1000mercis: une entreprise d'exception (Securibourse)

par Graham ⌂ @, mardi 12 octobre 2010, 20:13 (il y a 5149 jours)

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1000Mercis continue d’allier la croissance à une rentabilité extraordinaire.
Cf. les derniers résultats semestriels :
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml>num=2840bbbde2...

Ces résultats, mois après mois, perpétués sont le résultat de la combinaison de plusieurs facteurs :
-dirigeants d’exception
-marché vaste, structurellement en croissance forte et générant une rentabilité élevée
-recherche et innovations permanentes qui font que l’entreprise a toujours une longueur d’avance sur ses concurrents.

On rajoutera comme critères d’excellence :
-excellente gestion des capitaux propres (Cf. le rachat de 10% des actions en circulation l’an passé à un cours déprécié)
-honnêteté des dirigeants et convergence d’intérêts avec les actionnaires minoritaires.
-résistance des dirigeants à l’ « impératif institutionnel » (surréaction des dirigeants au besoin émotionnel du marché, sans rapport avec les besoins réels d’exploitation).

A ce rythme, on peut évaluer très grossièrement que la trésorerie en fin d’année sera proche de 24m€ et que le Free Cash Flow (après investissements de maintien) avoisinera 9m€. A 36€/action pour une capitalisation boursière de 112 m€, l’action est valorisée à environ 10 fois le free cash flow.
J’estime pour ma part qu’un juste prix pour une entreprise de cette qualité devrait être un multiple de 16 à 20 fois le cash flow prévisionnel, soit une valeur par action de 54€ à 65€. En effet, les rentabilités à la fois d’exploitation et des capitaux propres sont d’exception. La croissance demeurera forte pour plusieurs années (pénétration dans de nouveaux pays). De surcroît, l’entreprise n’aura aucun mal à répercuter à la hausse ses prix en cas de crise monétaire majeure (ainsi qu’il est à redouter pour les années à venir). La seule restriction que je vois est que l’entreprise reste pour lors principalement focalisée sur son marché national. Toutefois son internationalisation commence (Cf. les activités en Grande Bretagne). La stratégie de la société consiste à croître de façon essentiellement interne avec prudence. L’internationalisation se développera et avec elle la continuation de la croissance avec marges élevées. L’idéal, selon moi, sera d’investir les marchés des pays à forte croissance dans un laps de temps de 5 ans, afin de réduire l’exposition au déclin économique des pays occidentaux ainsi qu’aux crises inéluctables qui surviendront dans ces derniers d’ici une décennie.
Je vois pour cette entreprise - tant que les dirigeants actuels resteront en place et tant qu’ils réussiront à gérer l’augmentation de la taille des effectifs de la société – un avenir particulièrement radieux qui ne me semble que très modérément pris en compte dans la valorisation actuelle, ce en dépit d’une apparente correcte valorisation selon des critères communs mais non pertinents.

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Graham

1000mercis: une entreprise d'exception

par pasca711, mardi 12 octobre 2010, 21:43 (il y a 5149 jours) @ Graham

Un grand merci Graham pour cette superbe analyse.
C'est toujours un plaisir de te lire

Pascal


» 1000Mercis continue d’allier la croissance à une rentabilité
» extraordinaire.
» Cf. les derniers résultats semestriels :
» http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml>num=2840bbbde2...
»
» Ces résultats, mois après mois, perpétués sont le résultat de la
» combinaison de plusieurs facteurs :
» -dirigeants d’exception
» -marché vaste, structurellement en croissance forte et générant une
» rentabilité élevée
» -recherche et innovations permanentes qui font que l’entreprise a toujours
» une longueur d’avance sur ses concurrents.
»
» On rajoutera comme critères d’excellence :
» -excellente gestion des capitaux propres (Cf. le rachat de 10% des actions
» en circulation l’an passé à un cours déprécié)
» -honnêteté des dirigeants et convergence d’intérêts avec les actionnaires
» minoritaires.
» -résistance des dirigeants à l’ « impératif institutionnel » (surréaction
» des dirigeants au besoin émotionnel du marché, sans rapport avec les
» besoins réels d’exploitation).
»
» A ce rythme, on peut évaluer très grossièrement que la trésorerie en fin
» d’année sera proche de 24m€ et que le Free Cash Flow (après investissements
» de maintien) avoisinera 9m€. A 36€/action pour une capitalisation boursière
» de 112 m€, l’action est valorisée à environ 10 fois le free cash flow.
» J’estime pour ma part qu’un juste prix pour une entreprise de cette
» qualité devrait être un multiple de 16 à 20 fois le cash flow prévisionnel,
» soit une valeur par action de 54€ à 65€. En effet, les rentabilités à la
» fois d’exploitation et des capitaux propres sont d’exception. La croissance
» demeurera forte pour plusieurs années (pénétration dans de nouveaux pays).
» De surcroît, l’entreprise n’aura aucun mal à répercuter à la hausse ses
» prix en cas de crise monétaire majeure (ainsi qu’il est à redouter pour les
» années à venir). La seule restriction que je vois est que l’entreprise
» reste pour lors principalement focalisée sur son marché national. Toutefois
» son internationalisation commence (Cf. les activités en Grande Bretagne).
» La stratégie de la société consiste à croître de façon essentiellement
» interne avec prudence. L’internationalisation se développera et avec elle
» la continuation de la croissance avec marges élevées. L’idéal, selon moi,
» sera d’investir les marchés des pays à forte croissance dans un laps de
» temps de 5 ans, afin de réduire l’exposition au déclin économique des pays
» occidentaux ainsi qu’aux crises inéluctables qui surviendront dans ces
» derniers d’ici une décennie.
» Je vois pour cette entreprise - tant que les dirigeants actuels resteront
» en place et tant qu’ils réussiront à gérer l’augmentation de la taille des
» effectifs de la société – un avenir particulièrement radieux qui ne me
» semble que très modérément pris en compte dans la valorisation actuelle, ce
» en dépit d’une apparente correcte valorisation selon des critères communs
» mais non pertinents.

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Merci Graham

par jmp ⌂ @, Boulogne/Mer, mercredi 13 octobre 2010, 10:23 (il y a 5149 jours) @ Graham

Tes commentaires sur les dirigeants m'ont incité à démarrer une ligne.

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jean-marie

1000mercis Graham pour cette analyse.

par J.L. @, mercredi 13 octobre 2010, 10:46 (il y a 5148 jours) @ Graham

J'ai démarré une ligne. :-) :-)

1000mercis: une entreprise d'exception

par crocroc, mercredi 13 octobre 2010, 11:30 (il y a 5148 jours) @ Graham

Bonjour Graham,

Valoriser cette entreprise entre 16 et 20 fois le cash-flow me paraît ambitieux, et peut-être retomber dans les travers d'une valorisation excessive des sociétés internet. J'ai toujours en tête que les fonds d'investissement font leur exit sur une valeur en général entre 5 et 7 ans, que les banques ne prêtent qu'à maximum 7 ans lorsqu'il s'agit d'actions, et donc m'interdis d'investir sur des entreprises dont la valorisation excède 5 à 7 fois le cash-flow net.
Suis-je trop prudent >

Merci

1000mercis: une entreprise d'exception

par olivier23, mercredi 13 octobre 2010, 13:13 (il y a 5148 jours) @ crocroc

Très bonne analyse Graham, encore une fois.
J'avais investi dans cette société grâce à toi, puisque cela fait quelques temps déjà que tu loues ses qualités. C'est vrai que les dirigeants sont excellents et que la croissance des résultats est régulière.

Cependant, comme Crocroc, j'ai un peu de mal à envisager de tels ratios de valorisation dans la situation actuelle. J'ai d'ailleurs vendu ma ligne à 32€. Beaucoup de sociétés restent très faiblement valorisées sur le marché. Bien sûr, ce sont de moins belles sociétés que 1000Mercis, mais ce sont des investissements sécuritaires tout en conservant un upside important.

Et puis, il est difficile de savoir pendant combien de temps encore la croissance va se poursuivre, et à quel rythme. Car une fois cette croissance épuisée, il ne faudra plus tabler sur une valo de 16 ou 20 fois les FCF.

Mais comme Crocroc, je pense que c'est mon style d'investissement ainsi que le marché boursier actuel qui font que je me sens plus serein sur certaines actions aux ratios plus faibles.

précision et remerciements

par Graham ⌂ @, mercredi 13 octobre 2010, 21:36 (il y a 5148 jours) @ Graham
édité par Graham, mercredi 13 octobre 2010, 21:47

