Bilan JTB 2013 et objectif JTB 2014 (Jeu The Bull)
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RECAPITUTALITIF PERFORMANCE 2013 :
-JTB 2013 : 33,40%
-BOURSEMATCH : 39%
http://www.boursematch.com/membre.php>membre=Graham
-Portefeuille réel : 38.5%
Surperformance sur CAC 40 dividendes réinvestis : +16,22%
Surperformance sur CAC all tradable dividendes réinvestis : +14,74%
Surperormance sur CAC small dividendes réinvestis : +9,99%
Surperormance sur Moneta Micro Entreprises : -1,49%
Superformance sur Sextant Pea : -0,58%
Mon portefeuille réel affiche sur lannée une performance très satisfaisante, bien éloignée de mon objectif principal de préservation de valeur. Je rappelle que depuis quelques années, jai arrêté le choix de concentrer mon patrimoine dans lactif "action" pour sa quasi intégralité. La performance de mon portefeuille représente donc la performance de mon patrimoine.
Prise dans labsolu, cette performance résulte principalement du phénomène extrinsèque imprévu de revalorisation franche des marchés, dans une moindre mesure de la sélection opérée. Cette performance est également la conséquence directe dune volontaire et complète exposition à la volatilité du marché quelque soit le contexte macroéconomique environnant et malgré toutes les appréhensions supposables.
Mon portefeuille Boursematch est pour plus de 90% une représentation à lidentique de mon portefeuille réel. Mon portefeuille JTB est moins représentatif. Je reproduis dans celui-ci mécaniquement et sans arbitrage les dix premières lignes par ordre de taille de mon portefeuille réel. La performance de mon portefeuille JTB est moindre cette année en raison dune concentration réduite de celui-ci comparativement à mon portefeuille réel (les actions surpondérées dans le portefeuille réel ayant mieux performées) et de la non prise en compte des dividendes.
La surperformance par rapport aux indices de référence est nette comparée à la légère sous-performance de lannée passée. Le portefeuille ayant peu évolué, ma surperformance à plus long terme sur les indices est confirmée et incidemment un peu plus mes sélections.
Ma surperformance par rapport aux professionnels que je prends pour références, soit Moneta AM et Amiral Gestion, est négative légèrement ainsi que déjà lannée passée. Cette moindre performance résulte dune moindre implication de ma part ces dernières années dans la recherche et le suivi des sociétés et à mon statut damateur. Néanmoins, cette sous-performance mafflige et je compte les années à venir linvertir. En effet, quelque soit le grand talent de ces gestionnaires, je reste fondamentalement convaincu que linvestisseur amateur, ayant des connaissances et du talent, jouit davantages considérables sur les gestionnaires de fond. Ces principaux avantages sont : un marché plus large, des frais de structures quasiment nuls, une capacité supérieure à résister à limpératif institutionnel.
JTB 2014
Pours les titres présents lors des sélections passées, je ne reformule pas un avis complet mais le complète en fonction des nouveaux éléments dappréciation survenus durant lannée. Pour les anciens avis, se reporter au moteur de recherche ou éventuellement aux commentaires du début dannée 2013 suivants :
http://www.securibourse.com/forum/index.php?mode=thread&id=39555#p39555
LES SORTANTS :
1/METROPOLE TV :
Après avoir investi en 2012, suite à la vente de Le Guide, 6% de mon portefeuille réel sur ce titre quand son cours était particulièrement déprécié à environ 10, jai bénéficié en quelques mois de sa revalorisation importante et des versements conséquents en dividendes ordinaire et extraordinaire survenu depuis. Considérant que la société était désormais bien valorisée et que le futur dividende risquait de baisser, offrant une moindre rentabilité, jai soldé durant lannée lintégralité de ma position à 16,50.
2/BUDGET TELECOM :
Budget Télécom a fait partie de mes erreurs passées. Lobjectif pour 2013 a été réalisé : capacité de la société à gérer son fort déclin sans altération du bilan (le résultat dexploitation est encore positif au premier semestre malgré une baisse de près de 30% du chiffre daffaires de la société), trésorerie abondante représentant la capitalisation boursière qui constituait un filet de sécurité fiable et qui a permis le versement dun fort dividende ayant entrainé la revalorisation ponctuelle de la société. Jai soldé intégralement ma participation à 3,70 lors de la revalorisation et avant les plus hauts.
La société va se réorganiser intégralement. Elle ne vaut guère plus aujourdhui que la différence entre son actif circulant et son passif circulant, soit légèrement moins que sa trésorerie affichée à 11 m en novembre. La valorisation de ses nouvelles activités doivent être comptées pour nulles.
