» On en parle...
» Le spécialiste des marchés ABC Arbitrage fait face à plus fort que lui
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» > ABC Arbitrage, société financière dont les traders sont habitués à
» jouer les écarts de cours, traverse une crise de confiance avec un titre
» qui a dévissé de 21 % depuis son plus haut niveau annuel de 3,12 euros,
» atteint les 13 et 14 janvier. Pourtant, rien ne laissait deviner une
» situation alarmante lors de la publication des résultats 2004 du 14 mars.
» Il apparaît toutefois que des cessions de titres ont été effectuées par
» l'actionnaire principal de la société, Grégoire Bouguereau, ainsi que par
» le président, Dominique Ceolin.
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» Ces cessions sont recensées depuis peu sur une base hebdomadaire par l'AMF
» (www.amf.france.org), donc en toute transparence.
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» Des allégements soutenus et répétés qui ont mis le feu aux poudres,
» notamment sur le forum de discussion de Boursorama.
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» Selon Dominique Ceolin, la plupart des titres qui ont été vendus (1,07 %
» du capital entre le 14 et le 24 mars) l'ont été dans le cadre d'un mandat
» de gestion, ce qui signifie que Grégoire Bouguereau cherche « en bonne
» gestion » à diversifier ses actifs.
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» Une stratégie rondement menée qui fait suite au versement depuis deux ans
» de copieux dividendes (assortis des derniers avoirs fiscaux) dont l'option
» de paiement en actions a entraîné une dilution de l'actionnariat.
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» Rien de fondamentalement inquiétant, mais aussi rien de très encourageant
» pour l'actionnaire minoritaire.
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» Sur le fond, la chute du cours de Bourse d'ABC Arbitrage marque la perte
» de son statut de « valeur de rendement », une image qui avait jusqu'ici
» contrebalancé la méconnaissance des investisseurs sur la teneur de ses
» activités.
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» Cultivant le goût du secret sur ses techniques d'intervention, la société
» paie aussi sans doute le prix de l'originalité, étant le seul arbitragiste
» coté à Paris.
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» Le retour en grâce d'ABC Arbitrage pourrait passer par une sortie du
» capital en bonne et due forme de Grégoire Bouguereau, par un rachat par
» les salariés, ou - à tout seigneur tout honneur... - par de meilleurs
» résultats. Il y a urgence, sinon l'action continuera à faire l'objet de
» violents arbitrages.
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