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Merci pour vos commentaires.
Je tiens à corriger certains éléments de l’approximation hâtive que j’ai faite hier sur la base de ce qu’il me souvenait de la lecture du précédent rapport annuel. 1000mercis a dégagé l’an passé un free cash flow d’environ 7m€. J’avais en mémoire 8m€. En conséquence, j’estime plutôt que le free cash flow sur l’exercice en cours approchera 7,8m€ à 8 m€, et non 9 m€ comme j’ai supposé hier. Je maintiens mon idée sur la trésorerie à 24m€.
En prenant les mêmes ratios, j’estime qu’une valorisation juste de l’entreprise serait comprise entre 150 m€ et 180 m€ , soit par action entre 48€ et 58€. Par rapport à la valorisation actuelle, le potentiel de hausse serait compris entre environ +35% et +60%, ou inversement la marge de sécurité entre 25% et 40%.
Pourquoi cette valorisation élevée > En supposant un résultat net avant amortissement des survaleurs de 7,5m€ - il devrait être légèrement supérieur -, et sans prendre en compte les 24m€ de trésorerie supposés en fin d’exercice, on obtiendrait un PER de 15,2. En prenant en compte la trésorerie, il descendrait à 12. L’entreprise, comme signalé, a dégagé un free cash flow d’environ 7m€ pour des capitaux propres de 20, 2m€. La rentabilité des fonds propres avoisine 35%. La marge d’exploitation est structurellement supérieure à 30% depuis de nombreuses années et devrait rester élevée longtemps encore, tant que l’entreprise demeurera innovante et en avance grâce à sa recherche. La croissance est régulièrement supérieure à 20%. La crise que nous avons traversée ne l’a qu’à peine entamée. Ces mêmes constations peuvent se faire depuis quatre ans et avec d’autant plus de pertinence désormais que la société a grandi en taille et a largement prouvé la valeur de son modèle économique. Les ratios actuels de valorisation sont modérés avec de tels critères. Que craint-on > Une nouveau choc économique qui nous renverrait aux valorisations aberrantes de 2008, dues pour beaucoup à la crise de liquidité et au dégagement des fonds actions par les épargnants. Certes, tout est possible à court et moyen terme et une crise semblable renverrait le cours de 1000mercis sans doute au niveau de ce qu’il était alors. Mais quoi donc > Cela affecterait-il la rentabilité d’exploitation et la croissance de la société. Je crois que non. Pourquoi > Parce que le modèle économique de 1000mercis est supérieurement et structurellement résistant. Il n’est pas envisageable, en cas de choc économique violent, que les dépenses publicitaires soient annulées. Elles seront réduites et arbitrées. Réduites, c’est inévitable mais cela n’affecte pas la croissance de l’entreprise, arbitrées encore plus avec d’autres médias certainement simplement parce que le coût d’une campagne publicitaire en recourrant à 1000mercis coûte nettement moins cher qu’avec un autre média pour une efficacité considérablement accrue (effet de la recherche statistique et de l’innovation). Ainsi en cas de choc économique violent, la croissance serait ralentie et la rentabilité élevée toujours préservée. Dans le cas contraire, croissance et rentabilité demeureraient très fortes. Par comparaison, une société aux faibles marges subirait à fond le choc récessif et serait déficitaire, voire sévèrement déficitaire et pourquoi pas défaillante. Ce ne sera pas le cas pour 1000mercis : l’exploitation restera sauve. Ainsi d’un point de vue économique, il n’y a pas de risque économique à être investi sur 1000mercis, il n’y a qu’un risque boursier pour celui qui spécule à court et moyen terme sur l’orientation du marché. Or nous savons tous que seul compte à plus long terme l’exploitation de l’entreprise. De même nous appréhendons tous un de plus de plus probable risque de défaillance sur les dettes souveraines occidentales qui affecterait dramatiquement nos économies. Dans ce cas de figure, qui demeure possible mais modérément probable à cinq ans, 1000mercis en raison de ses marges, en raison de sa croissance et de son modèle structurellement exceptionnel, est mieux protégé et donc préservera mieux la valeur et son équivalent en pouvoir d’achat que n’importe quel autre type d’investissement action aux marges plus faibles et moins résistantes.
Prenons un exemple simple. Si il y a choc économique, la rentabilité des fonds propres fléchira. Supposons-la à 18%, soit moitié moindre qu’aujourd’hui, pour les cinq prochaines années. A ce terme, l’entreprise sera toujours en mesure de dégagée 8m€ de bénéfice environ (18% de 46m€ de capitaux propres). De surcroît, elle aura dégagé un excédent de trésorerie d’environ 35m€ à 40 m€ à rajouter au 24 m€ supposés. Nous aurions, aux cours actuels une société avec une trésorerie d’environ 60m€, soit une entreprise valorisée à 50m€ pour 8 m€ de bénéfices. En résumé, dans une situation dramatique, il n’y a aucun risque économique. Le seul risque est ponctuel et passager de crise de liquidité sur les marchés comme en 2008. A nouveau, dans ce cas de figure, quelles sont les entreprises ou autres actifs (immobilier, comptes bancaires, assurance-vie, etc.) qui pourraient faire aussi bien > Il n’y en a pas beaucoup. A contrario, si à ce terme est préservée la stabilité économique de nos sociétés, quel niveau de revenu dégagera la société avec une continuation de la croissance à marge forte. Même remarque : quels autres actifs > Il n’y en a encore pas beaucoup.
Second point à soulever, pourquoi des ratios si élevés à appliquer au free cash flow > Pour la raison simple encore, que c’est probablement ce que débourserait un grand acteur publicitaire qui voudrait faire de la croissance externe dans le secteur Internet avec une société présentant de tels avantages concurrentiels (recherche et innovation, pertinence des ciblages et des outils statistiques. Il faut bien se rendre compte qu’il n’existe pas sur le marché français, voire européen, de société comparable qui présente une telle avancée technologique. Avec un loyer de l’argent si bas, il est absurde qu’un grand acteur publicitaire ne s’endette pas pour acquérir cette entreprise. Toutefois pour amoindrir mon propos, je conçois que cette société vaut d’abord parce que ses dirigeants sont exceptionnels et ont su avant tous discerner la stratégie la plus pertinente dans ce sous-secteur encore en éclosion et que permet le mieux Internet qu’est la mesure rigoureuse de l’impact des campagnes publicitaires sur le client. Là est la grande évolution pour le marché publicitaire les années à venir. Et c’est pourquoi 100m€ de plus ou de moins est un investissement bien misérable eu égard à l’enjeu et qui justifie pleinement des ratios de valorisation élevés et nettement supérieurs à la moyenne du marché. C’est pourquoi je considère, qu’aux cours actuels, l’investissement en 1000mercis allie à la fois la sécurité et un fort potentiel de croissance, à la manière des investissements qu’Hubisan apprécie pour des sociétés de taille plus grande.

Sinon, pour parler d’autre chose, je tiens particulièrement à remercier toutes les personnes qui m’ont manifesté leur sympathie et leur soutien en début d’année quand j’étais dans la peine après le pire évènement qui soit survenu dans ma vie jusqu’alors.

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Graham

précision et remerciements

par olivier23, jeudi 14 octobre 2010, 05:42 (il y a 5148 jours) @ Graham

Remarquable!
Ta démonstration m'a convaincu et je pense me positionner à l'achat prochainement.

C'est un régal de lire de telles analyses.

sur le free cash flow

par tristus dolor, jeudi 14 octobre 2010, 08:51 (il y a 5148 jours) @ Graham

bonjour Graham, content de te lire à nouveau,

sur la qualité de la boîte, rien à dire. c'est la seule intro de small à laquelle j'ai participé il y a déjà assez longtemps. je ne suis plus dessus car étant dans l'incapacité de déterminer la pérennité de leur mop somptueuse.

sur la valorisation des free cash flows, je suis étonné que tu ne fasses pas référence à la méthode DCF qui est quand même faite pour cela et qui assez souvent privilégiée lors d'expertises indépendantes de valorisation.

pour info, gilbert dupont donne une valo par les dcf de 48 eur avec une wacc de 9,1 %, des fcf de 2 % à l'infini, une mop normative de 25 %.

sur le free cash flow

par Graham ⌂ @, jeudi 14 octobre 2010, 19:00 (il y a 5147 jours) @ tristus dolor
édité par Graham, jeudi 14 octobre 2010, 19:06

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» sur la valorisation des free cash flows, je suis étonné que tu ne fasses
» pas référence à la méthode DCF qui est quand même faite pour cela et qui
» assez souvent privilégiée lors d'expertises indépendantes de valorisation.

Bonjour Tristus,

Franchement, j'ai essayé un jour de comprendre la méthode DCF mais j'ai rapidement abandonné. Elle me parait trop compliquée et trop sujette aux aléas que cause une mauvaise approximation des paramètres, principalement celui du facteur temps. Je préfère procéder plus simplement. J'essaie de me représenter sur des bases purement qualitives si la marge d'exploitation peut être maintenue. J'essaie de me représenter ensuite des scénari de croissance. Ensuite j'affecte le tout de multiples qui me paraissent en adéquation avec ce que j'ai constaté dans un passé assez récent et ce que je me représente de possible dans un avenir de moyen terme (environ 4 ans). J'essaie de faire des scénari en terme de probabilité. Bien évidemment, selon la connaissance que je peux avoir du modèle économique de l'entreprise, ces estimations sont plus ou moins fortement approximatives mais surtout d'abord intuitives. Tout ceci me donne une plage large de valorisation. Ce qui m'importe, c'est d'abord la préservation du capital en rapport direct avec la préservation des résultats, donc ce que je privilégie pour le moyen terme c'est une certaine marge de sécurité en rapport avec les scénari envisagés. Je n'accorde aucune importance au risque de marché. Quant à la croissance, c'est la cerise sur le gateau. Là où j'aurai eu plus de chance, je conserverai. Là où je me serai trompé, je vendrai. De la sorte, le capital est correctement préservé (hors passagèrement en cas de marché hors normes). A la fin n'est conservé théoriquement que des entreprises supérieures qu'il ne s'agit plus que de contrôler. C'est le principe de sélection naturelle. Certes, de cette façon, rien de bien extraordinaire: un retour sur capital investi honorable à long terme mais sans performance exceptionnelle de court terme. De la sorte aussi, j'arrive à m'accomoder avec mes autres obligations professionnelles ou privées, avec ma paresse et avec ma façon d'aborder et de gérer le stress. En somme cette façon, sans être extraordinaire, convient bien à ma vie.

A bientôt

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Graham

divagations à partir du thème de la mesure de la valeur

par Graham ⌂ @, jeudi 14 octobre 2010, 22:52 (il y a 5147 jours) @ tristus dolor
édité par Graham, jeudi 14 octobre 2010, 22:58

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Effectivement, il faut tenter d'actualiser la valeur de la capacité d'autofinancement libre des prochaines années. Il existe pour cela autant de méthodes qui chacune tente de corriger les imperfections des autres mais en en introduisant de nouvelles. J'observe habituellement que les différents cabinets d'analystes utilisent l'une de ces méthodes un peu à la façon d'une formule magique qui assure d'atteindre le Saint-Graal de façon certaine. J'observe aussi que ces mêmes négligent d'ajuster et de relativiser au maximum les paramètres des formules. La conséquence est d'aboutir à des valorisations qui reflètent le consensus du moment. La formule magique sert à justifier un prix qu'a déjà en tête l'analyste de façon intuitive. En somme, je n'accorde aucun crédit à ces estimations que je trouve la plus part du temps fantaisistes.
Pour ma part, je tronque la méthode. J'essaie d'actualiser la valeur actuelle des cash flow sur une première période ordinairement assez courte (4ans à 7 ans selon qu'il est prédictible ou non d'escompter un maintien des tendances actuelles). Je prends en compte un coût du capital investi supérieur au taux des obligations à long terme que je ne n'estime plus pertinent désormais (puisqu'artificiel et vulnérable). Au terme de cette période, je ne fais pas une projection à l'infini parce que j'estime qu'en ce calcul les risques d'erreurs sont les plus grands. J'affecte le dernier cash flow d'un multiple très modéré qui me préserve du risque de la remontée du taux d'intérêt sans risque (qui ne sera plus forcément alors celui du taux d'intérêt des dettes souveraines de long terme!!!). Au final ma méthode est une approche très pragmatique et beaucoup plus intuitive du DCF. Elle me préserve de ses écueils. Bien entendu mes estimations seront beaucoup plus approximatives mais par compensation j'aurai accrue la marge de sécurité de mes estimations.

