Impression 3D (Securibourse)
Pour Fabrice qui suit le secteur!
http://www.fivesgroup.com/fr/actualites-presse/actualites/le-groupe-michelin-et-fives-s...
Le Groupe Michelin et Fives s’associent pour créer FIVES MICHELIN ADDITIVE SOLUTIONS et devenir un acteur majeur de l’impression 3D Métal
Michelin et Fives annoncent aujourd’hui la création d’une joint-venture pour développer et commercialiser à l’échelle mondiale des machines et des ateliers de production industriels via la technologie de « fabrication additive métallique », communément appelée impression 3D Métal.
Une alliance de compétences
Selon les termes de l’accord signé le 4 septembre 2015 à Clermont-Ferrand par Jean-Dominique SENARD, président du Groupe Michelin et Frédéric SANCHEZ, président du Directoire de Fives, FIVES MICHELIN ADDITIVE SOLUTIONS sera détenue à 50% par Fives et 50% par Michelin et bénéficiera d’un apport financier d’au moins 25 millions d’euros au cours des trois premières années. Dans un premier temps, elle emploiera une vingtaine de personnes issues des équipes de Michelin et de Fives et intégrera des expertises complémentaires. Cette société sera implantée à proximité de Clermont-Ferrand.
Fives est un groupe français leader mondial de la conception et de la réalisation de machines et lignes de production à haute valeur ajoutée. Présent dans une trentaine de pays, il fournit des équipements et systèmes de production aux plus grands acteurs industriels mondiaux dans des secteurs variés. Fives apporte sa compétence, son expérience et sa capacité d’innovation en génie mécanique, automatisation et contrôle de processus industriels pour la réalisation des machines et systèmes intégralement numérisés répondant aux impératifs technologiques de la fabrication additive mais aussi aux contraintes de fiabilité et reproductivité d’une production industrielle maîtrisée.
De son côté, Michelin a développé depuis plusieurs années une expertise unique de fabrication additive métallique pour produire, à l’échelle industrielle, des pièces de moules irréalisables avec les moyens de production traditionnels (usinage, soudure, …). Cette technologie permet de développer et de commercialiser, aujourd'hui, des pneumatiques Poids Lourds et Tourisme aux performances inégalées.
A travers cette joint-venture, Michelin valorise son expertise acquise dans des procédés industriels innovants.
L’ambition : devenir un acteur clé de l’impression 3D Métal
FIVES MICHELIN ADDITIVE SOLUTIONS proposera aux industriels des différents domaines d’application (comme l’automobile, l’aéronautique, la santé, etc.) une solution globale allant de la conception et la fabrication de machines ou de lignes complètes de production aux services associés (reconception des pièces, définition du processus de fabrication, installation, support à la production, formation…).
En créant FIVES MICHELIN ADDITIVE SOLUTIONS, Fives et Michelin ambitionnent de devenir un acteur clé sur le marché porteur de la fabrication additive métallique. L’objectif est de s’appuyer sur la complémentarité des expertises des deux groupes pour devenir un leader mondial sur ce segment innovant de solutions industrielles de grande production.
La fabrication additive métallique, un secteur en développement
Si la fabrication additive est déjà largement utilisée par les industriels pour le plastique, l’impression 3D métal est encore un marché de niche, mais en pleine mutation. D’abord destinée à la production de pièces uniques à forte valeur ajoutée, la technologie impression 3D métal est en train de gagner un marché plus large et commence à être utilisée par les équipementiers, accessoiristes ou encore les avionneurs. Cette technologie est assurée d’un fort potentiel de développement grâce à ses nombreux atouts : processus totalement digitalisé et donc totalement flexible, simplification des assemblages de pièce, gain de masse, suppression des pertes matières et possibilité quasi infinie de personnalisation des pièces à produire. Selon le rapport Wohlers, le marché annuel de la fabrication additive métallique représentait en 2014 déjà plus de 600 millions d’euros avec une croissance moyenne annuelle de plus de 20%. Cette même année, plus de 500 machines ont été vendues dans le monde.
Cette opération devrait être finalisée dans les mois qui viennent, étant soumise à la validation des autorités de la concurrence compétentes.
Impression 3D
Merci JPA, sympa
Bonne soirée à tous
ça bouge beaucoup dans ce secteur
et on a de belles boites en france
http://www.usinenouvelle.com/article/beam-industrialise-la-fabrication-additive.N315263
Beam industrialise la fabrication additive
L’avenir industriel de la fabrication additive de pièces métalliques ? Ils y croient. Cinq personnalités, dont Philippe Varin, le nouveau patron d’Areva, et Hervé Guillou, le PDG de DCNS, ont décidé d’investir personnellement 1 million d’euros dans Beam, qui commercialise des machines de réparation et fabrication par laser. Née en 2012, Beam est une émanation du Critt Irepa Laser, à l’origine de la technique qui consiste à injecter une poudre métallique par une buse et à la fondre par un laser. Le dépôt permet de réparer une pièce (le "rechargement"), de lui ajouter une fonction, et même de la fabriquer entièrement. "Notre technique se distingue par sa capacité à travailler en horizontal et en vertical, donc à créer des formes", affirme Emmanuel Laubriat, le directeur général de Beam. La start-up ne se reconnaît qu’un seul concurrent, l’américain Optomec.
L’opportunité
Le marché mondial des machines laser est estimé à 270 machines entre 2015 et 2018, soit 189 millions de dollars. Il permet la réparation, l’ajout d’une fonction ou la fabrication additive de pièces métalliques.
Il faut aussi compter avec des fournisseurs de machines-outils, mais ils n’ont pas le même recul technique. La start-up, qui a vendu une machine en Russie, est en train d’en vendre deux à l’américain Chromalloy, avec lequel elle a déjà réparé des centaines de pièces de moteurs d’avion pour Pratt & Whitney. La PME accompagne ses clients dans la mise au point d’une solution. En 2015, le chiffre d’affaires devrait atteindre 3 à 5 millions, contre 300 000 euros en 2014. Les ventes de sept à dix machines seront signées pour l’aéronautique, la défense, l’énergie… Beam s’appuie sur Fives, qui lui fournit les centres d’usinage cinq axes à la base de ses machines de fabrication additive par laser et qui va lui servir de réseau commercial et d’après-vente international. Aujourd’hui, la réparation est l’application phare du procédé laser. Mais l’évolution vers des machines moins chères et adaptées à de nouveaux métaux (aluminium…) devrait élargir le marché.
Thierry Lucas
Je reviens la dessus...
La start-up ne se reconnaît qu’un seul concurrent, l’américain Optomec.
OK, c'est seulement pour les aérosols
Mais il est beau il est bon mon poisson