eramet par jdf
MATERIAUX DE BASE
Les conditions de marché favorables pour le nickel bénéficient à Eramet
Après avoir atteint des plus hauts niveaux historiques dans le courant de l'année, tirés par la forte croissance de la demande (provenant de Chine essentiellement) et par l'intervention des fonds spéculatifs, les cours des métaux non ferreux connaissent une période de consolidation, sur des niveaux élevés.
Ce que les opérateurs redoutent désormais, c'est que le ralentissement de l'économie chinoise prôné par les autorités gouvernementales de l'Empire du Milieu ne finisse par se traduire dans les faits. Auquel cas les déséquilibres constatés sur certains marchés des métaux de base pourraient se résorber.
Une inquiétude qui touche le nickel, et par ricochet le cours de Bourse d'Eramet. Pourtant, l'offre du métal du diable peine à s'ajuster à la demande, ce qui laisse supposer que les prix se maintiendront dans les mois qui viennent aux niveaux actuels. En effet, le déficit de minerai est estimé à 10.000 tonnes cette année, et entre 10.000 et 20.000 tonnes l'année prochaine. Et aucun des projets visant à créer de nouvelles capacités de production actuellement dans les cartons ne sera opérationnel avant la fin de 2006.
Si ce n'est celui d'Eramet, prévoyant l'augmentation de 25 % de la capacité de production de son usine de Doniambo, en Nouvelle-Calédonie. Sa réalisation suit en effet le calendrier prévu. Le groupe minier et métallurgique devrait être ainsi en mesure de produire entre 70.000 et 75.000 tonnes de minerai l'année prochaine, contre 60.000 tonnes actuellement. De surcroît, une grande proportion des tonnes supplémentaires futures est d'ores et déjà vendue à des sidérurgistes chinois.
Dans ce contexte, la branche nickel, première contributrice aux résultats et véritable poumon du groupe, continuera d'enregistrer encore en 2005 des performances en tout point remarquables. Même si elles pourraient se révéler légèrement inférieures à celles réalisées au premier semestre (41,5 % de marge opérationnelle). Parallèlement, le redressement de la division manganèse devrait se poursuivre, porté par la croissance de la production mondiale d'aciers au carbone. C.S.
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mareva
latecoere
AERONAUTIQUE
EADS et Latécoère offrent une bonne visibilité jusqu'en 2007
Evoluant selon des cycles de trois à quatre ans, le secteur aéronautique a montré, en 2004, des signes de reprise après avoir touché en 2003 un point bas. Cette nouvelle phase de croissance devrait s'accélérer en 2005 et perdurer au moins jusqu'en 2007, eu égard à l'amélioration du trafic aérien et à la montée en puissance des programmes phares de l'A380, de l'A400M ou encore du 7E7. EADS, Boeing et Dassault Aviation prévoient d'augmenter leurs cadences de production à partir de l'an prochain, ce qui devrait soutenir l'activité des équipementiers Zodiac, Snecma ou encore Latécoère. Parmi nos valeurs préférées, EADS offre l'un des potentiels de rebond les plus élevés. Au-delà de l'augmentation des ventes dans l'aviation civile et de son essor dans la défense, les résultats du consortium européen devraient sensiblement s'améliorer à partir de 2006, grâce aux restructurations engagées dans l'aviation civile et dans le spatial. EADS reste l'un des titres les moins chers du secteur. Sa valeur d'entreprise représente tout juste la moitié du chiffre d'affaires (32 milliards d'euros), contre 0,8 fois pour la moyenne du secteur. Le titre dispose aussi d'un caractère spéculatif lié au rôle central que le groupe pourrait jouer dans la concentration du marché aéronautique en Europe. Autre valeur favorite, Latécoère dispose aussi d'une bonne visibilité sur ses perspectives de croissance. Après une hausse de ses ventes attendue autour de 20 % cette année (plus de 235 millions d'euros), le fabricant d'éléments de fuselage et de portes d'avions anticipe une progression supérieure à 10 % de son activité en 2005. En Bourse, Latécoère se négocie à seulement 8,9 fois notre estimation de bénéfice net pour 2005 (3,48 euros par action). Par ailleurs, le groupe présente un attrait spéculatif en raison de son profil opéable (le flottant s'élève à 70 % du capital). Enfin, le rendement est attrayant. Latécoère distribue chaque année près d'un tiers de ses bénéfices. Sur la base du résultat net estimé en 2004 de 16,76 millions d'euros, on peut anticiper un dividende 0,9 euro par action, faisant ressortir un rendement net de 2,6 %. C.D.