Pour rebondir sur un thème connexe, je crois qu'il faut aujourd'hui extrêmement relativiser la valeur de ces méthodes. D'abord, parce que l'on est habitué à avoir des taux d'intérêts "sans risque" à des niveaux exagérément bas qui ne traduisent plus les risques réels. Par exemple, quel taux d'intérêt prendra-t-on pour actualiser les revenus futurs> Sous 3% comme pour les OAT à 10ans> 5% environ la moyenne des OAT ces 10 dernières années> Non je crois que l'on est bien loin du bon compte. On oublie un passé un peu plus lointain où les taux d'intérêts des dettes souveraines étaient bien supérieurs et ne faisaient pas que compenser l'inflation. Il mesurait aussi un risque. Aujourd'hui personne ne mesure le risque. Les excédents commerciaux des émergents, les comportements grégaire des institutionnels occidentaux, doivent se placer. Ils se placent indistinctement dans les dettes souveraines parce qu'il n'y a pas d'autres solutions théoriques. Mais le risque réel n'est plus rémunéré ou alors il l'est mais négativement et tous le savent!!! Oublie-t-on aussi que la Grèce, c'est pas seulement tout près géographiquement> C'est tout près aussi dans le "temps financier!". Bref l'idée consensuelle que l'on entend un peu partout aujourd'hui est que le différentiel de rémunération entre les obligations d'Etats et les actions inclinent exceptionnellement vers les actions et qu'il faut y investir. Peut-être mais pas pour cette raison et pas aussi indistinctement. Disons le tout net. Dans moins de 10 ans les taux d'intérêts des dettes souveraines de pays comme le nôtre seront supérieurs à 8%. Et là quid du faible prix de l'actif action. De même n'envisage-t-on pas assez le risque d'un choc dépressif qui pour lors n'a été que repoussé. Quid encore. Que vaudra un DCF qui prend pour loyer de l'argent un modeste taux d'intérêt, qui ne prend pas en compte la probabilité de déclin> Non le DCF, indistinctement utilisé pour toutes les sociétés ne peut pas tenir la route pour les années à venir. Il était adapté aux 50 années d'après guerre où les crises si elles étaient importantes ne provoquaient pas une baisse durable de la production de richesse. Or c'est ce que nous risquons pour les deux décennies à venir.
Il me semble dès lors impératif de trouver des actifs qui peuvent préserver la valeur en pouvoir d'achat de l'épargne collectée. Quelques sociétés aux franchises fortes le permettent avec assurance. Beaucoup d'autres, même faiblement valorisées, non car elles risqueront la défaillance. Il n'est pas vrai que l'actif "action" n'est pas cher. Il n'est pas cher relativement ponctuellement parce que sa référence (le taux sans risque des obligations à long terme des souverains) n'a plus aucune pertinence. La monnaie ne vaut plus rien sinon la confiance et l'habitude qu'on lui laisse encore. La supercherie prendra fin plus tôt que l'on ne le croit. L'immobilier survalorisé pourrait être un bon investissement. Il ne perdrait au pire que 40% que de son équivalent en pouvoir d'achat. L'actif "action" peut tout perdre en cas d'effondrement de l'ancien modèle financier qui a régi le siècle précédent.

Je saute du coq à l'âne encore. Je crois que le biais "Value" de ce forum est un écueil aujourd'hui. Ce qui est faiblement valorisé habituellement est ce qui produit à marges faibles ou au moins fragiles. Ce type d'investissement est, je le conçois en prévision du choc futur, dangereux. Si il doit y avoir dépression en raison d'un choc monétaire planétaire -ce qui est à craindre- nombreuses de ces entreprises péricliteront. Je pense qu'il est plus sage d'investir dans des franchises fortes, quitte à payer cher pour des immobilisations incorporelles (le contraire de ce que préconissent "les daubasses" ). Ces franchises (j'entends du type "coca cola" ) garderont une capacité à générer des revenus quelque soit le contexte et limiteront les pertes de valeur. Je préviens que nous allons entrer dans une période où les contours de la "valeur" deviendront plus qu'incertains et où la monnaie ne renverra à plus rien de réel et de stable. L'objectif pour les années à venir n'est plus l'enrichissement mais la préservation de la valeur. Nous perdrons tous beaucoup. Les plus sages seront ceux qui perdront le moins.

J'ai beaucoup divagué à partir d'un thème beaucoup plus circonscrit au départ. Mais dans la mesure où toutes nos discussions renvoient à cette idée de valeur (on disait naguère "création de valeur" ), il m'a semblé bon de digresser, de laisser l'imagination courir. Je pense qu'il est primodial aujourd'hui de voir les choses sous un jour différent et de hâter le changement de nos modèles de représentation. Le monde ancien craque de toutes parts et avec lui toutes nos représentations relatives.

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Graham

divagations à partir du thème de la mesure de la valeur

par olivier23, vendredi 15 octobre 2010, 07:31 (il y a 5147 jours) @ Graham
édité par olivier23, vendredi 15 octobre 2010, 07:43

La méthode des DCF est en effet imparfaite et propice à truquer les évaluations en modifiant légèrement un paramètre (taux de croissance à l'infini, taux de croissance sur horizon fini, taux d'actualisation, ...).
Et puis, il faut être en mesure de prévoir les FCF de la société sur une période relativement longue. En dehors des sociétés matures aux cash flows réguliers, c'est pas gagné.
La valeur terminale a un poids très important dans la valorisation obtenue par les DCF, ce qui n'est pas rassurant puisqu'il est difficile d'évaluer avec justesse cette valeur terminale.
D'après ce que j'ai entendu d'un professionnel de la gestion collective, dans la pratique, ils prennent un taux d'actualisation compris entre 7 et 10 %, en tenant compte de critères comme l'endettement de la société, la qualité du management, la visibilité, la croissance, etc... Ils ne respectent pas à la lettre la formule théorique de calcul de ce taux d'actualisation, qui donne bien souvent des taux d'actualisation supérieurs à 10 %, jugeant qu'au-dessus de 10%, quasiment aucune société ne serait bonne à acheter.

Au final, cela donne beaucoup d'approximations pour cette formule alors que l'on se doute bien souvent après une courte analyse de la société si cela semble être une opportunité d'achat ou pas.

Sinon, concernant l'investissement value, tout dépend de ce que l'on appelle par Value.
Certains investisseurs ,comme Greenwald il me semble, considèrent qu'un investissement est value si et seulement si sa valeur intrinsèque est supérieure à son prix. Encore faut-il arriver à estimer grossièrement la valeur intrinsèque de la société en question.
Ainsi, une société de croissance peut très bien être considérée comme Value, à condition qu'elle soit sous-valorisée.

Même en ce qui concerne la définition classique de l'investissement value, il existe certaines sociétés qui enregistrent certes des marges assez faibles, qui sont faiblement valorisées, mais qui semblent résister en période difficile comme celle que nous vivons (Précia, Poujoulat, INFE, Installux,...). Peut-être pâtiront-elles davantage d'une longue période de dépression mais ce serait alors le cas de toutes les entreprises ou presque.

Autre chose. Je me demande si le ROCE n'est pas plus pertinent que le ROE pour analyser la valorisation d'une société comme tu l'as fait plus haut Graham. En effet, le ROE peut être artificiellement gonflé en diminuant les fonds propres par rachat d'actions par exemple ou versement de dividendes importants (exceptionnels ou pas). Je trouve que la rentabilité des capitaux employés fait davantage sens que la rentabilité des fonds propres mais peut-être que je me trompe (Buffett a l'air d'utiliser le ROE si je me souviens bien). Ce n'est pas très clair dans ma tête et il faudra que j'y réfléchisse plus tard.
Ce que je cherche à savoir, c'est si une entreprise a tendance à maintenir un ROE ou un ROCE du même ordre sur la durée ou pas. Si oui, est-ce que c'est signe qu'elle dispose d'une franchise>

divagations à partir du thème de la mesure de la valeur

par tristus dolor, vendredi 15 octobre 2010, 11:27 (il y a 5146 jours) @ olivier23

j'ai mentionné la méthode des dcf car la discussion portait sur la valorisation des free cash flows. La méthode n'est pas parfaite comme toute tentative d'approcher la vraie valeur, qui n'existe pas. Sa généralisation dans les expertises indépendantes tient notamment au fait que l'on peut arriver à n'importe quoi, principalement par le biais du taux d'actualisation. qui est souvent affecté de primes plus ou moins baroques pour justifier le prix du majoritaire.
Maintenant, si l'on prend des paramètres cohérents, on arrive à des résultats qui ne sont pas du tout aberrants . La méthode des dcf résume assez bien ce qu'attend un financier de son investissement, ce n'est pas du tout un concept dépassé mais au contraire très actuel, au même titre que le concept de création de valeur dont la rentabilité des capitaux employés constitue un facteur. bien sûr qu'il faut regarder la rentabilité des capitaux employés plutôt que celle des fonds propres !
cela étant, je fais comme graham et je ne vais pas au bout de la méthode dcf car elle ne ferait que confirmer les résultats trouvés par des méthodes plus simples (VE/roc, etc.). de plus, j'ai du mal à me projeter au delà de deux ans en tant qu'investisseur essentiellement fondamental.

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1000mercis: l'avis de Gilbert Dupont

par jmp ⌂ @, Boulogne/Mer, vendredi 15 octobre 2010, 16:15 (il y a 5146 jours) @ Graham

1000mercis Réunion / Tendance maintenue au S2 :

De la publication semestrielle nous retenons les points suivants :

1/ les trois activités ont contribué à la croissance de 18 % du CA, particulièrement en France qui représente 91 % du CA. Cette orientation favorable est portée par la reprise des contrats des clients existants et les gains de nouveaux clients. Le groupe profite de la montée de certains secteurs comme la grande consommation, la grande distribution et le luxe dans le marketing digital.

2/ dans le poste " achats et charges externes ", les charges fixes (1,1 M€/+10%) sont maîtrisées tandis que les charges variables ie. les reversements aux partenaires de la base d'e-mailing, aux opérateurs télécom et aux partenaires d'affiliation, ont augmenté au même rythme que le CA (5,5 M€, soit +20% contre +18 % pour le CA). La hausse de 21 % des frais de personnel se rapporte à une augmentation de 30 % de l'effectif moyen à 130 personnes en un an.

3/ l'augmentation de 5,3 M€ de la trésorerie nette au 30/6 résulte d'une CAF de 3,9 M€ vs 3,7 M€, d'une réduction de 0,6 M€ des investissements à 0,3 M€ et d'une amélioration de 1,7 M€ du BFR (meilleur recouvrement des créances, impact non récurrent du règlement d'un client important au cours du semestre).

La croissance limitée à 11 % du RNPG s'explique par un résultat financier modeste (0,01 M€ vs 0,14 M€ au S1 09), une charge d'impôt en hausse de 29,6 % à 1,5 M€ et un amortissement de survaleur en hausse de 17,8 % à 0,46 M€.

Ajustement marginal de nos prévisions annuelles
Dans un contexte de reprise offrant peu de visibilité sur l'évolution des dépenses publicitaires en fin d'année, la direction livre un message confiant sans divulguer ses objectifs chiffrés.

Cette publication n'amène pas de notre part des ajustements importants. Nous maintenons notre prévision de CA qui repose sur un CA S2 légèrement supérieur à celui du S1 et un CA annuel de 32,9 M€ (+17,2 %). Le dynamisme dont a fait preuve le groupe auprès des clients existants et les nouvelles références gagnées au cours du S1 devraient assurer la croissance au S2.

Le REX annuel est toujours estimé à 10,5 M€ (+10,8 %), induisant un maintien de la MEX de 32 % comme au S1. Le RNPG est légèrement abaissé de 6,7 M€ à 6,6 M€ afin d'intégrer la faible génération de produits financiers.

Le groupe entend mieux utiliser sa trésorerie et faire des acquisitions. Cette politique cible les sociétés ayant une technologie intéressante et/ou un portefeuille clients, en sus de la motivation des dirigeants.

