L'incurie des administrateurs de l'Etat n'a le plus souvent pour seule sanction qu'un peu plus de dettes, soit un impôt futur pour des contribuables pour l'essentiel pas encore nés qui auront à souffrir des gabegies assenties par les générations passées.
Le dernier défaut sur la dette souveraine française a eu lieu en 1797. On s'en rapproche à nouveau tranquillement, deux décennies, trois tout au plus, si le peuple ne va pas à plus de vertus. Il n'a aucune raison de réformer ses moeurs. Il est ignorant, a bonne conscience et s'est depuis longtemps accommodé à la servilité dans le confort. Les lendemains difficiles seront cruels.
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Graham