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les encres : zut 2 que j'ai plus
CHIMIE
Notre préférence va à Encres Dubuit et BASF
Après trois années d'une crise très violente, la production chimique repart dans le monde en volume, permettant aux entreprises de passer des hausses de prix. En France, l'Union des industries chimiques anticipe une augmentation de 1,6 % de la production en volume en 2004, et de 3,2 % en 2005. Logiquement, cette reprise serait plus forte dans les produits de base, plus sensibles aux cycles, que dans la chimie de spécialités. Le choix de valeurs chimiques à la Bourse de Paris est limité. Le champion national Rhodia a connu de forts mouvements spéculatifs ces derniers jours. Cependant, le bilan du groupe reste trop lourdement chargé (2 milliards de dettes financières nettes face à 0,59 milliard de capitaux propres) et le retour aux bénéfices n'est pas attendu avant 2007, ce qui nous conduit à rester très prudents sur ce dossier. La capitalisation boursière représente deux fois la valeur des fonds propres.
Pour leur part, les petits chimistes français de spécialités cotés en Bourse sont peu dépendants des cycles. Leurs performances sont essentiellement liées à celles de leurs clients ou à la situation spécifique de chaque société. Nous restons ainsi positifs sur Quadrimex pour profiter du recentrage de l'activité et sur Orapi en raison du dynamisme de sa stratégie.
Nous conseillons plus particulièrement d'acheter Encres Dubuit, sur repli sous 12 euros, pour profiter du rebond des ventes d'encres pour produits électroniques. Celles-ci représentent un quart des ventes de la société, mais ce sont elles qui étaient la cause de ses difficultés depuis 2001. Leur rebond marque donc un tournant très positif. Nous attendons la remontée de la marge nette de 7,8 % en 2003 à 8,4 % cette année. La société présente une rentabilité remarquablement élevée pour le secteur de la chimie, ainsi qu'un beau rendement net de 4,6 %.
Quelques grands groupes chimiques étrangers sont également cotés à la Bourse de Paris : Du Pont de Nemours, Dow Chemical, ICI, BASF, Bayer. Notre préférence va à BASF, qui vient de publier des résultats trimestriels meilleurs que prévu, grâce notamment à son intégration en amont, qui lui permet de profiter de la hausse des prix du pétrole. S.d.B.
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en une autre : gerard perrier
EQUIPEMENTS ELECTRIQUES
Schneider et Gérard Perrier Industrie offrent un bon potentiel
Si l'on s'en réfère aux schémas traditionnels, les investisseurs devraient commencer à arbitrer leurs positions en faveur des valeurs cycliques « tardives », c'est-à-dire dont l'activité redémarre après celles axées sur les matériaux de base. A mesure que la tendance au ralentissement économique s'affirme sur le marché, il est en outre préférable de miser sur des secteurs moins risqués, aux performances plus durables et plus solides. C'est notamment le cas du secteur des biens d'équipement électriques, dont les perspectives paraissent favorables. Schneider Electric, qui a connu une croissance organique très honorable de 8,7 % au troisième trimestre, constate justement une amélioration de ses marchés en Amérique du Nord, avec des relais de croissance toujours solides en Asie. Les dirigeants du groupe ont indiqué qu'ils anticipaient une progression de 17 à 18 % du chiffre d'affaires pour l'ensemble de 2004, et confirmé un objectif de croissance d'au moins 25 % pour le résultat opérationnel. La marge d'exploitation passerait ainsi de 11,5 à 12,5 %. Soit l'une des meilleures rentabilités du secteur. De fait, si ces prévisions sont déjà anticipées par la Bourse, les perspectives pour 2005 nous semblent encore insuffisamment valorisées. D'ailleurs, le titre Schneider n'a gagné que 4 % depuis le début de l'année. C'est encore plus vrai pour Gérard Perrier Industrie, un « petit Schneider » coté au Second Marché dont l'activité est en pleine reprise, et qui a en outre l'avantage de n'être pas exposé au dollar. Le titre, jusqu'alors plutôt oublié des investisseurs, enregistre une belle performance boursière depuis le début de l'année, avec un gain de 70 %. Mais ce n'est pas fini. Le marché le valorise actuellement 11,6 fois le résultat net attendu pour 2004, ce dernier devant faire apparaître une marge nette d'au moins 6 %. En appliquant à 2005 ce niveau de valorisation très raisonnable, compte tenu du profil du groupe, nous sommes une nouvelle fois conduits à relever notre objectif de cours, qui atteint désormais 49 euros.
