finuchem, Récif Technologies devrait dégager des bénéfices, nous a-t-on précisé. Pour notre part, nous attendons 7 millions d'euros de résultat net en 2005 sur l'ensemble du périmètre. Une prévision capitalisée environ 11 fois par le cours actuel de 14,5 euros.

Le directeur général délégué du groupe, sans donner de prévision, nous a précisé que Finuchem avait été pénalisé en 2004 par un report de commandes. Un élément qui ne se reproduira pas cette année.

Nous restons à l'achat sur Finuchem. La reprise des actifs de Récif se fait dans de bonnes conditions. Même si des risques demeurent, Finuchem part sur des nouvelles bases dans ce secteur d'activité.

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mareva