Coup de Gueule: G20 et Currencies WAR (Securibourse)
Bonjour les loulous,
Guerres des monnaies.
Ce week-end, Geithner vantait un $ fort. Bang, le $ baisse encore comme à chaque fois que les autorités US préconisent un $ fort, il baisse et ceci quelle que soit la couleur de l'administration.
Guerre des monnaies et crises monétaires dont je vous annonçais le présage il y a plus de 2 ans. (les fromageux en sont témoins) On est en plein dedans.
G20
Une réunion pour rien encore! Dès 2008, on espérait une régulation profonde des marchés financiers. Rien ne s'est produit! Tout est comme avant. Pire on persiste encore ce week-end. Le G20 a décidé de ne pas réguler le forex et laisse libre cours au marché d'en faire qu'à sa tête.
Un $ faible arrange les US pour ses exportations. D'ailleurs, comment dolaru$ pourrait-il monter puisque l'imprimante HD de billets fonctionne 24h/24.
Les US crient au scandale de la monnaie chinoise mais eux ne font rien pour que dolaru$ soit fort.
En même temps, cette guerre des monnaies n'est faite que pour masquer des droits de douanes indirectement.
On se moque de nous....Ne vous inquiétez pas, nous paierons encore leurs bé-tises libérales.
A+
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Cordialement
Erwan
Coup de Gueule: G20 et Currencies WAR
Bonjour Spoyce,
Pourquoi stigmatiser les libéraux >
Pour alimenter le débat, je ne pense pas que le libéralisme - bien sûr c'est assez porteur et confortable de critiquer les "capitalistes qui sont la cause de tous nos maux" - soit à la source de la crise de la dette et du crédit que nous vivons, mais bien le monde politique, qui a, pour assurer une consommation artificielle, à tout prix voulu donner accès au crédit à tout le monde, protagoniste de la carte de crédit accessible à tous, ardent défenseur de l'accès à la propriété pour chacun via des crédits de durée longue, parfois intergénérationnelle >
Ne payons-nous pas les pots cassés d'une société du nivellement par le bas >
Amicalement
collusion finances et politique
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Bonsoir,
Il me semble que l'on se trompe d'objet.
Il n'est aucunement prouvé - sans doute même est-ce le contraire - que ni le capitalisme, ni le libéralisme, ne sont nuisibles à la société.
Ce serait plutôt la collusion entre les intérêts d'une certaine finance et ceux des classes politiques dans le système démocratique qui serait plus particulièrement pernicieuse. Il est envisageable que les historiens jugent ultérieurement cette collusion comme une des principales causes des crises récentes.
La classe politique a besoin de la finance pour subsister, directement comme aux états-unis pour financer les campagnes électorales, indirectement aux états-unis, en Europe, dans le reste du monde, pour financer les déficits.
La finance a besoin en contre-partie pour proliférer de lois afférentes complaisantes.
Il ne s'agit pas de libéralisme, par définition, puisqu'il s'agit d'une forme d'interventionnisme radical.
Il ne s'agit pas de capitalisme, puisque le capital nécessite une épargne préalable suffisante. Or l'épargne actuelle ne suffit plus à expliquer l'énormité des masses financieres en mouvement. La cause en est le levier financier qu'est en définitive l'emprunt, soit abstraitement la confiance dans une épargne future admise pour certaine sur laquelle les agents économiques spéculent -c'est à dire prévoient! - avec plus ou moins de bon sens ou de folie.
En somme, la combinaison de politiques dépendantes de la Finance et de la financiarisation de l'économie serait une perversion du capitalisme libéral. Le plus surprenant est qu'il ait pris naissance dans les pays anglo-saxons fondateurs du capitalisme libéral. Pour quoi donc> Parce que pour tenir, un tel système suppose la vertu et l'impartialité du régulateur politique en charge de légiférer. Or, eu égard à la taille de ces démocraties, à l'influence considérable et sans cesse grandissante du pouvoir médiatique, le politique s'il voulait ne serait-ce que se perpétuer devait consentir à sa propre corruption. Changera-t-il> La réponse à cette question nous indiquera en partie vers où se dirigeront nos sociétés.
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Graham