à propos de Budget Télécom (Securibourse)
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1/ Variation brusque du cours de bourse à la baisse.
Les baisses prononcées du cours de bourse qui succèdent à des phases de hausse importantes pourraient résulter de la conjonction de deux causes distinctes : la première est lilliquidité structurelle du titre, la seconde la volonté dun ou plusieurs acteurs dentrer au capital en réfrénant un rehaussement trop fort du titre. Cette hypothèse suppose que celui qui ramène le titre vers des seuils bien plus bas par la vente dune petite quantité dactions fait partie de celui ou de ceux qui par ailleurs achètent. Il nest pas possible cependant de deviner par avance le montant que ces investisseurs hypothétiques sont prêts à engager.Parmi les raisons qui accréditeraient cette hypothèse est le redressement de la rentabilité de lentreprise.
2/ Compte dexploitation de lexercice 2012.
Dans un entretien donné à Boursier.com, le directeur général laisse entendre que le niveau de rentabilité du second semestre serait comparable à celui du premier. Le chiffre daffaires annuel doit être publié demain. Il devrait confirmer la continuation du déclin des affaires avec une baisse prononcée sur le semestre de lannée passée. Cette baisse néanmoins devrait être assez nettement ralentie en comparaison du second trimestre 2012. Ainsi donc, il semble envisageable une préservation de la rentabilité analogue sur le second semestre à celle du premier. On peut estimer la rentabilité dexploitation sur le second semestre entre 700.000 et 1.000.000 deuros. Si cette hypothèse était vérifiée, le bénéfice net sur lexercice pourrait être compris (pris en compte le résultat financier) entre 1.500 et 1.700 milliers deuros.
3/ Tendance des affaires de la société
Les activités filaires sont en baisse structurelle. Larrivée de Free a fait échouer la stratégie déployée dans le mobile. Loffre orientée vers les populations asiatiques pour lors est préservée. Loffre orientée vers les personnes âgées et/ou dépendantes est à développer. Restent enfin les activités de B to B dont labsence de réseau de distribution empêche lessor. Sans actions correctives, le déclin devrait se poursuivre et avec lui la résorption du bénéfice.
4/ Orientation stratégique : inverser le déclin.
Laction principale la plus susceptible à moyen terme denrayer le déclin a été évoquée dans lentretien précité par le directeur général. Elle consiste à racheter un réseau de distribution qui faciliterait le déploiement de loffre de B to B. Une telle acquisition externe consommerait peu de trésorerie pour une amélioration sensible de la rentabilité de Kast. Ainsi à la fois la solidité bilancielle et le maintien dune rentabilité dexploitation seraient préservés à plus long terme et lavenir de la société garanti.
5/ Gestion de la société.
Dans un environnement particulièrement concurrentiel et évolutif, la direction a prouvé une remarquable capacité à résister en préservant les grands équilibres du bilan et du compte de résultat. Ainsi la société présente un bilan très sain, exempt de dette, avec une réserve importante de trésorerie ainsi que des résultats, année après année, bénéficiaires malgré la baisse du chiffre daffaires par ladaptation de la masse salariale et la compression des charges ajustables. Cette prudence dans la gestion est gage de sécurité pour les exercices suivants : les mêmes qualités de gestion seront à luvre avec des effets semblables.
Il peut être rajouté que la présidente et le directeur sont directement et de façon importante intéressés à la préservation à la fois de leur patrimoine, via leur implication au capital, et de leur outil de travail, source de leurs revenus. Cette implication fait se correspondre intérêts des dirigeants avec ceux des actionnaires tiers.
6/ Valorisation de la société.
