le JDF du WE : MRM, la chouchoute de tindille :)
Ce fabricant forézien de textile (velours) et de câbles a redressé ses comptes au premier semestre 2004. En dépit d'une baisse de 10,2 % de son chiffre d'affaires, lié principalement à la baisse du dollar vis-à-vis de l'euro, ses résultats sont en nette amélioration. La perte d'exploitation s'est réduite de 2,66 millions d'euros à 0,98 million d'euros. Le résultat net reste négatif de 428.000 euros, mais la perte nette a été divisée par plus de sept en un an.
MRM explique l'évolution de ses comptes par le redressement de ses filiales française et mexicaine. Cette dernière a fait l'objet de restructurations au cours des exercices 2002 et 2003 (fermeture de magasins, réduction des effectifs), qui avaient alors affecté les comptes.
Pour l'ensemble de cette année, et pour le quatrième exercice consécutif, la direction anticipe une perte nette comprise entre 500.000 et 800.000 euros, contre une perte de 4,8 millions d'euros en 2003. Pour notre part, nous tablons sur un déficit de l'ordre de 700.000 euros et un retour aux profits en 2005. Notre estimation de bénéfice net pour l'an prochain (600.000 euros) est capitalisée 12,9 fois en Bourse, ce qui est en ligne avec la moyenne du secteur. Les autres ratios boursiers démontrent, en revanche, une sous-valorisation de MRM. La valeur d'entreprise représente seulement 12 % du chiffre d'affaires attendu pour 2004, contre 80 % en moyenne dans le secteur. La société capitalise à peine 7,6 % le montant de ses actifs corporels (terrains, matériels) inscrits dans les comptes. La décote par rapport à l'actif net comptable (75 euros par action) s'élève, en outre, à 85 %.
Nous avions précédemment conseillé de rester à l'écart de MRM en raison de l'aggravation des pertes. Nous recommandons à présent d'acheter la valeur à titre spéculatif pour jouer le redressement des comptes et la réduction de la décote par rapport aux fonds propres. Notre premier objectif de cours est de 15 euros.
tiens, quand on parlait de salvepar
Salvepar semble bien avoir choisi le bon train en participant à hauteur de 12 millions d'euros à l'acquisition par Faiveley de l'équipementier ferroviaire scandinave Sab Wabco, une opération chaudement accueillie par les investisseurs.
D'autant que Salvepar a par ailleurs annoncé la cession, pour 12,1 millions d'euros, de sa participation de 10,7 % dans le capital de Crometal, engrangeant au passage une plus-value de quelque 3,3 millions d'euros.
Ces opérations, après la cession partielle de ses parts dans le transporteur Géodis, sont le signe d'une volonté d'animer le portefeuille de participations. Elles éloignent quelque peu le spectre d'un retrait de la cote de la part de l'actionnaire majoritaire la Société Générale. L'un et l'autre des scénarios nous semblent en tout état de cause dignes d'intérêt pour l'investisseur.
NOTRE CONSEIL
nous confirmons notre conseil d'achat spéculatif, avec un objectif de cours porté à 100 euros, qui présente une décote de 11 % par rapport à l'actif net réévalué, que nous estimons à 112 euros par action après détachement de l'acompte sur dividende de 4 euros par titre au mois de décembre (codes : FR0000124356 SY ; PM).
qq maigres lignes sur une chouchoute de nathalie
st dupont
Les comptes du premier semestre resteront déficitaires
Le spécialiste des briquets et stylos de luxe a profité de la publication de son chiffre d'affaires du premier semestre de son exercice 2004/2005, clos le 31 mars prochain (en hausse de 3,6 %, à 40,6 millions d'euros, et de 5,7 %, à taux de change constant) pour donner une indication sur la rentabilité pendant cette période. La direction précise que le résultat net restera déficitaire, la perte devant s'inscrire en diminution « de l'ordre de 10 % », par rapport à celle de 2,8 millions d'euros enregistrée un an plus tôt.
Elle prévoit malgré tout un redressement de la situation au deuxième semestre, grâce au lancement de nombreux produits.
NOTRE CONSEIL
rester à l'écart. L'accélération des investissements et l'évolution défavorable des taux de change vont peser sur la rentabilité à court terme (codes : FR0000054199 ; DPT, SM)
une valeur à moi, cette fois : plastiques du val de loire
L'horizon s'éclaircit pour ce spécialiste de la plasturgie. En repli depuis trois exercices consécutifs, l'activité de PLASTIQUES DU VAL DE LOIRE a renoué en 2003/2004 avec la croissance. Au 30 septembre dernier, les facturations annuelles se sont ainsi inscrites à 163,4 millions d'euros, en hausse de 1,7 %.