Maintien d'une opinion positive
Dans un environnement en mutation technologique et sociologique, la stratégie du groupe axée sur la recherche s'avère payante et renforce les barrières à l'entrée. Le groupe garde ainsi son avance en matière de collecte et d'exploitation des bases de données et mise sur la diffusion de dispositifs innovants associant les nouveaux médias (mobile, réseaux sociaux, tablettes).

Nous réitérons notre opinion acheter sur le titre avec un objectif de cours inchangé de 43,7 € (moyenne pondérée à 70 % pour le DCF/47,9 € et 30 % pour la comparaison boursière/33,8 €).

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jean-marie

1000mercis: une entreprise d'exception

par douzaine, mardi 08 mars 2011, 23:28 (il y a 5002 jours) @ Graham

Le chiffre d'affaires publié ce soir va dans le sens de l'analyse et de la conclusion de Graham.

En outre, les propos de la fondatrice dans le communiqué sont extrêmement optimistes, plus optimistes que dans la passé il me semble.

Si j'avais su, j'aurai conservé 1000 mercis dans ma liste JTB.... Le bas de la fourchette de cours objectif de Graham à 54 euros devenant beaucoup plus "raisonnable" dorénavant.

1000mercis: une entreprise d'exception

par J.L. @, mercredi 09 mars 2011, 15:15 (il y a 5001 jours) @ Graham

Et pour appuyer :
1000Mercis : objectif de cours relevé 09/03/2011 14:53

Arkeon Finance a relevé de 40 à 47 Euros son objectif de cours de l'agence 1000Mercis (recommandation à l'achat confirmée). Arkeon Finance a rehaussé son attente de 11,4 ME à 12,1 ME pour la marge opérationnelle 2010 et rappelle que les perspectives de croissance affichées par le groupe et son avantage technologique justifient une prime sur les comparables.
:-) :-)

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1000mercis: Résultats 2010

par jmp ⌂ @, Boulogne/Mer, mardi 05 avril 2011, 19:22 (il y a 4974 jours) @ Graham

RESULTATS ANNUELS 2010

Résultat d’exploitation : +32,9%

Proposition de versement d’un dividende de 0,30 € par action

Paris, le 5 avril 2011 : 1000mercis (FR0010285965 - ALMIL), pionnier de la publicité et du marketing sur les médias interactifs, annonce ses résultats annuels consolidés pour l’exercice 2010.

En millions d’euros
31/12/10
31/12/09

Variation
Chiffre d’affaires
34,3
28,0
+22,3%

Résultat d’exploitation
12,6
9,5
+32,9%

Marge d’exploitation
37%
34%

Résultat net avant amortissement
des écarts d’acquisition
9,1
7,1
+29,2%

Marge nette avant amortissement
des écarts d’acquisition
27%
25%

Résultat net
7,9
6,1
+28,9%

Marge nette
23%
22%

Résultat net par action (€)
(avant amortissement des écarts d’acquisition)
2,94
2,28
+29%

· Poursuite de la croissance de l’activité

En 2010, le chiffre d’affaires consolidé du Groupe 1000mercis s’élève à 34,3 M€, en croissance de 22,3% par rapport à 2009. Toutes les lignes de métier du Groupe (Marketing interactif, Publicité interactive, Mobile) progressent sur l’exercice et les effectifs ressortent en croissance de 22%.

· Amélioration de la rentabilité

En 2010, le résultat d’exploitation s’établit à 12,6 M€, en progression de 32,9% par rapport à l’exercice antérieur. La marge d’exploitation progresse ainsi de trois points par rapport à 2009.

Intégrant une charge d’impôt de 3,7 M€ (+35%), le résultat net avant amortissement des écarts d’acquisition progresse de 29,2% à 9,1 M€.

Le résultat net s’établit à 7,9 M€, en croissance de 28,9% par rapport à 2009.

· Une structure financière solide

Avec des capitaux propres qui atteignent 28,1 M€ et un endettement nul, la structure financière du Groupe ressort une nouvelle fois renforcée.

La trésorerie nette s’établit à 21,1 M€ au 31 décembre 2010, contre 14,1 M€ en 2009.

· Proposition de dividende : 0,3 € par action

Compte tenu de ces résultats solides, le Conseil d’Administration proposera à l’Assemblée Générale Annuelle, qui se réunira le 18 mai 2011, la distribution d’un dividende de 0,3 € par action au titre de 2010. Le dividende sera détaché le 20 mai et mis en paiement le 25 mai 2011.


Yseulys Costes, Président Directeur Général du Groupe 1000mercis conclut : «L’année 2010 a été marquée par une croissance soutenue et des performances financières en nette accélération. La progression des nouveaux usages (internet Mobile, réseaux sociaux) accentue significativement la puissance de nos dispositifs. Notre positionnement, notamment en matière d’eCRM, contribue plus que jamais à l’efficacité des stratégies des annonceurs dans un nombre croissant de secteurs. »

Prochain communiqué

Chiffre d’affaires semestriel 2011 :
Le mardi 13 septembre 2011 après clôture des marchés


1000mercis est coté sur Alternext Paris, marché du Groupe NYSE Euronext

Code ISIN : FR0010285965 – Mnémo : ALMIL


A propos de 1000mercis : Pionnier de la publicité et du marketing interactifs, le Groupe 1000mercis a pour mission d’apporter des réponses innovantes aux entreprises qui souhaitent optimiser leurs campagnes de publicité et de marketing sur les médias interactifs (Internet, Mobile, réseaux sociaux…). En proposant une offre couplant conquête de nouveaux clients et fidélisation, 1000mercis s’est rapidement imposé comme un acteur incontournable sur ce nouveau marché. Après l’acquisition d’Ocito, spécialiste de la publicité et du marketing Mobile, en mai 2008, 1000mercis a renforcé son positionnement sur ces médias en associant Web et Mobile. Le Groupe emploie à ce jour 160 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 34,3 M€ en 2010. Coté sur Alternext Paris, marché du Groupe NYSE Euronext, 1000mercis est titulaire du label OSEO-Anvar.

Plus d’informations sur www.1000mercis.com

Contacts

1000mercis

Direction Générale
Thibaut Munier
Tél. : 01.49.49.06.60
investisseurs@millemercis.com

NewCap.

Relations Investisseurs
Simon-Laurent Zaks / Estelle Guichard
Tél. : 01.44.71.94.94
1000mercis@newcap.fr

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jean-marie

40% de marge d'exploitation au S2 2010

par douzaine, mardi 05 avril 2011, 22:37 (il y a 4974 jours) @ jmp

C'est époustouflant et bien au dessus de "mes prévisions".
Le discours de la dirigeante est comme à la suite de la publication du CA 2010 très très très optimiste.
Sur ces bases, la société pourrait valoir 200M€ en bourse, soit environ 65€ dans un premier temps. C'est en tous cas mon objectif après ces résultats.

no comment ou plutôt si

par Graham ⌂ @, mardi 05 avril 2011, 22:47 (il y a 4974 jours) @ jmp

.
Quoi dire qui ne soit contenu en substance dans le communiqué>
Tout est dit mais il faut encore le lier aux communications passées et apercevoir ce qui évolue plus favorablement encore par rapport au passé et qui augmente croissance et profitabilité.

Avant une meilleure compréhension au travers de la lecture du rapport annuel, je conjecture que croissance et rentabilité accrue sont dues pour beaucoup à:
-persitance du modèle économique traditionnel de l'entreprise (internet traditionnel et mobile) qui assure une croissance régulière forte à un très bon niveau de profitabilité
-augmentation de la profitabilité sur le mobile qui prouve l'émergence et la pertinence de ce biais, plus probablement la pertinence de sa convergence avec internet
-relais formidable sur les réseaux sociaux (vecteurs de croissance très fort avec un ciblage très efficient des prospects à atteindre pour les annonceurs)
-relais en développement à l'étranger (principalement en GB - à confirmer dans le RA)

En somme, mes hypothèses sommaires d'il y a quelques mois étaient sous-évaluées. Je me félicite particulièrement du développement plus que pertinent et efficace dans les réseaux sociaux dont on a pu suivre un peu l'évolution au travers des interviews des dirigeants cette année. Je me félicite aussi de la capacité de la société à gérer sa croissance, particulièrement au niveau de l'augmentation des effectifs et de la gestion de la masse salariale.

Le dividende à 0,3€ est intriguant quand on a pu se rendre compte de la compétence passée des dirigeants à bien gérer les fonds propres et à en augmenter la profitabilité. Je ne serai pas surpris qu'une opération de croissance externe ou un fort investissement de croissance interne ait lieu durant l'année.

J'avoue que je ressens un ravissement fascinant à surprendre toutes mes convictions d'il y a quelques années balayées. En effet, c'est vraiment un investissement contraire au précepte value. Il n'y a aucune valeur matérielle dans cette société sinon la trésorerie. Toute la valeur de la société est de l'ordre du savoir, un immatériel par excellence. Or tout cela est bien consistant puisqu'il génère une profitabilité exceptionnelle. Est-ce durable> Voilà une autre chose. Toujours est-il que la société accroit son fossé.

Sans entrer dans des calculs élémentaires, je révise mon opinion de valeur. Je ne doute guère que la valeur intrisèque de cette société ne soit inférieure à 200 à 250 m€, soit 65€ à 80€ par action.
Je ne vendrai pas en deça de la limite supérieure. Je n'envisage d'ailleurs pas de vendre tout court, quelque soit le prix.
Est-ce à dire que j'envisage que la valeur constitue une opportunité. Oui, nettement et toujours. Probablement, dans les jours à venir je renforcerai encore ma position par arbitrage avec des titres que je possède et sur lesquels mon raisonnement a échoué.

La meilleure entreprise que j'aie en portefeuille et que par ailleurs je connaisse.

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Graham

une idée ...

par Graham ⌂ @, vendredi 06 mai 2011, 17:10 (il y a 4943 jours) @ Graham

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Dans une veine comlémentaire à 1000mercis, Le Guide subissant une désaffection récente semble pas mal.
Là, il s'agit de clics monétisés. Ressource autre donc mais même souci d'approches qualitatives et sélectives des prospects.
Je m'interroge s'il ne serait pas intéressant pour 1000mercis de s'allier à cette société au capital étrangement éclaté.
Rentabilité proche, bassesse relative et comparée de valorisation, peut-être complémentarité, enfin possibilité d'augmenter et de valoriser la base de données sur les prospects.

Cette idée est attrayante... A approfondir.
Pour ma part, j'ai pris une partcipation à 5% du portefeuille.

L'avertissement sur les marges ne m'inqiète pas. Augmentation des investissements publicitaires modulables selon les exercices.

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Graham

pas terrible l'idée ...

par Graham ⌂ @, mardi 24 mai 2011, 19:57 (il y a 4925 jours) @ Graham

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Une bonne claque sur cette décision. Alors m'avait surpris la forte première baisse. Mais je n'entends rien à ce genre de signaux techniques.

