Les zimpôts céfran : trop bien ! (Securibourse)
L'Etat François a déclenché l'ire de nos compatriotes qui ont été contraints de revêtir une tunique tuniquerapa de play-mobil et de remplacer la balade du dimanche autour du pâté de maisons par la marche du samedi en centre-ville que je crie mon désarroi du pognon qui fuit.
Le désarroi des play-mobils était à têtes chercheuses et multiples : "Trop de taxes, trop de PV, trop d'impôts".
C'est vrai que la tendance avait chaviré. On te suçait de partout, t'en pouvais plus de jouir. Des PV majorés pour un oui pour un non, la céhessegé qui arrête pas de gonfler, les impôts proportionnels disproportionnés.
C'est de ceux-là que j'va vous causer ce matin un lapin. Juste un petit préambule.
Bon. Tu as pris l'habitude de pas taffer, tu boursicotes, tu joues au poker (pas moi, vous), tu fais des transactions au culte de la micro-entreprise. Cool. On te refile une pension alors que t'as jamais rien branlé ou quasiment. Re-cool. Maintenant tu continues à faire des PV et bim, c'est 30 % claque dans les dents. Sauf que non, mais y faut te tasser l'usine à gaz de la notice pour piger le tour de passe-passe des Rapetout.
Désormais l'Etat François est moins con, il prend ton blé dans ta poche et après, éventuellement, il te le rend.
Il fait ça avec les PV : ça s'appelle une saisie. Tu n'as rien reçu (tu as déménagé), tu as communiqué ton adresse au fisc pourtant, mais le Trésor lui a plusieurs adresses qui ne communiquent pas entre elles. Bim. Tu te retrouves avec la grosse ardoise du gland qui conduit à 50,5 km/h pour 50 et à qui on réclame 385 euros, tarif d'ami. Multiplié par le nombre de 0,5 km de dépassement du racket (le radar en descente sur autoroute déserte). Un jour, boum, on retrouve la dernière adresse que tu n'as pourtant pas caché, on t'envoie un joli bilan et le tout trois jours après t'avoir saisi la somme rondelette sur un compte en banque (y compris un compte fermé depuis belle lurette) !
Phase 2 : l'impôt sur les PV.
30 % sur tes PV, même si tu es un branleur comme ci-dessus. Pfffuuu !
Bah pourquoi ?
Vas-y que je te lis la (les) notice, comme pour les contrats d'assurance qu'on te rembourse rien quand ta baraque à lébru.
L'usine à gaz.
Seul un artiste de la tubulure façon Centre Pompidou, a pu imaginer un truc aussi incompréhensible, illisible, abscons, abstrait. Ca serait presque de la poésie, si c'était issu d'un autre crâne que celui d'un Burns qui s'agrandit de la pignole devant un poster de Mireille Mathieu.
Il ressort (mais pas à boudins), qu'il faut cocher une coche fourrée dans le labyrinthe comme l'aiguille dans le silo de foin pour éviter de s'en prendre 30 dans le museau.
COCHEZ la case 2 OP ! pour payer 17,2 au lieu de 30, si vous êtes comme mézigue, un rebut de l'Etat qui t'intime d'aller bosser. Ceci dit il m'attend encore, j'étais toujours en retard.
Bon voilà, j'ai coché, mais j'ai lutté avant de cocher !
Bien à vous, bonne balade.