La présence diversifiée du groupe dans plusieurs branches industrielles a été payante. La belle progression de 7,9 % de son activité principale de fabrication de pièces plastiques pour l'automobile (34 % des facturations globales) et l'augmentation de 5,4 % des ventes de la division électronique grand public (28 % des facturations globales) ont ainsi compensé la nouvelle baisse de régime enregistrée dans la téléphonie. Le chiffre d'affaires de cette branche a encore reculé de 20,6 %, pour revenir à 11,4 millions d'euros (7 % des recettes globales, contre 9 % en 2002/2003).
Toutefois, le plasturgiste a abaissé ses prévisions de résultat pour l'exercice 2003/2004 en raison principalement du lancement de la nouvelle génération de téléviseurs à écran plat. Les coûts d'adaptation des machines de production et des moules devraient ponctuellement affecter la rentabilité. La direction du groupe escompte dorénavant une marge nette légèrement au-dessous de sa fourchette initiale de prévisions, comprise entre 4 et 5 %. A partir d'une rentabilité identique à celle dégagée en 2002/2003 (3,8 %), le résultat net 2003/2004 pourrait s'établir à 6,42 millions d'euros.
PLASTIQUES DU VAL DE LOIRE communiquera ses objectifs pour 2004/2005 à l'occasion de la présentation de ses résultats annuels, le 15 décembre prochain. Sous réserve d'une poursuite de la reprise de l'économie, le groupe indique déjà qu'il espère porter la marge nette entre 4 et 5 % au titre de l'exercice en cours, ce qui correspondrait, sur la base d'une hausse modérée estimée à 2 % du chiffre d'affaires (166,7 millions d'euros), à un résultat net de 7,5 millions d'euros. L'amélioration de la productivité repose aussi sur la délocalisation de la production. Déjà installé en Pologne et en Roumanie, le plasturgiste a mis en exploitation un site de fabrication en Espagne en juin dernier. A l'horizon de 2005, la part de la production réalisée à l'étranger pourrait atteindre près de 30 %, contre 22 % actuellement.
La fragilité de la reprise économique brouille encore la visibilité sur le potentiel de redressement de PLASTIQUES DU VAL DE LOIRE en 2004/2005. Le renchérissement des matières premières, dont le poids représente entre 30 et 35 % du chiffre d'affaires, pourrait aussi s'avérer pénalisant pour les résultats, même si, pour le moment, le groupe réussit encore à répercuter automatiquement la hausse des coûts sur ses prix de vente.
Nous continuons à rester positifs sur le titre, qui reste bon marché. PLASTIQUES DU VAL DE LOIRE se négocie à seulement 7,7 fois notre estimation de résultat net attendu pour l'exercice 2004/2005 (2,77 euros par action) et décote de 23 % par rapport aux fonds propres, estimés à 78 millions d'euros à fin septembre. Par ailleurs, sa valeur d'entreprise représente moins de 0,4 fois l'activité enregistrée en 2003/2004. Enfin, le titre conserve un attrait spéculatif lié à une possible évolution à terme du capital, contrôlé majoritairement par la famille Findeling (63,51 % du capital et 77,95 % des droits de vote). Notre premier objectif de cours est maintenu à 26 euros.
supra, on en a souvent parlé ici
Après six ans de quasi-stabilité (entre 5 et 6,5 euros), l'action de ce fabricant alsacien de cheminées, de poêles à bois et à mazout ainsi que de chauffages électriques (marques Richard Le Droff et SUPRA) s'est brusquement réveillée en 2004. Depuis le début de l'année, le cours a grimpé de 50 %, pour culminer actuellement à 10,5 euros.
A l'origine de ce rebond, la présence du groupe dans la vente de climatiseurs. Depuis la canicule observée au cours de l'été 2003, cette activité secondaire (30 % des ventes totales) dope la croissance des recettes. Sur les six premiers mois de l'année, SUPRA a ainsi enregistré, grâce au dynamisme de cette division, une progression de 23 % de son activité, qui s'est établie à 22,7 millions d'euros.
