Belvedere : en négociation exclusive pour acquérir Bialystok !

26/05/2005 - 10h02



(Boursier.com) - L'action Belvedere bondit de plus de 11% ce matin au-dessus des 120 Euros, au plus haut depuis près de 7 ans en bourse de Paris. Une seule explication : le groupe est quasiment assuré d'être l'heureux vainqueur du processus de privatisation de la distillerie polonaise Bialystok.

L'annonce a été faite hier soir par le Trésor polonais nous a été confirmée ce matin par le président de Belvedere Jacques Rouvroy. Le Trésor polonais est entré en négociation exclusive avec Belvedere pour la cession de 61% du capital de Bialystok. Les deux autres candidats qui étaient CEDC et Polmos Lublin sont donc écartés.

Aucun élément de prix n'est encore communiqué à ce stade, puisque certains éléments juridiques restent à régler avant le choix définitif du gouvernement polonais, attendu très prochainement.

Le groupe Belvedere communiquera donc au sujet de cette acquisition majeure une fois ces éléments annexes réglés

--
mareva

c'est bien ce que je pensais : rien n'est encore acquis; Je trouve extrèmement fantaisiste voir digne d'incompétence, la déclaration du PDG de BVD sur leur site.
Perso à l'écart de ce type de société publiant leur communiqué comme un résultat de foot

Achat spéculatif
RETENU POUR BIALYSTOK EN POLOGNE
Belvédère serait entré en négociations exclusives pour une durée de 96 heures dans le cadre de la privatisation de Bialystok. Le marché apprécie.

C'est par un communiqué émanant de CEDC, concurrent de Belvédère dans le cadre de la privatisation du polmos de Bialystok en Pologne, que l'on apprend que le groupe français a été retenu par les autorités du pays. L'Etat polonais est ainsi entré en négociations exclusives, pour une période de 96 heures avec Sobieski Distribution, filiale de Belvédère, pour l'acquisition de 61% de la maison de vodkas. Selon CEDC, le Français doit encore obtenir l'aval des autorités antitrust du pays, CEDC faisant valoir dans son communiqué que la part de marché de Belvédère s'établirait en effet à environ 53%, alors que le seuil est fixé en Pologne à 40%.

Récemment, Belvédère estimait que le nouvel ensemble réaliserait un chiffre d'affaires supérieur à 750 millions, pour un résultat net supérieur à 20 millions d'euros.

Le titre bondit de près de 12% à 121,60 euros, dépassant actuellement notre objectif de 120 euros. Au delà de ce seuil, l'achat devient spéculatif.

--
mareva

» c'est bien ce que je pensais : rien n'est encore acquis; Je trouve
» extrèmement fantaisiste voir digne d'incompétence, la déclaration du PDG
» de BVD sur leur site.

J'apprécie beaucoup que le pdg dialogue avec ses petits actionnaires sur le forum de la société et qu'il perde du temps à informer ces mêmes petits actionnaires. Il y en a tellement d'autres qui ne s'en soucient absolument pas en réservant leur temps et leurs attentions aux gérants de fonds que cette exception mérite d'être soulignée. En contre-exemple, j'ai parlé récemment de Carrère en soulignant que je n'aimais pas du tout cette attitude méprisante à l'égard des petits.

» Perso à l'écart de ce type de société publiant leur communiqué comme un
» résultat de foot

Les résultats de foot sont les résultats d'une compétition. Il y avait trois finalistes et il y a un vainqueur. Je ne vois pas le problème. Plus tard on étudiera de près si la victoire ne s'est pas faite à un coût trop élevé. Pour l'instant on savoure (avec modération bien sûr)!

--
jean-marie

ce qui sera intéressant de connaitre c'est la future rentabilité de l'ensemble....

Absolument Ayrton !

De plus il faudra connaitre les conditions d'achat et le prix. Les 61% n'ont pu etre financé qu'avec l'aide de CLF. je pense que BVD a du déboursé au bas mot + de 140 M€.

» ce qui sera intéressant de connaitre c'est la future rentabilité de
» l'ensemble....

Le Palmos seul a réalisé 8.8 M€ de RN en 2003 et 15.7 M€ en 2004
http://www.retailpoland.com/next.php>id=17607

+tot attrayant tout cela.

Cordialement, JF

Une étude devrait sortir sous peu validant des synergies montrueuses entre BIA et BVD de l'ordre de 80M€ de REX par an !
De quoi vous encourager à rentrer sur la valeur...
Avec LTAN et PNS, ces 3 valeurs me permettent vraiment de dormir tranquille et d'engranger des PV régulières!

Le communiqué de CEDC, notre adversaire américain, mauvais perdant, dont le cours de Boure est à la ramasse, vise à laisser penser que nous n'avons pas les moyens de payer cette acquisition.

Et que par conséquent, le Trésor Polonais va reprendre dans 4 jours les négociations avec lui. Il ne s'agit pas de 4 jours mais d'une semaine...

Laissons le rêver...

Sans pour autant, pour le moment dévoiler le montant de la transaction, vous aurez compris que nous avons payé le prix... L'enjeu en valait la peine et je vous expliquerai le moment venu pourquoi et surtout les formidables écononomies d'échelle que cette acquisition va apporter pour votre groupe.

Cela n'aurait pas été le cas pour CEDC. Il ne pouvait donc pas nous suivre sur le terrain financier. Et c'est là son amertume. C'est un cow-boy... Il ne sait pas perdre. Il dégaine dans tous les sens et pense qu'au final il n'y a plus qu'à compter les morts.

Cela ne marche pas avec Belvédère.. En bon français et polonais que nous sommes, on en a un peu plus dans la tête que lui...

En voulant cumuler les métiers de distributeur (CEDC 30% part de marché) et producteur (Bols 11% part de marché) il s'est mis à dos les 70% de la distribution Polonaise restante et ses marques Soplica, Bols, et Niagara sont maintenant boycottées par le marché...

Merci à lui de nous avoir fait ce cadeau.. !
Je ne voudrais pas être actionnaire de CEDC...!

Sachez que pour ce challenge que nous voulions gagner, nous ne sommes pas seuls dans cette aventure. Notre partenaire CL Financial a été irréprochable et s'est financièrement engagé avec des moyens énormes que nous n'avions pas, à nos côtés pour que Belvdère gagne la partie.

En votre nom et en notre nom, je remercie personnellement Lawrence Duprey, Président de CL Financial, Arnaud de Trabuc Dir. Général de Angostura pour leur soutien sans faille lors de cette phase finale délicate du tender.

Bien à vous,
Jacques ROUVROY