Le chiffre d’affaires du premier semestre 2004, en augmentation de 23 % par rapport au premier semestre 2003, se situe à 22,7 M€ contre 18,5 M€. Cette progression est due pour l’essentiel à la forte croissance des ventes de climatiseurs. Nos ventes de cheminées, poêles, foyers-inserts et chauffages électriques ont progressé plus modestement.
Cette évolution du mix-produits a cependant pesé sur la rentabilité du premier semestre, la marge des produits de négoce étant inférieure à celle des produits fabriqués. Par ailleurs, des modifications importantes de l’organisation de notre outil de production ainsi que des mises en route de nouveaux équipements industriels ont momentanément atténué notre efficience et engendré des frais supplémentaires. Nos marges ont en outre souffert de la hausse spectaculaire des coûts de certaines matières premières (acier, fonte,…).
Ces différents éléments induisent un résultat d’exploitation de – 1 552 K€, à comparer à – 1 262 K€ l’année précédente.
Le résultat financier s’améliore de 186 K€, passant de – 129 K€ à + 57 K€, due principalement à des gains de change.
Le résultat exceptionnel se situe à 39 K€ en 2004. En 2003, il était de 438 K€ (pour mémoire un événement ponctuel positif de 728 K€ l’avait amélioré de façon significative).
Le résultat net passe de – 953 K€ en 2003 à – 1 457 K€ en 2004. Corrigé de l’événement exceptionnel précité, le résultat 2003 aurait été de – 1 681 K€, sur cette base le résultat net du premier semestre 2004 s’améliore de 224 K€, soit de 13 %.
Il convient de noter que la saisonnalité de notre activité conduit structurellement à un résultat semestriel déficitaire : en effet, le chiffre d’affaires réalisé sur le premier semestre ne représente habituellement que 40 % du chiffre d’affaires annuel, alors que les charges d’exploitation sont quasi linéaires sur l’année.
Compte tenu d’un carnet de commandes satisfaisant à ce jour, notre société pense conserver une partie de l’augmentation des ventes du premier semestre et ainsi terminer l’année sur un chiffre d’affaires en progression par rapport à 2003. Le résultat global de l’entreprise devrait, comme à l’accoutumée, se rétablir positivement suite au poids plus important des ventes de produits de fabrication sur le second semestre.
La structure financière a permis d’autofinancer les investissements et reflète l’activité du semestre, avec une hausse des stocks des matières premières et marchandises, ainsi que des encours clients dont l’évolution est en ligne avec l’augmentation du chiffre d’affaires.