Bonsoir,

Je suis toujours très liquide; mes trois premières lignes sont dans l'ordre
MRM, Groupe Gascogne et Sport Elec.
Groupe Gascogne est encore selon moi à des niveaux d'achat.
Plusieurs bureaux d'étude commencent à publier des notes disant que les small
caps ne sont plus spécialement bon marché dans les cours actuels.
Plus de la moitié des portefeuilles "The Bull" sont en hausse de plus de 20%
en deux mois de jeu.
Alors que faire >
C'est frustant de garder 70% du portefeuille en cash et de voir les cours monter.
C'est néanmoins l'attitude que j'ai décidé d'adopter en attendant de pouvoir saisir de réelles opportunités qui arriveront tôt ou tard...

Bonne soirée.
Merci encore à RV pour cet excellent forum et pour les tableaux de ratios qui sont une vraie mine d'or.

François.

Bonsoir François,

» Je suis toujours très liquide; mes trois premières lignes sont dans
» l'ordre
» MRM, Groupe Gascogne et Sport Elec.

Perso je suis à 80% liquide!
Sachant que vous êtes un chasseur de décotes, pourriez-vous nous donner une idée de celles-ci sur vos 3 valeurs >

» Groupe Gascogne est encore selon moi à des niveaux d'achat.
» Plusieurs bureaux d'étude commencent à publier des notes disant que les
» small caps ne sont plus spécialement bon marché dans les cours actuels.

Oui venant de gens (analystes) qui ne disent jamais de vendre pour 99% d'entre eux, c'est un signal fort!
Le lecteur avisé remarquera la surévaluation de nombreux actifs (immobilier, etc...). En attendant par exemple une éventuelle hausse des taux d'intérêts, je suis d'accord, il est assez difficile de garder une part conséquente de son portefeuille sur du cash qui ne rapporte rien ou presque rien. ;-( Mais je suis sûr que notre patience sera récompensée un jour ou l'autre.

»(...) Bonne soirée.

Bonne nuit.

» Merci encore à RV pour cet excellent forum et pour les tableaux de ratios
» qui sont une vraie mine d'or.

Je confirme.
WPM

» Bonsoir François,

A mon avis, il n'y a pas de raison d'être jamais liquide en totalité ou quasi totalité. En effet, être liquide est une position dont on est certain qu'elle ne rapportera rien.
Evidemment vous allez me dire, et ben voui, mais si ça baisse ! Et bien si ça baisse vous n'êtes pas sûrs de rentrer au bon moment, et si ça monte vous êtes frustrés. Aussi il me semble qu'il faut rester en permanence sur le marché, avec une frange de liquidité pour les bonnes affaires éventuelles, et avec le souci d'écrèmer les grosses plus-values. C'est un travail permanent d'horticulteur ou d'arboriculture. Je taille, j'élague, je reboute. Sans cesse, sans se relâcher, en cherchant tous les jours le relais aux bonnes affaires qu'on aura dénichées, et en ayant toujours le sentiment d'avoir le meilleur portif à l'instant considéré. Cela demande beaucoup de présence.

A la lumière du cas Hervé Bertrand qui a gagné de l'argent durant la période 2000-2002 (mais il n'est pas le seul), c'est cette méthode qui prévaut sur toutes les autres, parce qu'espérer connaître avec certitude le sens des marchés en général, et la durée de tel mouvement de hausse ou de baisse, est totalement illusoire (au moins chacun est d'accord là-dessus).

» Bonsoir,
»
» Je suis toujours très liquide; mes trois premières lignes sont dans
» l'ordre
» MRM, Groupe Gascogne et Sport Elec.

Pas d'avis sur MRM et Groupe Gascogne, mais un sur Sport Elec. C'est un avis de consommateur. Je sais bien que le marketing de cette société n'est pas si mauvais que cela. Avoir choisi Sophie Favier, puis Jean Galfione comme potiches de leur produit, semble une bonne idée, mais franchement les electro-stimulateurs c'est vraiment de la daube. J'ai fait bcp de sport à bon niveau, et je connais peu de sportifs qui prennent ce truc vraiment au sérieux. C'est bon pour les mémères en mal de cellulite. Ca c'est pour le point de vue (tout à fait subjectif je le reconnais).

Quand on regarde le bilan et qu'on lorgne sur les dernières nouvelles, c'est pas bandant (du muscle) non plus. Qu'est-ce qui peut faire croire qu'ils vont faire mieux> Y-a-t-il une nouvelles stratégie, un nouveau produit avec moins d'électrodes et plus de résultats qui vont porter la société vers des rivages de profit inconnus> Si oui, alors je comprends qu'on s'intéresse à ce machin (je suis dur), mais si non... je prends mon ballon de rugby et je botte en touche.

Voilà c'était un avis assez tranchant !!! et je suis prêt à entendre un son de cloche plus harmonieux, mais pour moi cette société me parait indigne d'un don.

Ceci dit des daubes poliorcétiques escaladant la roche Tarpéienne avec au coin de la lippe le cliquetis ravageur du sourire Colgate d'Adriana Karembeu, c'est vrai qu'actuellement il y en a pléthore, Victor... heu pardon Philippe !

» A mon avis, il n'y a pas de raison d'être jamais liquide en totalité ou
» quasi totalité. En effet, être liquide est une position dont on est
» certain qu'elle ne rapportera rien.
» Evidemment vous allez me dire, et ben voui, mais si ça baisse ! Et bien si
» ça baisse vous n'êtes pas sûrs de rentrer au bon moment, et si ça monte
» vous êtes frustrés. Aussi il me semble qu'il faut rester en permanence sur
» le marché, avec une frange de liquidité pour les bonnes affaires
» éventuelles, et avec le souci d'écrèmer les grosses plus-values. C'est un
» travail permanent d'horticulteur ou d'arboriculture. Je taille, j'élague,
» je reboute. Sans cesse, sans se relâcher, en cherchant tous les jours le
» relais aux bonnes affaires qu'on aura dénichées, et en ayant toujours le
» sentiment d'avoir le meilleur portif à l'instant considéré. Cela demande
» beaucoup de présence.