3/SANOFI :
Je nai pas modifié ma participation durant lannée (environ 2,5% du portefeuille). Performance denviron 12% avec le dividende sur lannée, réduite durant lannée avec les effets plus forts quescomptés de la baisse de chiffre daffaire due aux génériques. La sortie du JTB est la conséquence dune montée dautres titres à lintérieur du portefeuille.
Sanofi souffre dune perte de chiffre daffaires denviron 10%, pour une baisse du résultat net denviron 25%, conséquence de la perte des brevets. Toutefois la période de perte de brevets a pris fin en août. La société a atteint son point bas économique. La société demeure exposée pour environ 1/3 de son chiffre daffaires aux émergents et sur des secteurs porteurs. A noter W.Buffett sallège.
Je conserve sans modification comme réserve de valeur.
4/TOTAL :
Revalorisation denviron 20% (dividende inclus) sur lannée.
Jai soldé provisoirement ma participation de moitié durant lannée afin de dégager des liquidités et sans plus de raison. Elle ne représente désormais quun peu plus de 2% de mon portefeuille. Je conserve la même opinion. Cette valeur représente un réservoir de valeur et en outre constitue un rempart comme la perte de valeur de la monnaie.
CEUX QUI RESTENT :
Les Piliers
1/ CIFE
Ce titre représente 16,5% de mon portefeuille et constitue ma première ligne. Cette pondération devient excessive eu égard à la résorption de la décote et à lexposition de la société exclusivement à léconomie et à la législation française.
Le titre sest correctement revalorisé durant lannée, progressant de près de 42% (dividende inclus) et effaçant la perte virtuelle de lannée antérieure. A lissue du premier semestre 2013, la trésorerie nette de dettes financières représentait environ 65 m, limmobilier de placement 8,5 m. Le chiffre daffaires à 9 mois est en croissance à un peu moins de 30% tandis que la marge opérationnelle est réduite à portion congrue ne permettant quun modique bénéfice. Le carnet de commande représente environ une année de chiffre daffaires. La décote sest grandement résorbée et la société vaut désormais ses actifs. Lactivité reste non valorisée. La faiblesse des marges est historiquement basse et est comparable aux points bas des cycles économiques passés de la société. Pour autant, il ne faut pas espérer quà partir de ces points bas le taux de marge puisse repartir à la hausse dans des délais courts. Léconomie française est très fragilisée. Il y a peu despoir que des plans de relance dans la construction puissent être lancés. Bien au contraire, létat de surendettement de la France rend nécessaires des mesures déconomie déchelle. Le secteur de la construction en pâtira aussi. Partant de ce constat, lactivité future, pour les années qui viennent, sera fortement perturbée. La rigueur dans la gestion commerciale des contrats, le haut niveau de liquidité offrent néanmoins des gages de robustesse. Il convient cependant de relativiser limpression de robustesse que donne le fort excédent de liquidité. Si celui-ci sert damortisseur aux cycles économiques récessifs, il présente désormais un risque en soi. Les états européens ont récemment abaissé considérablement la protection accordée aux dépôts. Dépôts fragilisés, érosion monétaire par linflation exposent négativement la Cife. Pour autant, convient-il de jeter le bébé avec leau du bain > Estimons la valorisation de la Cife selon des critères en rapport à la situation :
-valeur des actifs monétaires avec une décote de 15% pour prendre en compte les risques dinflation ou de confiscation : 55 m
-valeur des actifs immobiliers affectés dune décote de 20% : 7 m
-valeur du fond de commerce : 20% du CA soit 35 m
Valeur totale : 97 m soit environ 90 par action (soustraite les actions auto-détenues)
La décote sélève à environ 30% et le potentiel dappréciation à près de 50%. En période économique stable, une valorisation du fond de commerce à 40% du chiffre daffaires et aucune décote sur les actifs monétaires et immobiliers donnerait une valeur à la société denviron 140 m ou 130 par action. Quels sont les catalyseurs à moyen terme > Excluons demblée une plus quincertaine reprise économique. Le changement de direction (succession familiale) porte en soi la possibilité dune cession de lentreprise, ou une allocation différente des excédents de liquidité (versement dun important dividende, ou acquisition dactifs immobiliers en vue datténuer les performances opérationnelles de lactivité sur le modèle de Vinci). Les risques demeurent circonscrits, ponctuels et somme toute modérés. Doù la position que jaie adoptée, malgré une exposition essentiellement franco-française qui déroge à mon souhait dinternationaliser mon portefeuille.
2/ TESSI
Ma position en Tessi représente environ 12,5% de mon portefeuille.
Lactivité des trois pôles de Tessi est stable sur lannée, à la fois en terme de chiffre daffaires et de rentabilité. Le pôle Or et Devises fléchit légèrement et demeure à un très haut niveau de rentabilité en raison de la situation monopolistique de la société sur le marché français. Le pole Document reste stable. Le pole Marketing faiblement représentatif retrouve le chemin dune légère croissance rentable après la restructuration opérée. Au total, le chiffre daffaires sur lannée demeurera stable avec une rentabilité dexploitation quasiment semblable à lan passé, soit 38 m pour un RNPG supérieur à 20 m. La trésorerie nette de dettes financières, hors celle dédiée à CPoR, devrait se situer autour de 60 m. La capitalisation boursière est denviron 260 m.