R.M
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» AERONAUTIQUE
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» EADS et Latécoère offrent une bonne visibilité jusqu'en 2007
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» > Evoluant selon des cycles de trois à quatre ans, le secteur aéronautique
» a montré, en 2004, des signes de reprise après avoir touché en 2003 un
» point bas. Cette nouvelle phase de croissance devrait s'accélérer en 2005
» et perdurer au moins jusqu'en 2007, eu égard à l'amélioration du trafic
» aérien et à la montée en puissance des programmes phares de l'A380, de
» l'A400M ou encore du 7E7. EADS, Boeing et Dassault Aviation prévoient
» d'augmenter leurs cadences de production à partir de l'an prochain, ce qui
» devrait soutenir l'activité des équipementiers Zodiac, Snecma ou encore
» Latécoère. Parmi nos valeurs préférées, EADS offre l'un des potentiels de
» rebond les plus élevés. Au-delà de l'augmentation des ventes dans
» l'aviation civile et de son essor dans la défense, les résultats du
» consortium européen devraient sensiblement s'améliorer à partir de 2006,
» grâce aux restructurations engagées dans l'aviation civile et dans le
» spatial. EADS reste l'un des titres les moins chers du secteur. Sa valeur
» d'entreprise représente tout juste la moitié du chiffre d'affaires (32
» milliards d'euros), contre 0,8 fois pour la moyenne du secteur. Le titre
» dispose aussi d'un caractère spéculatif lié au rôle central que le groupe
» pourrait jouer dans la concentration du marché aéronautique en Europe.
» Autre valeur favorite, Latécoère dispose aussi d'une bonne visibilité sur
» ses perspectives de croissance. Après une hausse de ses ventes attendue
» autour de 20 % cette année (plus de 235 millions d'euros), le fabricant
» d'éléments de fuselage et de portes d'avions anticipe une progression
» supérieure à 10 % de son activité en 2005. En Bourse, Latécoère se négocie
» à seulement 8,9 fois notre estimation de bénéfice net pour 2005 (3,48 euros
» par action). Par ailleurs, le groupe présente un attrait spéculatif en
» raison de son profil opéable (le flottant s'élève à 70 % du capital).
» Enfin, le rendement est attrayant. Latécoère distribue chaque année près
» d'un tiers de ses bénéfices. Sur la base du résultat net estimé en 2004 de
» 16,76 millions d'euros, on peut anticiper un dividende 0,9 euro par action,
» faisant ressortir un rendement net de 2,6 %. C.D.
Valeur que j'aime bien avec un fort passé historique
une étude quelque peu différente ex le BNA pour 2005
Rappelons que la structure
financière relativement lourde (gearing de 180%) inhérente à ce type
dactivité (financement des programmes de développement préalablement au
lancement de nouveaux modèles, cf. A 380 et Falcon 7X), pénalise la
valorisation avec une consommation de free-cash dici à 2006.
sur le plan graphique elle au plus haut de tous les temps. Si les avions vont de plus en plus haut et de plus en plus vite les arbres ne montent pas jusqu'au ciel ( devise tout à fait personnelle )
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