J'approuve sans réserves!

»
» A la lumière du cas Hervé Bertrand qui a gagné de l'argent durant la
» période 2000-2002 (mais il n'est pas le seul), c'est cette méthode qui
» prévaut sur toutes les autres, parce qu'espérer connaître avec certitude
» le sens des marchés en général, et la durée de tel mouvement de hausse ou
» de baisse, est totalement illusoire (au moins chacun est d'accord
» là-dessus).

Les portefeuilles que je gère ont baissé en 2000, 2001 et 2002 (je ne connaissais pas RV à cette époque ), mais beaucoup moins que les indices et dès la fin 2003 j'ai retrouvé le niveau d'avant 2000. Aujourd'hui ce niveau est largement dépassé et je suis toujours investi au delà de 85% (actuellement je dois avoir presque 15% de liquidités ce qui est exceptionnel!). Je tente aussi chaque jour de me rapprocher de ce qui serait le meilleur portif...

Au début des années 80, inquiet, j'avais tout liquidé et j'ai regardé la hausse passer pour réinvestir évidemment au mauvais moment: je n'ai jamais oublié cette leçon!

--
jean-marie

d'accord avec toi : voir discussion plus bas. il serait interessant que françois nous dise ce qui l'attire dans cette société

moi, je comprends. tout dépend de ses propres vecteurs d'investissement. pour françois, je ne pense pas que ce soit une méfiance vis à vis du marché, mais l'absence d'opportunités sur son "truc" à lui qui est la recherche de valeurs décotées. pour nathalie galois, c'est pareil pour la recherche de sociétés pouvant faire l'objet d'une recovery. sur le forum smallcaps, il a bien expliqué que viscéralement il ne peut pas acheter un titre au plus haut (je suis un peu pareil, mais je me soigne)
pour ma part, je suis liquide à 42% et dans mon cas , c'est beaucoup plus criticable. c'est mon coté timoré, prudent à l'extrème. c'est l'imperiosité de prendre mes bénéfices et le désir de tenter de dominer le marché.

» » Bonsoir François,
»
» A mon avis, il n'y a pas de raison d'être jamais liquide en totalité ou
» quasi totalité. En effet, être liquide est une position dont on est
» certain qu'elle ne rapportera rien.
» Evidemment vous allez me dire, et ben voui, mais si ça baisse ! Et bien si
» ça baisse vous n'êtes pas sûrs de rentrer au bon moment, et si ça monte
» vous êtes frustrés. Aussi il me semble qu'il faut rester en permanence sur
» le marché, avec une frange de liquidité pour les bonnes affaires
» éventuelles, et avec le souci d'écrèmer les grosses plus-values. C'est un
» travail permanent d'horticulteur ou d'arboriculture. Je taille, j'élague,
» je reboute. Sans cesse, sans se relâcher, en cherchant tous les jours le
» relais aux bonnes affaires qu'on aura dénichées, et en ayant toujours le
» sentiment d'avoir le meilleur portif à l'instant considéré. Cela demande
» beaucoup de présence.
»
» A la lumière du cas Hervé Bertrand qui a gagné de l'argent durant la
» période 2000-2002 (mais il n'est pas le seul), c'est cette méthode qui
» prévaut sur toutes les autres, parce qu'espérer connaître avec certitude
» le sens des marchés en général, et la durée de tel mouvement de hausse ou
» de baisse, est totalement illusoire (au moins chacun est d'accord
» là-dessus).

» moi, je comprends. tout dépend de ses propres vecteurs d'investissement.
» pour françois, je ne pense pas que ce soit une méfiance vis à vis du
» marché, mais l'absence d'opportunités sur son "truc" à lui qui est la
» recherche de valeurs décotées.

Je pense que cela est aussi mon cas. Si je ne trouve rien de vraiment décoté, je passe mon chemin. Why pay more>

9» » moi, je comprends. tout dépend de ses propres vecteurs d'investissement.
» » pour françois, je ne pense pas que ce soit une méfiance vis à vis du
» » marché, mais l'absence d'opportunités sur son "truc" à lui qui est la
» » recherche de valeurs décotées.
»
» Je pense que cela est aussi mon cas. Si je ne trouve rien de vraiment
» décoté, je passe mon chemin. Why pay more>

Oui, je comprends parfaitement ce raisonnement de bon sens, mais à la vérité il y a toujours des valeurs en retrait par rapport à leur plus haut alors que d'autres le touchent.

J'avais mené une étude (il serait intéressant de reprendre l'idée sur un plus vaste échantillonnage et à l'aide d'un outil informatique) sur un portif de valeurs choisies au hasard (panel de 10). A date fixe et sans consulter le fondamental de chaque valeur, j'arbitrais la plus surachetée pour la plus survendue (en inter-comparaison de chacune). 9 fois sur 10 (mais il aurait fallu le faire sur 100, voire sur 1000), l'arbitrage ainsi pratiqué donne des résultats supérieurs à l'évolution sans arbitrage du panel. Cela marche encore mieux pour un secteur précis.

Il me semble en particulier très intéressant actuellement de faire de l'arbitrage, selon ce principe, de SSII, secteur ayant le vent en poupe et en début de cycle. Non seulement on profitera de la montée du secteur, mais en arbitrant les valeurs sans considération de fondamentaux, on obtiendra des résultats meilleurs.