A quatre euros par action, la société est valorisée environ deux fois le résultat net envisagé sur lexercice écoulé auquel est ajoutée la trésorerie. Cette valorisation est basse et consécutive pour partie de lilliquidité du titre. Toutefois la trésorerie nette de dettes constitue une sorte de plancher sûr à la valeur de la société. Les bénéfices futurs ne peuvent pas être évalués avec justesse. Lhypothèse retenue dun rachat de réseau de distribution à moindre coût qui limiterait, voire inverserait, le déclin des activités matures permet denvisager une succession dexercices bénéficiaires. Deux scénarios sont considérés :
-1er scénario : le déclin nest pas enrayé : la trésorerie constitue un plancher à la valorisation. Laction sajusterait sur cette trésorerie et aurait une valeur théorique légèrement supérieure à trois euros par action. Cette valeur plancher serait dautant plus sûre quune sous-valorisation sous la trésorerie augmenterait la probabilité dun raid extérieur qui ramènerait de facto la capitalisation au niveau minimum de la trésorerie. Probabilité de réalisation : 1 chance sur trois ou quatre.
-2ème scénario : la société est à moyen terme, par leffet dacquisitions judicieuses, en mesure denrayer son déclin et de stabiliser durablement sa marge bénéficiaire. La valorisation prendra en compte un multiple plus élevé du résultat dexploitation auquel sajoutera la trésorerie actuelle augmentée de lautofinancement libre des exercices intermédiaires. Une accumulation de trésorerie conjointe à un multiple de résultats accru contribuerait à élever à terme la capitalisation. Durant les exercices intermédiaires, un dividende toujours consistant rémunérerait lactionnaire pour le risque pris. Sur la base dun cours de quatre euros laction, la probabilité dun retour sur investissement à cinq ans supérieur à 10% est envisageable. Jestime la probabilité de réalisation à deux chances sur trois jusquà trois chances sur quatre.
Pris en compte ces deux scénarios, le pari dinvestissement à quatre euros parait assez nettement favorable et à considérer dans un portefeuille diversifié sans dépasser une proportion de deux ou trois pourcents du tout.
7/ Obligations déclaratives (AMF)
Intéressement : environ 0,15% du capital
Intentions :
-Allégement partiel possible au-dessus de quatre euros en fonction de lobservation du rapport offre/demande,
-Vente totale au-dessus de cinq euros.
Ces éventuelles cessions résulteront de décisions darbitrage et de réallocation dactifs au sein de mon propre portefeuille indépendantes de lévolution économique de la société à très court terme. Cette déclaration dintention vaut jusquà publication des résultats annuel de lexercice 2012.
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Graham
Publication du chiffre d'affaires annuel
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Le chiffre daffaires annuel annoncé aujourdhui indique un déclin global des activités bien plus prononcé quescompté et labsence de perspectives immédiates pour enrayer ce déclin. Jajuste mes prévisions de résultats de lexercice écoulé prenant en compte cette accélération de la décroissance conjoint avec les efforts importants de maîtrise des coûts depuis une année. Jaboutis à :
-un résultat dexploitation prévisionnel sur lexercice écoulé de : 1.700 milliers deuros +/- 100
-un résultat net denviron 1.300 milliers deuros
-une trésorerie nette de dettes au 31 décembre 2012 légèrement supérieur à 11 millions deuros.
La direction indique comme stratégie et orientation que « Budget Telecom poursuivra ses efforts de rationalisation ainsi que la recherche de nouveaux relais de croissance ». La recherche de nouveau relais de croissance indique quà linstant ceux-ci sont inexistants ou sans effets suffisants. Une acquisition dans la téléphonie filaire à destination des entreprises dans les six prochains mois parait inéluctable. Après la réduction importante des charges autres que salariales durant lexercice, il semble inévitable pour préserver le compte dexploitation et à terme le bilan de plus encore abaisser la masse salariale, à proportion du déclin des activités matures. La situation est grave, notamment dans son aspect social, mais pas immédiatement critique. Des décisions majeures seront prises dans les prochains mois qui détermineront lavenir de la société. Le cours de bourse évoluera très sensiblement dans lintervalle. Le niveau de sécurité pour lactionnaire reste important à moins de deux ans. Les perspectives de retour sur investissement sont fortes mais bien plus spéculatives.
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Graham
Le dividende sera de 0,44 par action
http://www.budget-telecom.com/corp/pdf/Budget-Telecom-Texte-Resolutions-2012.pdf
11% de rendement au cours actuel.
C'est une bonne surprise. Je tablais sur 0,30.
Après une année de non versement concernant l'exercice 2010, l'entreprise semble reprendre durablement de distribution.