IMPRIMERIE CHIRAT (MLIMP)

par stanny, lundi 20 février 2006, 15:47 (il y a 6836 jours)

article paru ce jour dans lesechos

L'imprimeur autodidacte de Saint-Just-La-Pendue (Loire), qui maîtrise l'ensemble de la chaîne graphique, renforce ses capacités dans la multichromie et prépare des acquisitions.

Entré à seize ans dans l'entreprise familiale avec le BEPC pour tout diplôme, Jacques Chirat y découvre tous les métiers de l'imprimerie et franchit tous les échelons, de manoeuvre à directeur technique, avant de la racheter à son père en 1990 avec l'aide d'un pool bancaire, puis d'entrer en Bourse en 1999. Après quinze années d'investissements soutenus pour « améliorer l'offre sur les produits nécessitant une très forte technicité », l'effectif a doublé et le chiffre d'affaires triplé. Le dirigeant, âgé aujourd'hui de 49 ans, a par ailleurs pris la présidence de la Fédération de l'imprimerie et de la communication graphique (FICG) et celle du Club d'entrepreneurs Roannais-Forez.

Affichant un chiffre d'affaires de 20,2 millions d'euros (+ 4,7%) sur 2005, avec un résultat net de 1 million en progression de 23 %, l'imprimerie ligérienne est engagée dans un plan d'investissement de 4 millions. Le PDG pronostique une poursuite de cette croissance en 2006 en dépit d'une baisse globale de l'activité, surtout en valeur au niveau national. Il a pour cela fait l'acquisition d'une presse six couleurs entièrement robotisée capable d'imprimer des vernis acryliques pour conquérir de nouvelles parts de marché dans les domaines du beau livre, du guide et du catalogue. « Cette machine va nous permettre d'approcher le marché publicitaire dans lequel nous ne sommes pas suffisamment présents », explique-t-il.

Totalement intégrée, du prépresse au routage en passant par l'impression et le façonnage, la PME, nichée dans un village de 1.500 habitants, où est basé l'essentiel de ses 230 salariés, s'oriente un peu plus sur les créneaux de la publicité de luxe (automobile, parfums, bijoux...) et du livre d'art à plus forte valeur ajoutée. Elle mise sur une amélioration de la qualité et des délais pour mieux affronter la concurrence étrangère sur l'impression offset feuille à feuille de courte et moyenne série de 500 à 50.000 exemplaires. Autrefois concentrée sur l'édition, la maison n'y réalise plus que 40 % de son activité grâce à son développement dans les périodiques, annuaires et catalogues. L'entreprise veut aussi se développer dans les produits plus complexes. Aussi a-t-elle mis au point un procédé innovant d'impression en multichromie. « Les grands groupes restructurent et le secteur est particulièrement difficile pour ceux qui exercent dans les produits banalisés », observe Jacques Chirat. Décidé à participer à la concentration du secteur, notamment dans le domaine de la presse magazine, le PDG, qui possède 63 % du capital aux côtés de Naxicap (27 %) envisage une augmentation de capital et un élargissement du flottant (10 %) simultanément à son transfert du marché libre à Alternext.

Stan

Avatar

IMPRIMERIE CHIRAT (MLIMP)

par labadie ⌂ @, Chaloupe St-Leu, La Réunion, lundi 20 février 2006, 17:42 (il y a 6836 jours) @ stanny

Merci Stanny, penses-tu que le rendement risque d'être affecté par ces projets >

C'était jusqu'ici une des dernières vraies valeurs de rendement (pour moi la définition est un rendement régulier supérieur à 6%) existant sur la place.

--
[image]

dividende

par stan, lundi 20 février 2006, 18:20 (il y a 6835 jours) @ labadie

je retiens de l'article les points suivants :

volonté du dirigeant de réaliser une opération de croissance externe dans l'édition (les cibles sympas sont chères)

le montant de la transaction devrait nécessiter une augmentation de capital, d'où élargissement du flottant et transfert Alternext.

concernant les dividendes 2007 et 2008, ils seront pour moi maintenus à leur niveau actuel (la dette senior sur CHIRAT FINANCES (holding de contrôle) nécessite des remontées de dividende pendant encore 2 ans).

@ +

Stan

Avatar

dividende et plus

par fabrice @, lundi 15 janvier 2018, 13:35 (il y a 2489 jours) @ stan

Bonjour au passé ;-)

Je deviens aussi un adepte de valeurs de rendement (et ayant a mon avis un potentiel de hausse important), je suis rentré sur la valeur avec un pru confortable, j'en ai pas pu en avoir suffisamment dans mon portif dû au fait que je n'ai pas d'outils élaborées pour le passage d'ordre :-(

Mais bon, belle petite boite qui a éliminé la sous traitance et qui suit l'évolution des technologies.:ok:

Le fils qui devrait reprendre l'affaire ( des études d'informatiques) a lancé un site internet de vente à distance (il y en aurait eu pour 5 millions d'euros :surprised: avec les études de faisabilité et le matos etc, une paille quoi:-D ) le site si il est rentable devrait s'étendre à d'autres pays...http://www.bookspirit.com/

J'ai connu la boite en faisant des recherches sur une de mes valeurs préférées ALMDG, Imprimerie Chirat étant client et ayant acheté une Jetvarnish .

Je suis en attente du RA, l'aurai je ?

Voilà ce que j'ai trouvé dernièrement sur la boite:

https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/9-de-rendement-a-la-cle-1732045.php

LE 09/01/18 À 13:12
L’année 2017 aura été particulièrement faste pour les marchés d’actions. Et pour cause, avec un gain de 9,26%, la Bourse de Paris aura réalisé sa meilleure performance depuis 2013. Mais cette hausse des cours a été beaucoup plus forte que la progression des dividendes. Du coup, le rendement de nombreuses valeurs a fondu. Seule une poignée de titre affiche désormais une rémunération supérieure à 8%. C’est le cas d’Imprimerie Chirat, qui choie ses actionnaires depuis des années avec de gros dividendes.

L’année 2018 n’échappera pas à cette règle, puisqu’il a été voté lors de l’assemblée générale du 22 décembre 2017 la distribution d’un dividende de 0,95 euro par action (contre 0,83 euro un an plus tôt). Ce dernier, qui sera mis en paiement le 16 janvier 2018, fait ressortir un rendement de 9% sur la base d’un dernier cours de 10,5 euros.

Cette distribution généreuse n’est pas le seul atout de cet imprimeur de labeur (par opposition à l’imprimerie de presse qui réalise les journaux quotidiens), qui maitrise toute la chaine de réalisation d’un ouvrage, de la conception des fichiers informatiques au routage en passant par la compogravure, l’impression et brochage reliage.

L’exercice clos le 30 septembre 2017 s’est en effet soldé par un résultat net de 1,535 million d’euros, en progression de 37%, pour un chiffre d’affaires de 21,44 millions d’euros, contre 20,62 millions d’euros un an plus tôt.

Coté exploitation, le bénéfice s’est inscrit à 1,622 million d’euros contre 1,329 million d’euros. Le titre reste donc bon marché. Sur la base d’une capitalisation de 8,8 millions d’euros, le PER 2017 ressort à seulement 5,75 fois.

Raphaël Prunier, Marchélibre.com

:invalide:

Fil RSS du sujet
powered by my little forum