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» En marge de la disparition progressive de certaines zones d'ombre, le
» principal attrait boursier de Rodriguez tient au segment de marché juteux
» sur lequel il opère : celui des grands yachts, inaccessibles au commun des
» mortels, mais très prisées par une clientèle de multimillionnaires en quête
» de monstres d'aciers de plus en plus grands. Le plaisancier sous-traite
» entièrement la fabrication de ces yachts en signant des contrats
» d'exclusivité avec des chantiers. Ce modèle comporte l'avantage de ne pas
» lui faire supporter de risque de production. Selon des sources émanant de
» Yacht Magazine et de Show Boats International, les commandes de yachts de
» luxe ont progressé de 24,8 % à l'échelle mondiale en 2004 et intègrent une
» envolée de 36 % des embarcations comprises entre 30 et 45 mètres. La
» demande, constituée d'une population de gens très riches, dépend peu des
» aléas de la conjoncture économique. D'après une étude établie
» conjointement par Capgemini et Merrill Lynch, plus de 77.000 personnes
» dans le monde, soit 8,9 % de plus que l'an passé, disposent d'un montant
» d'actifs financiers disponibles (hors patrimoine immobilier, oeuvres
» d'arts...) supérieur à 30 millions de dollars, sachant que le prix d'un
» bateau de 30 mètres avoisine 10 millions d'euros.
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» Une valorisation boursière attrayante
» Stimulé par la vigueur du marché du yachting de luxe, Rodriguez Group a
» axé son développement sur les embarcations de plus de 30 mètres.
» Aujourd'hui, les bateaux neufs (56 % du chiffre d'affaires) vendus par le
» groupe concernent des unités d'une taille moyenne de 33 mètres. « La part
» des bateaux supérieurs à 70 mètres devrait constituer 70 % de notre offre
» d'ici deux ans », a indiqué Steve Chokron lors de la présentation des
» comptes semestriels. L'idée principale du plaisancier est de proposer à
» ses clients un nombre croissant de très grosses unités, appelées
» méga-yachts, et susceptibles d'être facturées plusieurs dizaines de
» millions d'euros. « Notre chantier italien ISA est, aujourd'hui, en mesure
» de fabriquer des bateaux de 80 mètres », note Alexandre Rodriguez, le
» président du directoire. Après avoir déjà vendu sept embarcations de 47
» mètres pour une valeur unitaire d'environ 20 millions d'euros, dont deux
» seront livrées cet été, la direction fait état de « nombreux projets de
» yachts supérieurs à 50 mètres en attente de signature ». En marge de son
» coeur de métier, le groupe développe des activités de services (14 % du
» chiffre d'affaires) qui englobent aussi bien des prestations d'entretien
» et de maintenance que le recrutement de personnel de bord. Ce pôle se
» révèle indispensable pour attirer de nouveaux clients et fidéliser la base
» existante. A ce titre, Rodriguez vient de réaliser une belle opération à
» Porto Cervo, en Sardaigne, un endroit très couru par les plus grosses
» fortunes de la planète, en ouvrant un bureau de vente au milieu de la
» marina. Cette nouvelle implantation est d'autant plus notable que la
» société est la seule à être présente sur place. Le groupe, dont
» l'endettement net équivaut à 70 % des fonds propres, prévoit, par
» ailleurs, d'acquérir un chantier d'entretien dans le golfe méditerranéen
» d'ici à la fin de l'année.
»
» En plus de la montée en gamme de l'offre, les résultats du groupe
» devraient, cette année, profiter de la hausse du dollar, de la bonne
» maîtrise des autres achats et charges externes (+ 7,5 % au premier
» semestre) et de l'effet de base favorable lié à la réduction tarifaire
» appliquée, l'an passé, pour l'écoulement des stocks. Au total, nous
» tablons sur un résultat net de 37,6 millions d'euros, en progression de 30
» % par rapport à 2004.
»
» Le titre capitalise, aujourd'hui, 11,6 fois nos prévisions de résultats
» pour 2006, contre 15 fois pour l'échantillon regroupant Bénéteau et Guy
» Couach. Nous pensons que les multiples actuels n'intègrent que
» partiellement le potentiel d'amélioration des résultats de Rodriguez. Nous
» réaffirmons notre confiance dans la capacité du groupe à renouer avec une
» croissance annuelle à deux chiffres de ses résultats, compte tenu des
» mesures mises en oeuvre par la direction pour renforcer son positionnement
» et ses compétences sur ce segment de marché porteur.
»
»
»
» NOTRE CONSEIL
» ACHETER
»
» Nous conseillons de renforcer les positions sur le titre en visant 53
» euros (code : ROD ; Comp
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- pour Marco - mareva, 02/07/2005, 11:26
- prismaflex - mareva, 02/07/2005, 11:27
- ROD - mareva, 02/07/2005, 11:28
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- merci - marco, 02/07/2005, 11:36
- suite - mareva, 02/07/2005, 11:29