Le principal défaut de cette société est davoir une exposition franco-française à léconomie. La rentabilité des capitaux propres est supérieure à 15% depuis plusieurs années. Lactivité de CPoR constitue le joyau du groupe et un contre-levier au risque récessif concernant léconomie française. Lactivité Document est en partie contra-cyclique en raison du recours sans cesse croissant des entreprises à la dématérialisation. Lexcédent de liquidité, sans être excessif mais équilibré eu égard à lactivité de la société, donne les moyens à la société de résister en cas de choc récessif ainsi que des moyens pour financer la croissance externe. La valorisation est modérée, à cinq fois le résultat dexploitation ou à dix fois le RNPG une fois déduite les liquidités. La perspective dune cession de lentreprise ou dune cession à terme de CPoR est envisageable et se feraient sur une base de valorisation plus élevée.
Jallègerai ma position partiellement si le cours approchait 130 par action en vue de réduire mon exposition à léconomie française.
3/ TRILOGIQ
Ma participation en Trilogiq représente 11% de mon portefeuille.
Les derniers comptes annuels de la société ont été arrêtés au 31 mars 2013. Les comptes semestriels devraient être publiés pour la fin du mois. Hors les informations réglementaires, peu dinformations circulent sur la société et il est malaisé de se faire une opinion juste de létat actuel de la société. Lan passé, la société a beaucoup investi pour le développement de ses infrastructures. La société a continué à croître de façon importante. La marge brute progresse et demeure à des niveaux élevés. Ces deux points mis en corrélation permettent daffirmer que les produits et services de la société correspondent à un besoin fort que les clients sont prêts à payer cher. Considérant en outre que la société opère principalement dans le secteur industriel et à lintérieur de celui-ci plus particulièrement dans celui de lautomobile qui est en décroissance forte, on relève ipso facto une décorrélation assez importante entre la prospérité du vendeur et celle du client. Trilogiq est par conséquent résilient. Quen est-il de la rentabilité > La rentabilité opérationnelle de Trilogiq ne cesse de baisser dannée en année tandis que la marge brute demeure à un niveau élevé. Cette conjonction montre que la rentabilité est grevée par une croissance forte difficile à maîtriser sous tous ces aspects : ainsi les charges en personnel et de structure croissent plus vite que le chiffre daffaires. Pour autant, ceci nest pas alarmant dans la mesure où la société parvient à garder des prix élevés. La société a également du mal à limiter la croissance de son besoin en fond de roulement et dégage un autofinancement libre faible. La croissance de la société napporte pour linstant pas de valeur. Il sagit désormais pour la société daugmenter la productivité du personnel récemment embauché et rationaliser certaines dépenses tierces, dont les frais commerciaux. Ces deux points restaurés, associés au gain de productivité que devraient donner les investissements industriels, il devient envisageable de prévoir une augmentation de la rentabilité dexploitation ainsi quune nette amélioration de lautofinancement libre. Une moindre croissance le permettrait aussi. Je conçois donc comme réalisable un rehaussement de la marge opérationnelle au-dessus de 15% avec une progression de lautofinancement et de la trésorerie. Dernière observation : lactionnariat est figé. Le cours de laction nest pas significatif de la valeur de la société. Il découle des positions prises par Amiral Gestion. Comprenne qui pourra ! Une cession à terme est envisageable. Elle se négocierait probablement sur la base de huit fois le résultat dexploitation, avec une marge dexploitation exhaussée probablement supérieure à 15%, ou une valorisation supérieure à 120 % du chiffre daffaires. Aujourdhui, jestime quune cession se ferait à environ 110 m, soit environ 30 par action.
Jenvisage un allègement limité de ma participation dans la proximité de 30 par action.
4/ 1000 MERCIS
Ma participation dans ce titre représente 11% de mon portefeuille.
1000Mercis annoncera son chiffre daffaires 2013 en mars. Il devrait dépasser les 40 m en croissance supérieure à 10%, interne pour plus de la moitié. Le résultat dexploitation devrait être à peu prêt semblable à celui de 2012 à environ 12 m et lautofinancement libre avant dépense dinvestissements pour la croissance externe devrait se situer autour de 9 m. La trésorerie au 31 décembre devrait être légèrement supérieure à 40 m. 1000 Mercis renoue avec la croissance interne et externe, notamment par son acquisition de la société Matiro qui ajoute un quatrième canal relationnel à son offre. Sa précédente acquisition, la société Ocito, avait été une réussite avec une multiplication par plus de quatre de sa rentabilité en cinq ans pour un prix modique. La croissance des charges en personnel et des investissements, cette année, est supérieure à celle du chiffre daffaires. Cette situation devrait être temporaire, 1000 Mercis ayant habitué la communauté financière à une gestion rigoureuse de son compte dexploitation. La part de chiffre daffaires à linternational reste limitée à 15%. Une filiale aux Etats-Unis a été créée.