Ne discernant pas de bonnes raisons de quitter à la hâte, et sans doute à tort étant opiniâtre, je persévère.
Ai augmenté de 3% ma participation, par défaut de liquidité, à l'ouverture sur 17,5€.

Il est vrai Le Guide est très dépendant de Google.
Mais le risque sur "Panda" ou encore le succès si rapide de Google Shopping en UK dès le mois dernier, tous ces changements me paraissent trop brusques.

Probablement ultérieurement j'abaisserai mon exposition temporaire pour reprendre un niveau plus normatif à 3-4%.
En attendant, il se pourrait bien que je commette une belle erreur comportementale: la moyenne en baisse ...

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Graham

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pas terrible l'idée ...

par jmp ⌂ @, Boulogne/Mer, mardi 24 mai 2011, 22:19 (il y a 4925 jours) @ Graham

Je n'avais pas osé te le dire parce que je me sens un peu à part sur la toile (entre autres, je n'utilise que linux qui est ultra minoritaire) mais quand je cherche quelque chose de relativement précis à acheter, j'évite systématiquement leguide qui m'a toujours donné l'impression de me faire perdre mon temps.

Et comme ce n'est pas avec une impression qu'on peut faire une généralité... je me suis tu.
Merci encore pour 1000mercis qui devient petit à petit une de mes grosses lignes.

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jean-marie

pas terrible l'idée ...

par Graham ⌂ @, mercredi 25 mai 2011, 00:35 (il y a 4925 jours) @ jmp

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Il y a deux trois ans, j'avais pas mal essayé de discerner l'avantage de chacune des deux. J'avais opté pour 1000mercis principalement pour le service à haute valeur ajoutée qu'elle vendait et l'implication au capital des deux dirigeants. Dernièrement, j'avais remarqué une baisse anormale de valorisation chez le guide. Je voyais assez bien la fragilité du modèle (dépendance à google). D'un autre coté, un jugement hâtif me faisait supposer rapidement qu'il n'était pas possible de croître en CA et en rentabilité sans un modèle nécessairement bon. Ce que d'aucuns ont avancé en avril comme un profit warning ne m'a pas choqué. Il s'agissait de relayer les investissements publicitaires pour relancer la croissance en audience: rien d'alarmant. Depuis, il y a cette psychose sur Panda principalement et sur Goggle Shopping. Bien évidemment, la menace est d'abord à moyen terme sur Google Shopping qui perce étonnament en Uk. Panda me parait exagéré largement. Les ventes récentes de la pdg ne me surprennent pas non plus:il ne s'agit jamais que d'augmenter sa "faible rémunération" Bref, je ne comprends pas vraiment, même si j'avais remarqué depuis quelques temps une main vendeuse. Pour lors, il n'y a jamais que 3 ou 4 m€ qui ont provoqué cette baisse sur une valeur somme toute assez peu liquide. Je ne suis pas si sûr que les revenus baisseront tant que cela à 1an. Aussi, je reste à penser que la valorisation est basse. Toute de même, très curieux de voir ce qui m'échappe. Enfin, ces derniers temps j'aurais du restreindre comme l'an passé mon activité. Je fais, semble-t-il, des choix douteux en utilisant des raccourcis rapides. Trop dépassé par mes ennuis privés peut-être encore et donc dispersé au lieu d'avoir mon attention focalisée. Je ne regrette pas trop cet essai manqué. Toutefois, ma grande erreur a été de négliger un risque important en ne sous-pondérant pas ma position. Cette position n'aurait jamais du être supérieure à 2-3% initialement. Et comme à une erreur suit parfois une seconde, le renforcement est peut-être une plus grande bêtise. Si ce n'est pas le cas, hé bien je me demande bien comment j'améliorerai mon intelligence des choses puisque mon biais comportemental dans ce cas sera confirmé par un menu succès - comme cela m'est déjà arrivé par le passé et qui a conditionné des erreurs ultérieures.
Enfin, pour moi, il y a peu qui justifie la baisse si brutale de ce mois-ci. Mais qu'est-ce donc que j'ignore ou que je ne comprends pas>

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Graham

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psychose sur Panda

par jmp ⌂ @, Boulogne/Mer, mercredi 25 mai 2011, 08:34 (il y a 4925 jours) @ Graham

J'ai vu ce tableau qui chiffre à 95% la perte de visibilité de dooyoo.co.uk suite à l'arrivée de Panda:

http://www.pcinpact.com/affichage/63227-google-panda-indexation-fermes-penalites-refere...

Je ne sais pas si c'est ce qui explique la baisse (au delà de l'avertissement sur les résultats) mais c'est possible...

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jean-marie

psychose sur Panda

par jpa @, vendredi 10 juin 2011, 14:41 (il y a 4908 jours) @ jmp
édité par jpa, vendredi 10 juin 2011, 15:09

Dans le genre couteau qui tombe, elle est impressionnante, celle-là...
Comme quoi le suivi des déclarations d'achats / ventes des insiders peut être utile au moment de choisir un titre!

J'imagine que l'article saignant d'Investir allumant Corinne Lejbowicz a été le coup de grâce auprès des petits porteurs (ce qui laisserait supposer que les recommandations de ce journal, surtout après récupération du fonds de commerce du JDF, peut avoir un impact significatif sur les petites valeurs).

Le cours se calme un peu aujourd'hui. Pas besoin d'AT pour imaginée qu'elle était méchamment survendue. Mais je n'ai pas encore eu vent d'une info qui puisse servir de stabilisateur ou de catalyseur pour un rebond... Il faudrait que Mme Lejbowicz reprenne quelques titres à moitié prix! ;-)

Maintenant, si j'ai quelques minutes ce week-end, il ne me semblera pas absurde de commencer à regarder...

psychose sur Panda

par Graham ⌂ @, lundi 13 juin 2011, 10:26 (il y a 4906 jours) @ jpa

.
Bonjour,

Les ventes de la présidente ne sont pas pour moi cause de scandale. Sa rémunération est faible. Elle est complétée par des bons. La présidente vend régulièrement au cours de l'année une quantité modérée de titres. Au final, elle a assez peu vendu de sa participation. J'en infère que si cela peut être cause de l'intensification de la psychose, cela est sans doute excessif.

La chute du cours est immanquablement due, techniquement, à la sortie de fonds sur un titre illiquide. Quelques fonds importants vendent, en contrepartie, il y a peu: d'autres fonds pour une petite proportion et de rares petits porteurs. Nous assistons,je crois, à un phénomène de panique auto-entretenu sur ce titre.

Sans vouloir négligé l'impact de Panda, je pense qu'il est néanmoins largement surévalué. Dooyoo ne représente qu'une faible proportion des revenus et des bénéfices de Leguide. Dooyoo était déjà en léger déclin l'an passé. En vérité,hormis l'appréhension qui entoure l'arrivée de Panda en zone non anglophone, je ne vois pas d'indicateurs francs qui mesureraient ou signaleraient l'impact sur la société de Panda. Dans ce cas, il n'y a pas de raison d'exagérer un phénomène qui ne se revèle aujourd'hui que comme technique. La communication de la société est rassurante. Je la crois. La trésorerie devrait en fin d'année approcher 30 m€ et je ne me représente pas le résultat d'exploitation chuter sous les 8 m€. Aussi à horizon de 10 mois, je me représente bien le titre rebondir dans d'importante proportion au de-là des 20€.

En définitive, tout est mesure de l'impact du Panda. Or, il n'en existe pas alors d'incontestables. Il n'en existe même presque pas du tout. Le titre nécessairement en devient spéculatif. Mais si tout ceci est exagéré comme je le crois, alors un rebond très fort surviendra. Je pense que chacun peut en acheter dans une petite proportion à horizon de 1 ans.

Cordialement.

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Graham

Je tente le rebond

par jpa @, lundi 13 juin 2011, 14:34 (il y a 4905 jours) @ Graham

Bonjour,

Je n'ai pas non plus de souci de principe avec les ventes de dirigeant, mais lorsque les circonstances s'y prêtent et que la presse en rajoute une couche, on peut imaginer que cela ne favorise pas le sentiment de marché...
En ce cas, on peut imaginer que la baisse de la semaine dernière, alors qu'il n'y avait pas grand chose de neuf au plan fondamental, relevait pour partie de la survente de l'investisseur déprimé (petit ou gros).
J'ai tenté une petite ligne spéculative ce matin, en visant la correction de la survente de la semaine écoulée, en me contentant de la stabilisation de vendredi comme d'un premier signe (bien fragile) de retour au calme. Je n'ai manifestement pas été le seul à penser qu'on pouvait s'intéresser au dossier.

Maintenant, n'ayant pas cerné pourquoi cet annuaire de shopping disposerait d'un atout qui l'empêcherait d'être balayé comme d'autres avant lui, je ne me vois pas (encore) embarqué dans un investissement de long terme.

Cordialement,

JPA

Je tente le rebond

par gaepre1, mercredi 15 juin 2011, 10:51 (il y a 4903 jours) @ jpa

Panda. Google a entrepris de modifier son algorithme de recherche avec le programme Panda... Déjà mise en place aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni, cette évolution s'est soldée par des changements de taille dans la visibilité de certains sites. Autre chantier avec la volonté du géant américain de capter une partie du marché des guides shopping. Ce business fort rémunérateur affiche en effet une croissance régulière dans le sillage de l'essor des ventes en ligne. En position de numéro 3 européen sur ce segment, LeGuide.com semble en position fragile face au colosse américain. Son référencement 'naturel' va donc être altéré et il semble ainsi nécessaire de rehausser les investissements afin d'adapter l'offre à la nouvelle donne initiée par Google...

Atouts. Le titre LeGuide.com a abandonné la moitié de sa valeur sur les dernières semaines en Bourse, ce qui reflète la désaffection des opérateurs à l'égard du dossier... La défiance semble toutefois excessive au regard des atouts de fond de la société. La firme française a construit patiemment son dispositif en tissant des liens avec les sites marchands. Sa notoriété semble désormais suffisante pour ne pas dépendre exclusivement des recherches effectuées sur Google. Des partenariats ont d'ailleurs été développés avec des acteurs de renom... Il semble néanmoins inéluctable d'assister à un tassement du rythme de croissance et à un reflux de la marge lors des prochaines publications.

2011. En réalité, il est souhaitable que Panda soit déployé rapidement dans l'ensemble des pays européens afin que LeGuide.com puisse apporter la preuve de sa capacité de résistance. La firme dirigée par Corinne Lejbowicz affiche une trésorerie nette de 25,4 Millions d'Euros, soit la moitié de la capitalisation actuelle... La valeur d'entreprise se situe ainsi autour de 25 Millions d'Euros, alors que le résultat d'exploitation approchait les 10 Millions d'Euros en 2010. Même si la marge reflue nettement à l'avenir, les ratios apparaissent décotés sur le reste du secteur. Au-delà de la composante spéculative, le titre apparaît comme étant une opportunité d'achat dans les cours actuels.

