Le marché ne croit pas à une reprise agressive (Securibourse)
AOF le 03/09/2009 à 15:46
Actions : le marché ne croit pas à une reprise agressive selon Natixis
(AOF / Funds) - Natixis doute que les investisseurs se mettent dès maintenant à jouer agressivement une reprise, écrit le gestionnaire dans son allocation d'actifs du mois de septembre. La question du profil de croissance pour 2010 est loin d'être tranchée compte tenu du processus de désendettement en cours et des doutes sur la capacité de l'investissement privé à prendre le relais de l'investissement public, écrit-il. Selon lui, les seuls effets des plans de soutien sont insuffisants pour permettre de s'écarter durablement de sa valorisation actuelle.
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à mettre en parallèle, le sondage de Boursorama auprès des internautes:
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la dernière analyse de Loïc:
http://tropicalbear.over-blog.com/article-35593405.html
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Le marché ne croit pas à une reprise agressive
Le Prix Nobel d'économie américain Joseph Stiglitz redoute un scénario de crise économique en forme de "W", où l'amélioration économique temporaire actuelle après la crise de fin 2008 serait suivie d'une rechute, a-t-il dit lundi à l'AFP à Reykjavik.
"Il est difficile de savoir s'il y aura ou quand il y aura un +W+", a déclaré l'économiste réputé, qui pointe les nombreux risques qui menacent toujours l'économie mondiale, principalement l'épuisement des vastes plans de relance menés à travers le monde.
"Il y a un certain nombre de risques économiques significatifs devant nous. Un risque pour le secteur financier, pour l'immobilier commercial, pour le crédit immobilier. Et il y a aussi des risques pour l'économie réelle, à cause de la baisse des revenus des Etats et la fin des mesures de relance en 2011 sera un choc négatif pour l'économie", a-t-il dit à l'AFP.
"Actuellement, on fait l'inventaire. Les gens refont leurs stocks", observe l'ancien conseiller économique de Bill Clinton à la Maison Blanche et prix Nobel en 2001, soulignant que les ménages reconstituent leur épargne, passée dans certains pays de niveaux proches de zéro à "7 ou 9%".
"Mais si les effets négatifs que j'ai décrit se produisent, et c'est très probable, quand l'inventaire sera passé, l'économie va entrer dans une récession à double creux", souligne l'ancien économiste en chef de la Banque mondiale.