SUPRA espère conserver un peu de cette avance au second semestre. Au cours de cette période, son activité historique de fabrication de systèmes de chauffage (70 % des facturations totales) devrait assurer l'essentiel des recettes. Au troisième trimestre, les ventes ont continué de progresser à un rythme soutenu de 18,2 %, portant le chiffre d'affaires sur neuf mois à 38,8 millions d'euros, en hausse de 20,18 %.
Pour l'ensemble de l'exercice, SUPRA anticipe un niveau des ventes supérieur à celui de l'année passée (47,07 millions d'euros). Seul bémol, la montée en puissance de l'activité de vente de climatiseurs dans le chiffre d'affaires global de SUPRA risque d'engendrer un tassement de sa rentabilité. Cette division est en effet moins créatrice de valeur que la branche de fabrication de cheminées. Nous prévoyons un chiffre d'affaires de 48 millions d'euros et un résultat net de 1,15 million d'euros (+ 3,3 % par rapport à 2003) d'ici à la fin de l'année.
La visibilité sur les perspectives de développement de la société est plus limitée en 2005, la direction ne communiquant pas de prévision pour cette période. Il faut dire que l'activité reste très sensible aux conditions météorologiques. C'est sans doute pour cette raison que les ratios de valorisation du titre sont historiquement faibles. L'équipementier se négocie à moins de 9 fois nos estimations de résultats pour 2004 et 2005, estimés respectivement à 1,15 euros et 1,27 euro par action.
En l'absence de versement de dividende, l'intérêt de la valeur est essentiellement spéculatif. On peut parier sur un retrait à terme de la cote de cette société, détenue à 72,1 % par la famille Blum, d'autant que la décote sur fonds propres ressort à près de 27 % et que la valeur d'entreprise représente seulement 38 % du chiffre d'affaires attendu pour 2004. A noter que la structure financière reste saine malgré une sensible augmentation de l'endettement, à la suite de l'achat de nouveaux équipements industriels. A fin juin, le montant des engagements auprès des banques s'établissait à 7 millions d'euros, soit 48 % des fonds propres. Notre premier objectif de cours est fixé à 14 euros.
et dans investir ?
et saurais-tu par hasard (ou par abonnement ) ce qu'il y a d'intéressant dans investir >
cordialement
publicjo
et dans investir ?
non. je n'ai pas d'abonnement et c'est pour ça que nous ne mettons jamais de leurs articles. ceci dit, je ne les aimes pas
et dans investir ?
» non. je n'ai pas d'abonnement et c'est pour ça que nous ne mettons jamais
» de leurs articles. ceci dit, je ne les aimes pas
et dans investir ?
» non. je n'ai pas d'abonnement et c'est pour ça que nous ne mettons jamais
» de leurs articles. ceci dit, je ne les aimes pas
et avec çà tu ne les aimes toujours pas > C'est vrai que cela fait quelques jours que nous en parlons
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UNE BELLE VALEUR DE RENDEMENT
Salvepar annonce la cession de ses parts dans Crometal au fonds américain East Jordan Steel Works. Parallèlement, la société annonce son entrée au capital de Faiveley Transport en investissant 12 millions d'euros.
Salvepar vient de conclure deux belles opérations financières. Le groupe a apporté sa participation dans Crométal (10,68%) au fonds américain East Jordan Steel Works qui a acquis les titres au prix unitaire de 61,60 euros. Salvepar récupère ainsi un montant brut supérieur à 12 millions d'euros alors que sa participation était valorisée dans ses comptes pour 8,85 millions.
Parallèlement, la société est entrée au capital de Faiveley Transport. Ce groupe, filiale de Faiveley, a racheté pour 310 millions d'euros financé pour 230 millions par endettement et pour 100,4 millions pa une augmentation de capital. La quasi totalité de cette levée de fonds a été réservée à Sagard (93,5 millions) mais à ce montant 12 millions proviennent de Salvepar.
Le groupe se retrouve donc avec des actions A, lui un conférant un dividende prioritaire, ce qui lui permettra de gonfler ses revenus dans les prochaines années.
En attendant, Salvepar distribuera, le 1er décembre prochain, un acompte sur dividende de 4 euros. Au cours actuel (84,70 euros), le rendement net s'élève à 4,7%.
Salvepar devrait réaliser une excellente année 2004 et son entrée au sein de Faiveley Transport devrait lui assurer, normalement des revenus récurrents (versement de dividendes). Compte tenu de la qualité de la gestion de la société de portefeuille et du coupon distribué, nous repassons à l'achat sur la valeur dans une optique de moyen terme.