Laction a offert une rentabilité, dividende inclus, de 26% sur lannée. La valorisation de la société, trésorerie soustraite, représente environ treize fois lautofinancement libre, soit un taux de capitalisation de 7,5%, modeste pour une société en croissance, délivrant une telle rentabilité. Le risque, sur le plan économique, est faible dans la mesure où une récession forte naltérerait quà la marge cette société exposée à la publicité sur de nouveaux canaux, en croissance et résilients. Le risque, sur le plan boursier, est faible à moyen terme sur le titre de cette société dans la mesure où la trésorerie représente 25% de la capitalisation boursière, quune OPA sur la société est possible et quun fort fléchissement des cours serait mis à profit pour procéder à lacquisition de titres en autocontrole.
Je nenvisage pas de céder des titres.
Les autres déjà présents.
1/ RENTABILIWEB
Ma participation dans cette société représente 6,1% de mon portefeuille.
Cette participation a été pour moi une sorte de pari spéculatif, fondé presque exclusivement sur la confiance accordée à lhonnêteté et à la compétence de son PDG. En somme, cet investissement nétait pas fondé sur un principe de prudence où jaurais correctement évalué un risque ou un potentiel mais un pari probabiliste fondé sur des critères moraux et sur la personnalité du dirigeant. La progression du cours a approché 80% sans que pour autant des preuves indubitables naient été apportées sur la pertinence de loffre monétique nouvelle sur laquelle mise le groupe et se focalise ses investissements. Celle-ci, il sagit de Be2Bill, devrait atteindre un run rate de 750 m à fin décembre. Léquilibre opérationnel devrait être atteint lan prochain. Le groupe délivrant très peu dinformations chiffrées sur le rythme de pénétration de cette offre, la projection des résultats futurs de cette offre et sa valorisation subséquente sont très incertaines. A titre dévaluation grossière, sil savère que loffre se démarque durablement et que sa pénétration se confirme, on peut imaginer des run rate pour les années de 2G, puis 3,5G, puis 5,5. La prétention du groupe est de parvenir à 20% des transactions commerciales on line en France soit environ 10G. Le taux de commission est compris entre 0,8% et 1%. Les commissions en devises étrangères représentent déjà 14% du chiffre daffaires dégagés. Le groupe a la prétention de sattaquer par après au marché off line, bien plus considérable. Nous nen sommes pas là. On conçoit cependant le potentiel si les espoirs fondés se réalisaient Un pari spéculatif est peut-être à faire. Quen est-il du risque > Je lévoque car il est toujours malaisé dapprécier la valorisation dune société dont la capitalisation boursière a pratiquement doublé en si peu de temps. Supposons léchec complet de la nouvelle offre. Il reste le pole B to C. Celui-ci concentre lédition de sites communautaires, se rapportant à lastrologie ou encore la rencontre et devrait dégager un résultat dexploitation proche de celui de lan passé à 10 m. Valorisé à sept fois son résultat, il devrait valoir environ 70 m. La trésorerie excédentaire à mi-exercice représentait 8 m. La capitalisation boursière représente 140 m. Le risque de perte à moyen terme peut être estimé à 50% au maximum et cela en comptant pour nulle la valeur de la nouvelle offre ; ce qui est parfaitement improbable : un nouvel entrant proposerait quelques dizaines de millions deuros. Le potentiel de gain na pas de limite. Rappelons en outre la contra-cyclicité très forte du groupe à légard de lenvironnement économique européen. Seul le rythme de progression serait altéré mais non le mouvement.
Il y a un pari fort à faire sur cette société. Néanmoins, lévaluation des bénéfices futurs de la nouvelle offre de paiement reste hautement aléatoire. Il en découlera une volatilité extrême qui résultera de deux phénomènes différents : lun propre à la concrétisation du projet, lautre propre à lenvironnement boursier intermédiaire aux annonces futures. Pari audacieux et spéculatif à faire donc avec un risque de perte limité.
Je nenvisage ni de céder, ni de renforcer ma participation avant davoir pu vérifier dans la durée le rythme de pénétration des nouvelles activités.
Mes commentaires mayant pris bien plus de temps que je navais imaginé au départ, je commenterai les autres valeurs choisies un peu plus tard. Finalement, sobliger à rédiger ses commentaires permet déclaircir les motivations de ses choix dinvestissements.
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Graham