BVD
On ne devrait pas être loin d'un incident diplomatique...
L'Etat polonais, qui fait partie de l'Europe, signe une promesse de vente mercredi et revient sur sa signature et donc sa parole le lendemain.
L'Etat polonais définit une procédure de privatisation qui est respectée à la lettre par Belvédère, la signature de la promesse de vente en étant la preuve.
Il ne restait donc plus qu'à satisfaire au passage devant la Commission de la Concurrence pour officialiser la transaction.
Il est donc évident qu'il y a collusion entre CEDC et les instances de privatisation polonaises. Pour preuve l'erreur de CEDC d'avoir reproduit le communiqué du Trésor polonais à la lettre 2 heures avant la publication officielle dudit communiqué par le Trésor polonais lui-même !
Oui, vous avez bien lu. Cela laisse rêveur de l'importance de la collusion.
Donc, en conclusion, Belvédère ne peut que bénéficier de la situation. Pour les raisons suivantes :
1. L'incident devrait se régler au plus haut niveau des états français et polonais.
2. Si Belvédère va devant la Cour Européenne de Justice, ses chances de victoire sont très élevées.
3. Si l'Etat polonais persiste à relancer le processus, il devra certainement être contraint de verser de fortes indemnités à Belvédère pour avoir abandonné sa promesse de vente. En France, c'est au moins 10 % du montant de la transaction, faites le calcul...
4. Si CEDC veut remporter l'affaire, il devra faire une meilleure proposition que Belvédère. Il n'est pas certain du tout qu'il en ait les moyens financiers.
Donc, pour moi, je pense que Belvédère aura gain de cause et que ceci n'est qu'un fâcheux contretemps.
Connaissant la ténacité de Jacques ROUVROY et de son associé, je pense que l'américain repartira la queue entre les jambes et que l'Etat polonais devra revenir sur sa décision s'il ne veut pas être totalement discrédité au sein de l'Europe dans laquelle il vient tout juste d'entrer.