Je tente le rebond

par gaepre1, jeudi 07 juillet 2011, 10:43 (il y a 4881 jours) @ jpa

Claque. L'action LeGuide.com prend une grosse claque depuis le début de l'année avec une chute de 50%. Les investisseurs ont déserté le dossier avec les craintes suscitées par le nouvel algorithme de Google. Cette modification du moteur de recherche vise à pénaliser les sites offrant du contenu de mauvaise qualité. L'enjeu consiste également à lutter contre les spams. La fréquentation de nombreux sites s'en trouve ainsi altérée avec des baisses souvent conséquentes. Dès lors, on peut craindre des recettes publicitaires en berne avec l'effet d'une moindre fréquentation. Par ailleurs, Google entend prendre sa part du gâteau des guides de shopping en ligne. La puissance du groupe américain fait craindre un bouleversement de la hiérarchie de cet univers.

Avenir. Google a déjà modifié à de nombreuses reprises ses règles et les sites sérieux ont l'habitude de gérer ces changements. Cette fois, l'évolution semble plus profonde et le temps d'adaptation pourrait être plus long. Aux Etats-Unis, l'émergence de Google Shopping a fait des dégâts mais de nombreux acteurs de ce métier parviennent à demeurer en croissance. LeGuide bénéficie de sa position de numéro 1 français sur ce créneau et des nombreux partenariats qui ont été noués de longue date. Le site bénéficie également d'un accès naturel conséquent ce qui contribue à limiter l'impact de Google. La société a toutefois prévenu qu'elle devrait renforcer ses investissements afin de maintenir ses positions.

2012. On anticipe ainsi une baisse de la marge même si elle devrait demeurer sur des niveaux très confortables. La société dispose d'une trésorerie nette de 25 Millions d'Euros soit la moitié de l'actuelle capitalisation...Même en retenant des hypothèses noires, la valorisation des profits semble désormais bien limitée. La sanction apparait ainsi disproportionnée au regard des risques pesant sur la firme hexagonale. En outre, le manque d'actionnaires de référence induit un aspect spéculatif. Dès lors que Corine Lejbowicz aura apporté la preuve de sa capacité à résister aux changements menés par le rouleau compresseur américain, le titre devrait repartir de l'avant.

Je tente le rebond

par jpa @, vendredi 08 juillet 2011, 15:50 (il y a 4880 jours) @ gaepre1

Merci pour le suivi. Jusqu'ici, graphiquement, je n'avais pas trop mal identifié l'arrêt de la chute libre. Mais les investisseurs restent attentistes.

C'est un moindre mal vu mon niveau d'entrée, mais mon souci est cette valeur commence à demander un suivi assez actif, car je redoute qu'une remontée (s'il y a lieu) ne soit désormais précédée d'un ramassage des stops... Vu l'accumulation des transactions entre 14 et 15, ce serait en effet tentant et j'ai le sentiment qu'il y a quelques plaisanteries de ce genre dans son historique.

A l'inverse, celui qui voudrait profiter d'une telle éventualité devrait s'assurer qu'une nouvelle ne la fait partir réellement dans la mauvaise direction! Donc la situation est assez inconfortable...

mouvements de portefeuille et autres considérations

par Graham ⌂ @, dimanche 10 juillet 2011, 13:00 (il y a 4878 jours) @ Graham

.
J'ai peu agi sur mon portefeuille depuis maintenant deux ans, conservant les positions que j'avais acquises au début de la crise financière. Quelques renforcements sur des positions fortes qui m'ont donné satisfaction dans leurs résultats économiques (Tessi, Trilogiq en l'occurence) suite à des ventes sur des positions où j'ai perdu confiance (Lacie par exemple malgré un cours faible), ou vente sur des positions que j'estimais n'avoir plus de perspectives (Metrologic, avant le détachement, je n'exclue pas d'y revenir désormais que le cours de l'action sera plus corrélé aux fondamentaux économiques). En outre une défiance accrue sur les caisses régionales du CA que j'ai détenues à hauteur de près de 10% du portefeuille durant la crise et qui m'ont pleinement donné satisfaction: j'ai soldé la moitié malgré un cours toujours bas (les ennuis probables de trésorerie de la caisse nationale suite aux défaillances d'états fragiles se répercuteront immanquablement sur le bilan des caisses régionales).

Par exception, j'ai pris une position importante sur LeGuide, près de 10% du portefeuille, au fil de la baisse. Mon PRU est élevé (environ 20€). Cette position n'est pas sans risque si l'on admet pour, à un haut niveau, probable les menaces relatives au Panda de Google ou à la concurrence du même au travers de Google Shopping. Pour ma part, j'estime, à l'instar du communiqué de la directrice, que l'impact du Panda sera somme toute limité à court terme. L'impact est fort d'abord sur les filiales étrangères (déjà en déclin et faiblement représentatives du bénéfice d'exploitation). Sur les activités en France, je n'entrevois pas du tout un impact fort en raison de la diversification des sources de revenus et de la notoriété de la marque. Or les résultats de Le Guide résultent d'abord de l'activité en France. Au premier semestre donc, nul impact sinon une augmentation des charges pour adapter la technologie aux évolutions. Au second semestre, un impact limité que je calque sur les prévisions de la direction. Au final, je ne vois pas le résultat d'exploitation allait en dessous de 8m€ pour l'exercice en cours, pendant que la trésorerie augmentera encore. Bref, j'estime que la "panique" constatée sur le titre est largement exagérée et n'est la conséquence que de la sortie ou de l'allégement de quelques fonds sur un titre à l'illiquidité forte: en somme le type de position où il m'est quelquefois arrivé de faire un bénéfice facile. Toutefois je n'augmenterai plus mon exposition et j'allégerai ma position en cas de hausse nette pour réduire mon exposition. En effet, j'admets pour valables beaucoup des arguments avancés pour justifier la chute du cours mais non actuellement mais comme des risques à plus long terme. Ce qui me semble obliger à une exposition modérée sur ce titre qui ne devrait pas dépasser 4% à 5% d'un portefeuille.

Pour ce qui concerne les résultats de Trilogiq, il me faut reconnaître qu'ils sont surprenants. Il y a au moins un problème de communication car la profitabilité réduite aurait du me semble-t-il être évoquée dans l'avant dernier communiqué car certainement envisageable. J'ai une suspicion que je ne pourrai lever qu'au travers de la lecture du rapport annuel et que je relèverai alors. En attendant, ma confiance n'est pas entamée et je conserve l'intégralité de cette position.

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Graham

graham

par sirmick, dimanche 10 juillet 2011, 22:56 (il y a 4878 jours) @ Graham

Bonsoir Graham, je profite de votre dernier message pour vous demandez si vous aviez un avis sur la société TRIGANO dont le bilan s'est particulièrement amélioré ainsi que l'analyse encourageante de Portzamparc.

(J'ai acheté il y a quelques jours des actions de la société BENETEAU)

Trigano et Bénéteau

par Graham ⌂ @, lundi 11 juillet 2011, 14:43 (il y a 4877 jours) @ sirmick
édité par Graham, lundi 11 juillet 2011, 14:48

.
Bonjour Sirmick,

J'ai suivi, il y a quelques années, Beneteau que j'appréciais particulièrement sans jamais l'acheter. Je n'ai jamais poussé l'analyse sur Trigano. Un simple coup d'oeil sur les états financiers de Trigano montre que son bilan est sain et que ses résultats se redressent assez vivement tout en présentant, dans les meilleures années, une rentabilité globale assez médiocre. Je considère la valorisation chère car prenant en compte le redressement comme certain et durable quand il ne l'est absolument pas. C'est l'historique des cours qui fausse la perspective, me semble-t-il en faisant croire que le cours est bas. Je pense que les valorisations d'alors était excessives et ne prenaient pas en compte les menaces macroéconomiques.

A titre personnel, je n'investirai dans aucune des deux (s'il le fallait, c'est à dire si nous étions dans une conjoncture macroéconomique assez stable, comme durant les années 90, je préfèrerais de beaucoup Bénéteau qui montre une régularité dans la maîtrise des coûts et dans sa capacité de croissance). Mais je me place dans une optique où les problèmes qui surviennent en périphérie de zone euro toucheront de façon très possible des pays comme le nôtre. Alors, des sociétés à l'instar des deux présentées souffriront bien plus qu'elles n'ont souffert il y a trois ans et leur bilan se dégradera vite. Je souhaite me préparer à ce qui m'apparait comme de plus en plus inéluctable: les défauts des états et des banques de nos pays. Le pire n'est jamais certain, mais me semble-t-il à mesure qu'il se rapproche il faut le prendre en compte. Dans cette perspective, je vise à sauver les meubles autant que possible( c'est à dire à sauver le pouvoir d'achat de mon patrimoine) en ayant l'assurance que j'en pâtirai d'une façon ou d'une autre. Enfin, on prendra certainement cette attitude pour de la schizophrénie. Mon attitude consiste juste à essayer de contourner un risque que j'estime grand. Pour revenir à ces deux sociétés, le simple fait que leurs revenus dépendent d'une consommation largement différable les rend très vulnérables au risque envisagé. En outre leur chiffre d'affaire est très exposé à la France et au reste de l'Europe aisée, ce qui les fragilise d'autant.

Pour ma part encore, j'estime que le micromarché financier français sur les valeurs moyennes joue de trop l'annonce des résultats de court terme, escomptant tirer vers le haut la performance tout en se croyant capable de sortir assez tôt quand il se retournera. La performance des fonds sur valeurs petites ou moyennes en 2008 et 2009 a été assez calamiteuse et a montré qu'il n'en était rien. Les mêmes comportements perdurent.

Mon pronostic est que les évènements que je crains toucheront des pays comme la France d'ici deux à cinq ans et que presque personne n'y verra rien. En attendant de nouveaux excès de valorisation sont toujours possibles en bourse qui me donneront tort à moyen terme. Je crois qu'il vaut mieux sortir du capital de ces sociétés quitte à renoncer à des gains sensibles de court terme.

Cordialement

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Graham

Trigano et Bénéteau

par sirmick, mardi 12 juillet 2011, 15:20 (il y a 4876 jours) @ Graham

Merci Graham pour ton avis argumenté. La clientèle de Beneteau est très aisée. De plus leur bilan est très solide, alors s'il souffre de la prochaine crise leurs concurrents eux, vont mordre la poussière et deviendront une cible pour Beneteau.

Trigano et Bénéteau

par Graham ⌂ @, mardi 12 juillet 2011, 17:49 (il y a 4876 jours) @ sirmick

» Merci Graham pour ton avis argumenté. La clientèle de Beneteau est très
» aisée. De plus leur bilan est très solide, alors s'il souffre de la
» prochaine crise leurs concurrents eux, vont mordre la poussière et
» deviendront une cible pour Beneteau.

Tout cela est vrai mais dépend de la durée. La précédente crise financière, même si elle n'est pas achevée dans l'impact sur les résultats des sociétés, a un terme proche auquel suit un redressement. C'est ce que l'on voit actuellement. Si la prochaine dure 5 ans ou peut-être même 10, qui aura-t-il quand les produits financiers et immobiliers de placement chuteront pour cette clientèle. Actuellement, les gens aisés ont peu souffert de la crise récente: pas de baisse de l'immobilier, de l'assurance-vie, des placements obligataires, des répercussions sur le patrimoine professionnel pour quelques uns, juste un peu les actions qui représentent peu des patrimoines.

