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Les événements
Les banques françaises redoublent de dynamisme
Herrick du HalgouÎt
Plutôt que de céder au chant des sirènes italiennes, BNP Paribas a jeté l'ancre sur la côte ouest du Nouveau Monde. Il a signé un accord en vue d'acquérir, pour 1,36 milliard de dollars, Commercial Federal Corporation, une banque qui a réalisé en 2004 un produit net bancaire de 382 millions de dollars, pour un résultat net de 76 millions de dollars.
A l'issue de cette opération, BNP Paribas, qui était déjà bien implantée dans l'Ouest américain, disposera de plus de 4,2 millions de comptes et de 739 agences dans vingt Etats des Etats-Unis. En intégrant Commercial Federal, BNP Paribas compte dégager des synergies à hauteur de 66 millions de dollars avant impôt en 2007. Cette acquisition présente moins de risques qu'une fusion transfrontalière. D'autres acquisitions ciblées pourraient être engagées aux Etats-Unis et en Europe. Des rumeurs de marché prêtent toutefois aussi à BNP Paribas un intérêt pour la banque allemande Commerzbank, la dernière belle opportunité de croissance externe qui demeure outre-Rhin. Mais il s'agit d'un gros morceau, qui capitalise 11,2 milliards d'euros. Le marché joue sur l'absorption de cette banque, dont l'action a gagné 5 % cette semaine.
Le rapprochement entre la banque allemande HVB Group et Unicredito, et les initiatives prises par ABN-Amro dans la péninsule italienne pourraient entraîner une réaction en chaîne. Il est question que HVB Group cède ses activités de courtage en ligne qui sont logées dans DAB Bank. Ce courtier capitalise 443 millions d'euros. Pour sa part, le Crédit Agricole tente de mobiliser ses troupes en privilégiant la croissance interne, en particulier chez Calyon, la filiale spécialisée dans la banque de financement et d'investissement. Les dirigeants de Calyon comptent porter en trois ans leur produit net bancaire de 3,7 milliards à 4,7 milliards d'euros. Cet objectif semble réalisable, car la banque a du retard dans le domaine des dérivés sur actions, ainsi que dans les activités de trading pour compte propre. Un handicap à combler qui devrait accompagner une revalorisation du cours de Bourse, même si la Banque verte devra utiliser les forceps pour prendre des parts de marché à ses concurrents.
NOTRE CONSEIL
OPPORTUNITES
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RHODIA
L'assemblée générale du 23 juin s'annonce serrée.
Sylvain de Boissieu
L'assemblée générale du chimiste RHODIA du 23 juin va donner lieu à un affrontement. L'essentiel du débat tourne actuellement autour de l'attitude de RHODIA face à son premier actionnaire, Sanofi-Aventis (15,3 % du capital), héritier de l'ancienne maison mère Rhône-Poulenc. Les actionnaires de RHODIA exigent que Sanofi-Aventis reconnaisse ses obligations en matière de financement des retraites des salariés du groupe et de dépollution des anciens sites industriels.
Officiellement, la direction de RHODIA réclame à Sanofi-Aventis 570 millions d'euros dans le cadre d'une procédure d'arbitrage au titre des retraites et de l'environnement. Pour sa part, l'actionnaire minoritaire, Hughes de Lasteyrie, qui a porté plainte sur des bases pénales, réclame 2,8 milliards d'euros pour le compte de RHODIA.
L'Association des actionnaires minoritaires (Adam), menée par Colette Neuville, et l'investisseur Hughes de Lasteyrie, à travers sa société Valauret, jugent que la timidité de la demande d'indemnité de RHODIA provient des liens trop étroits entre les administrateurs de RHODIA et de Sanofi-Aventis.
L'Adam et Valauret réclament donc en particulier la révocation de Yves-René Nanot de son poste d'administrateur et donc de président du groupe (« résolution A ») et le non-renouvellement du mandat de Jean-Pierre Clamadieu, directeur général mais véritable patron opérationnel du chimiste.
Pour notre part, nous jugeons que la présence d'Yves-René Nanot à la tête du groupe n'est pas opportune. Son rôle de caution lors de la période de renégociation de la dette avec les banques ne se justifie plus aujourd'hui. Surtout, le mépris hautain affiché par Yves-René Nanot vis-à-vis des revendications légitimes d'actionnaires minoritaires ruinés, lors de la dernière assemblée générale de RHODIA, mérite d'être sanctionné. Nous recommandons donc de voter pour la résolution A.
En revanche, Jean-Pierre Clamadieu, qui a prouvé depuis dix-huit mois sa capacité à prendre les mesures de restructuration qui s'imposaient après la situation catastrophique laissée par son incompétent prédécesseur Jean-Pierre Tirouflet, mérite d'obtenir un poste de président plein et entier. Nous recommandons donc de voter pour la onzième résolution, qui renouvelle le mandat de Jean-Pierre Clamadieu.
L'issue de l'assemblée dépendra en partie du rôle du laboratoire pharmaceutique Sanofi-Aventis. Il n'est pas certain qu'il puisse exercer la totalité de ses droits de vote, et l'on ne sait pas d'ailleurs exactement dans quel sens sera orienté son vote, même s'il est probable qu'il soutienne l'actuelle direction.
Par ailleurs, nous recommandons de voter contre la 18e résolution, qui autorise la suppression des droits préférentiels de souscription en cas d'augmentation de capital.
Le titre RHODIA a repris quelques couleurs ces derniers jours. Cependant, nous ne modifions pas notre attitude fondamentale de grande prudence. Comme nous l'anticipions, en normes comptables IFRS, les capitaux propres de RHODIA sont devenus négatifs à hauteur de 546 millions, face à 2,3 milliards de dettes financières. Ramener les capitaux propres à zéro - ce qui n'est pas une obligation légale à court terme mais sera inévitable à moyen terme - entraînerait une dilution de 58 % pour les actionnaires actuels.
Comp. B , SRD ; code FR0000120131 (RHA) ; cotation Continu ; cours au 16/06 1,57 (10 F) ; cours extrêmes sur un an 0,88-1,94 ; BNPA 2004, 2005 et 2006 estimés -0,99, -0,19 et 0,07 ; PER 2004, 2005 et 2006 estimés NS, NS et 19,58 fois ; rendement nul ; moyenne quotidienne des transactions 6.808.000 titres ; capitalisation boursière 979 M ; activité principale Chimie de spécialités.
Analyse technique Tendance → Supports 1.53-1.2 Résistances 1.63-1.8
VE courante /
CA 2003 PER
2005 Rend. global
2005 Variation en %
sur la semaine Variation
en 12 mois
Air Liquide 2,04 18,76 2,58 -0,3 % +6,6 %
Clarins 2,10 24,04 1,45 +5,1 % -4,5 %
Rhodia 0,65 NS nul +7,6 % +44,4 %
Sanofi-Aventis 11,47 15,88 2,00 -5,7 % +24,4 %
Transgène 12,22 NS nul -5,3 % -19,8 %
Visiodent 0,70 6,58 nul +1,1 % +17,1 %
NOTRE CONSEIL
RESTER A L'ECART
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mareva
tnu ???????
je ne trouve pas
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mareva
merci mareva
» je ne trouve pas
tout a fait
j'ai du manger trop de picodons
ou abuser du cabardes qui allait si bien avec
un grand merci