Le Belier : vendre
LE BELIER
Un manque de visibilité sur une activité en perte de vitesse.
Jérôme MARMET
A première vue, la baisse d'activité inattendue dont a été victime le fabricant de pièces en fonderie d'aluminium pour l'automobile au cours du quatrième trimestre 2004 présente tous les signes précurseurs d'un retournement de marché. Alors qu'elle avait progressé de 3,4 % et de 4,3 % au cours des deux trimestres précédents, l'activité de la société est restée pratiquement stable sur les trois derniers mois (- 0,2 %) en raison de reports de plusieurs commandes. En s'affichant par conséquent à 186,7 millions d'euros, le chiffre d'affaires annuel est légèrement inférieur aux prévisions initiales de la direction, qui tablait sur 188 millions d'euros. L'appréciation de l'euro compensant la hausse des prix de l'aluminium (ces derniers, libellés en dollars, sont généralement répercutés sur les prix de vente), la progression de l'activité sera finalement restée très modeste sur l'exercice : + 1,9 %. Et le premier trimestre 2005 ne devrait être guère meilleur. « Les prévisions optimistes que nous avions communiquées en octobre se trouvent aujourd'hui contredites par le refroidissement que l'on observe sur nos marchés. Dans ces conditions, je suis incapable de vous donner une tendance claire sur l'activité du premier trimestre d'autant que nous sommes dans l'attente de retour d'information de la part de nos grands clients », nous confie Philippe Galland, le président du conseil de surveillance du groupe.
Quant à l'objectif d'un chiffre d'affaires de 270 millions d'euros assorti d'une rentabilité nette de 5 % à horizon 2008, celui-ci n'a pas été confirmé ; le management n'excluant pas de revoir à la baisse ses ambitions lors de la présentation des résultats 2004 prévue le 30 mars.
Alors que nous anticipions jusqu'à présent une progression des résultats, nous prévoyons dorénavant un repli d'environ 10 % du bénéfice net, attendu autour de 9,5 millions d'euros, soit une marge nette de 5 % inchangée par rapport à l'exercice précédent.
Par ailleurs, l'équipementier va devoir supporter dès cette année d'importantes charges liées à la réalisation d'un ambitieux plan d'investissements évalué à 60 millions d'euros qui pourrait peser sur les résultats jusqu'en 2008. Si une partie de ces investissements est déjà financée par l'augmentation de capital de 10 millions d'euros réalisée au mois de décembre, les modalités de financement du reste du programme demeurent floues. Depuis que nous sommes repassés à l'achat sur le titre (le 12 décembre dernier, au moment de l'annonce des résultats de l'augmentation de capital), le cours n'a que légèrement progressé (+ 5 %) et n'offre plus qu'un potentiel de hausse limité par rapport à notre objectif de cours fixé à 21 euros. Devant la prudence affichée par la direction et le manque de visibilité sur l'activité, il nous paraît plus sage de vendre la valeur aux cours actuels, même si les ratios de valorisations peuvent sembler attrayants (multiple de capitalisation 2005 à peine supérieur à 8 et rendement net de 3,6 %).
Marché C ; code FR0000072399 (BELI) ; cotation Fixing ; cours au 3/03/ 19,18 (126 F) ; cours extrêmes sur un an 16,5-19,84 ; BNPA 2003, 2004 et 2005 estimés 2,71, 2,36 et 2,30 ; PER 2003, 2004 et 2005 estimés 7,06, 8,09 et 8,31 fois ; rendement 3,64 % ; moyenne quotidienne des transactions 1.000 titres ; capitalisation boursière 84 M ; activité principale Fonderie d'aluminium.
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mareva
et
merde
Garde le début et rajoute Tanneur derrière...
Tu seras recompensé
et
Merde également. Ma presque plus grosse ligne.