Demain le patrimoine sera impacté et avec: un certain type de consommation, différable et non nécessaire. Bénéteau souffrira et en sortira renforcé si la crise est courte. Si elle ne l'est pas et tout semble le prévoir, alors ... tout est possible. Bénéteau sera un placement au moins très volatile...

Hors cela Bénéteau est une société excellement gérée.

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Graham

graham

par cudy, mardi 12 juillet 2011, 19:03 (il y a 4876 jours) @ Graham

étant moi aussi plutot pessimiste pour l'avenir, peux-tu me dire quelles sont les pistes à suivre selon toi pour "sauver les meubles" >
de l'or, des francs suisses >
l'immobilier, mais il y a plusieurs positions >
autre...

merci

quelques pistes vite fait

par Graham ⌂ @, mercredi 13 juillet 2011, 10:23 (il y a 4876 jours) @ cudy

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Mon idée est que tout va perdre de la valeur:
-monnaie
-immobilier
-placements monnaitaires et obligataires
-assurance-vie
-actions

Je crois que le prix de toutes choses est faussée par l'inondation de monnaie qui ne renvoie à rien et que la grande purge consistera en la remise à un niveau juste de tout cela.

Il est très difficile d'envisager ce qu'il en résultera. Dans cette grande incertitude, il importe plus que tout de diversifier son patrimoine global, en rejettant les placements les plus dangereux, et de diversifier le plus possible ses ressources monaitaires ou quasiment monaitaires facilement mobilisables.

L'immobilier conservera toujours une certaine valeur: au pire, en valeur constante, je ne le vois pas baisser de plus de 30% ou 40%. Ce qui sera une bonne performance. Il ne me parait pas idiot d'acheter un petit terrain qui serve au besoin à cultiver un jardin.

Il faut sortir absolument de l'assurance-vie en euros qui est complètement minée. Certaines compagnies d'assurance ne feront pas face à leur engagement et ce type de placement perdra de la valeur.

Il faut sortir des actifs obligataires de la plus part des pays de la zone euro et des états-unis, éventuellement en proportion petite réinvestir les sommes dans des obligations émergentes ou quelques très solides entreprises privées peu endettées.

Concernant les actions, choisir de grandes valeurs internationales aux produits nécessaires ou d'usage courant, faiblement endettées (j'entends des entreprises comme coca-cola, procter and gamble, Becton, Dickinson & Co, Reckitt Benckiser, essilor, colgate-palmolive, sanofi....) en regardant principalement l'internationalisation des revenus, la faiblesse de l'endettement, la récurrence des ventes malgré un changement de type de consommation. Investir sur le marché américain est judicieux actuellement. Il n'y a pas d'urgence à investir tant que le risque de défaut d'un état important ou d'une institution financière n'est pas certain. On peut attendre une correction préalable des bourses.

Concernant la monnaie,je pense qu'il faut en garder une importante proportion en diversifiant beaucoup leur origine sans grande distinction:
-franc suisse
-couronne suédoise
-compte pay-pal
-un peu de pièce d'or détenues chez soi
-éventuellement monnaies émergentes type real brésilien
ce qui importe, c'est une large diversification et une capacité à les rappatrier et convertir aisément dans notre monnaie. Il faut veiller beaucoup à la solidité des établissements bancaires (pay-pal appartenant à e-bay et n'ayant pas le droit de spéculer peut-être une alternative intéressante de diversification des comptes teneurs), s'attendre à des mesures gouvernementales restrictives de type limitation des retraits. Dans cette optique, il est me semble-t-il judicieux de sortir une quantité de monnaie en euro de sa banque pour la garder chez soi. Pour ma part, j'envisage d'extraire 10.000 euros pour les conserver chez moi. Il est possible de ne le faire que juste avant que la situation soit vraiment explosive c'est à dire quand il sera certain qu'un grand état ou qu'une grande instituation bancaire fasse défaut.
Il sera bon aussi d'acheter par avance des provisions en nourriture faciles à conserver.

L'argent en compte dans les livres des banques et des assureurs peut-être perdu ou bloqué. L'avantage des actions ou des oligations est qu'il s'agit de titres de propriété ou de titres de créances que l'établissement teneur ne peut pas perdre. C'est pourquoi je préfère les actions à la monnaie en compte. Je crois aussi que la monnaie perdra plus de valeur que certaines actions.

J'ai répondu mal et sommairement. Je pars à l'étranger dans quelques heures. Je n'avais pas trop de temps.

Sinon dans l'article suivant: "comment survivre au krach économique", il y a les pistes d'un libéral, gilles drynacour, que j'apprécie beaucoup.
http://blog.turgot.org/index.php>post/Dryancourt-comment-survivre

A bientôt

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Graham

quelques pistes vite fait

par gaepre1, mercredi 13 juillet 2011, 11:28 (il y a 4875 jours) @ Graham

Je relève: "Sauf à être en position d’initié ou de manipuler les marchés, il n’est pas individuellement possible d’être durablement plus performant que l’indice boursier ou celui de la progression du PIB". J'aimerais savoir ce qu'en pensent les membres du site et notamment Nakama. En tout cas Warren et bien d'autres ont largement prouvé le contraire.

Le Panda se rapproche

par jpa @, jeudi 28 juillet 2011, 11:11 (il y a 4860 jours) @ jpa
édité par jpa, jeudi 28 juillet 2011, 11:20

Je passe rapidement sur le CA semestriel qui ne nous apprend rien d'extraordinaire, puisque sur ce dossier, les investisseurs ne semblent pas focalisés sur l'activité passée:
http://www.leguide.com/finance/docs/CP_finance_260711.pdf

Plus intéressant, surtout pour ceux qui douteraient de l'arrivée tôt ou tard de Panda dans l'espace francophone (on en voit sur d'autres forums), l'annonce de son déploiement en v2.3 en Suisse:
http://www.hemmer.ch/fr/home/actualites/developpement-dactualites/article/seo-google-pa...

Peut-être cela permettra-t-il de se faire une idée plus précise des impacts de l'algorithme dans l'espace francophone. Cependant, c'est encore une autre version de Panda (3.0) qui devrait être déployée si on croit cet autre site:
http://actu.abondance.com/2011/07/google-panda-nouvelle-mise-jour-23.html

Le Panda se rapproche

par deuxtroy, mardi 16 août 2011, 19:27 (il y a 4841 jours) @ jpa

Ayant découvert cette action grâce à Graham, j'ai doublé ma ligne aujourd'hui vu la chute du cours, sur les 11,49.

Panda a donc été déployé le 12 août dernier, et les bruits alarmistes se multiplient (sur forum boursorama, je n'ai pas testé le reste). Des chiffres de pertes sont annoncés. Perte de visibilité parait-il. Mais il est effectivement recommandé d'attendre de connaitre la perte éventuelle de CA que ces métriques sont susceptibles d'entrainer. Des tests perso, très naïfs, montrent que le guide.com est bien placé. Et je n'accorde que peu de foi aux dires d'un concurrent-twenga- qui ne donne pas sa méthodologie avant d'annoncer des chiffres catastrophiques.

Plus drôle j'ai repris le détail des analyses de "Ranking metrics" la société de mesure d'audience brandie en épouvantail sur Boursorama :

1. Tout d'abord il convient de noter qu'il s'agit d'une société d'aide au référencement. Qui a peut-être intérêt à agiter le chiffon rouge

2. Sa méthodologie demande un singulier effort de compréhension.
Exemple : leguide.com est le site qui conserve la meilleure visibilité sur le segment "Bébé enfant", selon Ranking Metrics. Et il le crédite d'une perte de visibilité de ...30%! Bref toujours premier mais moins premier que premier...

Idem pour doctissimo sur le segment "beauté-santé". Sa visibilité est et reste la meilleure de tous les sites pour ces questions. Or ranking metrics sous-titre, au 25 juillet

"Le site doctissimo.fr est le grand perdant. Bien que toujours leader de ce classement, doctissimo.fr est le site qui perd le plus de visibilité sur la période d'analyse."

Par contre, il sera interessant de croiser, lorsque les données statistiques seront un peu plus longues que quelques jours, les impacts en termes de fréquentation du site, via d'autres outils de ranking.

renforcement poursuivi

par Graham ⌂ @, mardi 16 août 2011, 21:04 (il y a 4841 jours) @ deuxtroy
édité par Graham, mardi 16 août 2011, 21:11

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Bonjour Deuxtroy,

J'ai également renforcé d'un tiers ma participation aujourd'hui.
Je fournirai les raisons plus tard, étant encore en position "acheteur" et étant intéressé à court terme par une poursuite de la baisse du cours.
Ma position globale approche désormais 0,1% du capital. J'escompte un doublement du titre à 15 mois. Ma perte actuelle est d'environ 35% sur la base de mon PRU.

Cordialement

NB: d'ailleurs, pour rire, webrankinfo perd 55% en visibilité, pas terrible pour une agence spécialisée en référencement.
A noter la progression du concurrent "Kelkoo" (partenaire Yahoo- +24% env.) qui en terme de visibilité talonne LeGuide (-33% env.).

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Graham

renforcement poursuivi

par Graham ⌂ @, mardi 16 août 2011, 21:05 (il y a 4841 jours) @ Graham
édité par Graham, mardi 16 août 2011, 23:00

à ce propos, un petit mail pour vous, sur votre boite mail boursematch

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Graham

renforcement poursuivi

par jpa @, mercredi 17 août 2011, 11:14 (il y a 4840 jours) @ Graham
édité par jpa, mercredi 17 août 2011, 12:33

Je suis toujours présent. Depuis mon entrée, on ne peut plus dire que la valeur ait continuer à s'effondrer davantage que le reste du marché. Elle n'a pas surperformé non plus...

J'attendrai d'avoir quelques chiffres de fréquentation, mais en attendant, les chiffres spectaculaires de "baisse de visibilité" ne me font pas paniquer. Il se trouve qu'à titre privé, j'ai eu quelques recherches à faire en passant par les moteurs de shopping ce week-end. J'ai pu constater que LeGuide.COM restait bien présent, peut-être mieux qu'avant relativement aux autres moteurs de shopping, dès lors qu'on recherchait une référence précise (électroménager). Il semblait en revanche plus loin sur des mots clés plus "globaux", au profit de sites d'industriels ou de e-commerçants ( et j'imagine que c'est sur ces mots plus globaux que se font les mesures sur lesquelles ont lieux les communications "visibilité" ). Donc il n'est pas certain que les conséquences soient aussi saignantes sur le trafic.

En revanche, Leguide.NET, édité par leguide.COM mais plus basique, me semblait moins présent en première page de mes requêtes, sans disparaître totalement.

Globalement, il me semble clair que les moteurs de shopping sont loin d'être éradiqués, même si seules des mesures d'audience nous en diront plus.

Leguide.com [ALGUI]: +10.42%

par jpa @, jeudi 25 août 2011, 15:57 (il y a 4832 jours) @ Graham

On dirait que c'est l'euphorie. Pour ma part, je repasse en vert sur cette ligne, après un renforcement en fin de semaine dernière.
Maintenant, j'ignore quel a pu être le stimulus. J'ai vaguement entendu un gérant conseiller le dossier à titre spéculatif sur BFM il y a plusieurs jours. Mais hormis les stats publiques de fréquentation de type Alexa, qui montrent qu'on est loin de l'effondrement, je ne vois rien de concret. Avez-vous eu une information ou s'agit-il juste de l'humeur plus joyeuse des investisseurs>

Croissance du CA et des résultats du S1 2011

par jpa @, mercredi 21 septembre 2011, 10:03 (il y a 4806 jours) @ jpa
édité par jpa, mercredi 21 septembre 2011, 10:12

http://www.info-financiere.fr/upload/ACT/2011/09/FCACT016064_20110920.pdf

Le Conseil d’Administration de LeGuide.com qui s’est tenu le 20 septembre 2011 a arrêté les comptes semestriels du groupe qui ont fait l’objet d’un examen limité de la part des Commissaires aux Comptes.
Le premier semestre 2011 a été caractérisé par la poursuite de la croissance du chiffre d’affaires (+7,5% entièrement organique) et des résultats.
L’intensification des dépenses marketing initiée au cours du semestre impacte faiblement le résultat d’exploitation qui ressort au niveau très élevé de 35%.

[voir le tableau sur le PDF]

Forte croissance de l’audience : + 22%
L’audience de LeGuide.com en Europe croît de 22% sur un an et s’élève à 15,3 millions de visiteurs uniques en juin 2011*. Cette forte progression de l’audience démontre l’attractivité des sites du groupe qui ont su fidéliser les internautes.
En parallèle LeGuide.com attire un nombre croissant d’e-commerçants : 72 000, en progression de 16% sur un an.

Perspectives du second semestre 2011 : maintien d’une bonne marge d’exploitation tout en augmentant les investissements marketing
Comme anticipé, Google a déployé son nouvel algorithme dans l’ensemble des pays européens le 12 août 2011. En France, marché principal du groupe, la stratégie de diversification des sources de trafic a limité l’impact sur l’audience. A l’international, l’effet a été plus prononcé.
Depuis le mois de juin, LeGuide.com a accéléré son plan d’acquisition d’audience et continuera sur cette lancée tout au long du second semestre. Cela devrait permettre de limiter le ralentissement de l’activité mais impactera le niveau de marge d’exploitation.

Publication du chiffre d’affaires du 3ème trimestre 2011 le 20 octobre 2011 après clôture

* source : Comscore, juin 2011

CA T3 2011 +4.3%, avec 6 semaines post-Panda

par jpa @, vendredi 21 octobre 2011, 11:40 (il y a 4775 jours) @ jpa

Seul le communiqué en anglais est sur info-financiere.fr:
http://www.info-financiere.fr/upload/ACT/2011/10/FCACT016371_20111020.pdf

La croissance a ralenti (+6.5% sur 9 mois), mais ce n'est pas l'effondrement redouté.
La bourse a apprécié (+8.4% à l'heure ou j'écris)

Acquisition du guide shopping en ligne Ciao

par jpa @, dimanche 25 décembre 2011, 08:15 (il y a 4711 jours) @ gaepre1

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1000mercis: une entreprise d'exception

par jmp ⌂ @, Boulogne/Mer, jeudi 06 octobre 2016, 14:13 (il y a 2963 jours) @ Graham

Toujours intéressant de remonter une file 5 ans après et de voir ce qui s'est passé par rapport à ce qui était envisagé ;-)

Mille Mercis cote aujourd'hui autour de 39€, très loin des objectifs d'alors sans pour autant avoir démérité (elle est quasiment stable depuis 5 ans). Je n'arrive pas à me décider sur l'avenir de cette ligne dans mon portefeuille au vu des résultats semestriels en amélioration:


1000mercis : 3 ME de bénéfices semestriels

La croissance des effectifs s'est traduite par une progression de 19% des charges de personnel...

Pour le 1er semestre 2016, 1000mercis produit un chiffre d'affaires consolidé en progression de 8% par rapport au 1er semestre de l'exercice 2015. Il s'établit à 27,9 ME. Le groupe délivre des résultats en ligne avec ses attentes. Le résultat d'exploitation s'établit à 5 ME au 30 juin 2016 (4,5 ME au 30 juin 2015). Il ressort en progression sensible de 11% sur le semestre.

La croissance des effectifs s'est traduite par une progression de 19% des charges de personnel qui s'élèvent à 9,1 ME au 30 juin 2016. Les autres charges d'exploitation ont progressé de 5% pour atteindre 14 ME. Les dotations aux amortissements s'élèvent à 1,4 ME (1,3 ME au 1er semestre 2015). Le résultat net avant amortissement des survaleurs s'établit à 3,4 ME. Il intègre un résultat financier de -0,2 ME et une charge d'impôts de 1,4 ME.

Le résultat net de l'ensemble consolidé progresse fortement et ressort à 3,1 ME.

Le groupe a accéléré ses investissements visant, notamment, la poursuite du développement de sa solution de Data Management Platform (DMP) mais sa situation financière reste solide. Au 30 juin, les capitaux propres s'élèvent à 54,6 ME. La trésorerie disponible est de 31,5 ME pour une trésorerie nette de 8,6 ME.

"Comme annoncé, le groupe a vu ses résultats progresser de manière significative sur le semestre. Notre volonté est d'accélérer la croissance rentable et solide de nos activités, en France et à l'international, en accompagnant nos clients dans la mise en place et le suivi de dispositifs innovants et impactant positivement et rapidement leur business", indique Yseulys Costes, Président Directeur Général du groupe 1000mercis.

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jean-marie

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1000mercis : à l'aube d'un renouveau boursier ?

par jmp ⌂ @, Boulogne/Mer, jeudi 06 octobre 2016, 14:15 (il y a 2963 jours) @ jmp

Une offre pertinente

Activité. Notre dernier suivi sur 1000mercis remonte à 2014. Depuis cette date, le titre a été bien discret sur le plan boursier. L'intensification des investissements a pesé sur la marge mais l'offre semble aujourd'hui bien en phase avec les attentes des annonceurs. Ces derniers souhaitent en effet s'appuyer sur le Big Data pour un ciblage plus précis de leurs campagnes de publicité et de marketing. Au-delà des dépenses effectuées pour développer son savoir-faire, 1000mercis a aussi ouvert de nouvelles filiales à l'étranger. Elles sont en train de monter en puissance avec de beaux succès aux Etats-Unis et au Moyen-Orient. Après une période mitigée où la crise économique a pesé sur les performances, l'activité de la société est en train de redécoller. Les ventes de 1000mercis ont ainsi progressé de 11% en 2013, +12% en 2014 et +17% en 2015.

Rentabilité. Alors que la marge d'exploitation a été divisée par deux entre 2011 et 2015, elle devrait désormais tirer parti des investissements effectués. Le résultat d'exploitation est attendu à près de 5 Millions d'Euros sur le premier semestre 2016 alors qu'il était de 4,5 Millions d'Euros au 30 juin 2015. En ce qui concerne la valorisation, il convient de retenir plusieurs éléments. Tout d'abord, la société a employé une partie de son trésor de guerre pour acquérir son siège social. Acheté 35 Millions d'Euros en 2014, cet ensemble de 7.200 mètres carrés doit valoir aujourd'hui plus de 40 Millions d'Euros. Sur un autre plan, 1000mercis a pris 20% d'une société qui apporte du conseil aux points de vente en échange de 4,5 ME. On doit aussi retenir une trésorerie nette d'une dizaine de Millions d'Euros...

Valeur. Compte tenu de ces éléments, la valeur d'entreprise de 1000mercis se situe autour de 65 Millions d'Euros. Avec un résultat d'exploitation qui va probablement dépasser les 10 Millions d'Euros cette année, la société fondée en 2000 par Yseulys Costes et Thibaut Munier n'est pas bien onéreuse. On peut estimer aussi que ce pure-player du web puisse intégrer un jour un grand groupe de communication. Les deux fondateurs sont toujours les actionnaires de référence de l'entreprise et ils doivent recevoir de temps à autre des marques d'intérêt... Au vu des qualités intrinsèques de 1000mercis, nous considérons que cette valeur mérite d'être acquise dans les cours actuels. Le positionnement semble tout à fait pertinent dans le contexte actuel...

Le titre n'est pas cher, on peut se placer.


Christophe Voisin

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jean-marie

1000mercis: 5 ans après

par Graham ⌂ @, jeudi 06 octobre 2016, 23:09 (il y a 2963 jours) @ jmp

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J'ai comme tous les actionnaires de long terme de 1000 Mercis été déçu du fort fléchissement de la marge d'exploitation ces cinq dernières années. J'avais l'impression désagréable que la société, en croissant, devenait obèse, ou dit autrement qu'une part de l'augmentation des frais de personnel revenait non à des taches productives mais administratives.

J'ai depuis six mois une intuition peu rationnelle selon l'aspect économique mais qui attribue le ralentissement de la profitabilité de la société à l'évolution de la vie privée des deux dirigeants.

Au préalable, il faut garder à l'esprit que la société a continué de croître en chiffre d'affaires de façon importante, essentiellement sur le marché français, sans que l'autofinancement libre ne baisse beaucoup. Sur le plan technologique, la société a su se maintenir. La croissance hors de France a été faible alors qu'elle devait devenir un axe de développement majeur. Durant cette période, il est encore à noter qu'aucune mauvaise décision n'a remis en cause le modèle de la société, ni abaissé beaucoup l'autofinancement dégagé.

Venons-en à la vie privée des deux dirigeants. Les deux dirigeants qui, au départ, étaient seulement partenaires sont depuis conjoints maritalement et forme une famille qui s'agrandit. Ce point est très méconnu car les dirigeants s'appliquent à conserver une grande discrétion à cet endroit. J'attribue à ceci la moindre profitabilité de la marge et la moindre croissance à l'étranger.

Ceci posé, qu'est-ce qui pourrait faire évoluer les choses vers l'élan des jeunes années? Tout simplement que cette étape est passée et que depuis une année, les dirigeants sont partis avec enfants dans la Silicon Valley pour reproduire là-bas ce qu'ils ont fait en France quinze ans plus tôt. Bien entendu, le marché américain est autrement plus difficile que le français. Mais le challenge est beau et l'énergie des dirigeants énormes.

Pour ma part, cette prise de conscience m'a fait augmenter ma participation dans la société de 7% à 10% du portefeuille cet été. Dans cette position, je mise sur les dirigeants. Je considère encore que rapportée à l'autofinancement libre la valorisation de la société est très peu chère. Je n'ai pas de point de vue sur la capacité technologique de la société, n'ayant pas de connaissances dans ce domaine.

En conclusion, je tente le pari dans cette proportion à horizon de deux ans. Alors, je réévaluerai les choses.

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Graham

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