infe

par verolle, vendredi 28 janvier 2005, 16:32 (il y a 7246 jours)

Bonjour,

Avez-vous un avis sur infe (industrielle et financiere d'entreprise) qui me semble décotée a plusieurs egards:
- 37 milllions d'euros de disponibilités (quasiment pas de dettes) pour une CB de 57 millions,
- des résultats tres honorables, 7millions l'an passe, et on part sur les memes bases, voire mieux...
- beneficiaire regulierement sur les 5 dernieres annees
- un CA en legere augmentation (sur 9 mois) tout en privilegiant, selon les dirigeants, des operations sans risques...

Enfin, bref, j'ai du mal à comprendre pourquoi elle reste a de si bas niveaux... Si qqun a un avis, je suis preneur!

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Ceci (pris en face) peut expliquer cela...

par jmp ⌂ @, Boulogne/Mer, vendredi 28 janvier 2005, 17:08 (il y a 7246 jours) @ verolle

CIFE: Revalorisation terminée

Xavier Diaz
n° 3112
paru le 28/01/2005

Après un beau parcours boursier en 2004, le groupe est désormais bien valorisé malgré une trésorerie abondante.


Pour les entreprises de BTP, 2004 restera une bonne année boursière. C'est le cas de la Compagnie industrielle et financière d'entreprises (Cife), dont le cours a quasiment doublé en un an, mais dans de faibles volumes (environ 2 % du capital échangé sur l'ensemble de l'année). Cette PME nantaise est née en 1965 de la scission de la société Joseph Paris (travaux de métallurgie). Spécialisée dans le bâtiment, les travaux publics et la promotion immobilière, Cife est présente en France et dans les DOM-TOM. Le credo de Daniel Tardy, son président et principal actionnaire avec sa famille (environ 80 % du capital) : privilégier la rentabilité par rapport à la croissance. De sorte que le chiffre d'affaires 2004 devrait être en léger retrait par rapport à celui de 2003, année au cours de laquelle la société avait réalisé 110,4 millions d'euros de facturations.

Côté résultats, Daniel Tardy s'attend à un bénéfice net stable à 7,9 millions d'euros. Outre l'engouement des investisseurs pour le BTP, le niveau élevé de la trésorerie permet aussi d'expliquer le rebond du titre. Faiblement endettée, la Cife disposait d'une trésorerie nette de 37,1 millions fin juin 2004, soit 66 % de sa capitalisation. Mais la direction n'a pas l'intention de la distribuer aux actionnaires. La société est d'ailleurs peu généreuse ; le dividende (15 % des bénéfices) devrait se maintenir autour de 3 euros, soit un rendement de 1,8 %.

L'objectif principal est de renforcer les fonds propres et d'augmenter la trésorerie afin de participer aux futurs appels d'offres concernant les partenariats public-privé (PPP). A travers ces contrats, l'Etat concédera à des entreprises privées la construction, la maintenance et la gestion de certaines infrastructures (hôpitaux ou prisons). C'est l'un des principaux relais de croissance de la Cife. Pour y participer, elle souhaite porter le niveau de ses fonds propres à 70 % de son chiffre d'affaires, soit 76 millions (39 millions aujourd'hui). Cela lui permettra aussi de postuler à des chantiers hors de France


Conseil:
Rester à l'écart. A plus de 5 fois son résultat d'exploitation, le titre est bien payé ! Et sa liquidité est faible

--
jean-marie

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Mais ça ne m'empêche pas de continuer à acheter!

par jmp ⌂ @, Boulogne/Mer, vendredi 28 janvier 2005, 17:09 (il y a 7246 jours) @ jmp

:-)

--
jean-marie

Ceci (pris en face) peut expliquer cela...

par verolle, dimanche 30 janvier 2005, 18:19 (il y a 7243 jours) @ jmp

»
»
» Après un beau parcours boursier en 2004, le groupe est désormais bien
» valorisé malgré une trésorerie abondante.
»
»
» Pour les entreprises de BTP, 2004 restera une bonne année boursière. C'est
» le cas de la Compagnie industrielle et financière d'entreprises (Cife),
» dont le cours a quasiment doublé en un an, mais dans de faibles volumes
» (environ 2 % du capital échangé sur l'ensemble de l'année). Cette PME
» nantaise est née en 1965 de la scission de la société Joseph Paris
» (travaux de métallurgie). Spécialisée dans le bâtiment, les travaux
» publics et la promotion immobilière, Cife est présente en France et dans
» les DOM-TOM. Le credo de Daniel Tardy, son président et principal
» actionnaire avec sa famille (environ 80 % du capital) : privilégier la
» rentabilité par rapport à la croissance. De sorte que le chiffre
» d'affaires 2004 devrait être en léger retrait par rapport à celui de 2003,
» année au cours de laquelle la société avait réalisé 110,4 millions d'euros
» de facturations.
»
» Côté résultats, Daniel Tardy s'attend à un bénéfice net stable à 7,9
» millions d'euros. Outre l'engouement des investisseurs pour le BTP, le
» niveau élevé de la trésorerie permet aussi d'expliquer le rebond du titre.
» Faiblement endettée, la Cife disposait d'une trésorerie nette de 37,1
» millions fin juin 2004, soit 66 % de sa capitalisation. Mais la direction
» n'a pas l'intention de la distribuer aux actionnaires. La société est
» d'ailleurs peu généreuse ; le dividende (15 % des bénéfices) devrait se
» maintenir autour de 3 euros, soit un rendement de 1,8 %.
»
» L'objectif principal est de renforcer les fonds propres et d'augmenter la
» trésorerie afin de participer aux futurs appels d'offres concernant les
» partenariats public-privé (PPP). A travers ces contrats, l'Etat concédera
» à des entreprises privées la construction, la maintenance et la gestion de
» certaines infrastructures (hôpitaux ou prisons). C'est l'un des principaux
» relais de croissance de la Cife. Pour y participer, elle souhaite porter
» le niveau de ses fonds propres à 70 % de son chiffre d'affaires, soit 76
» millions (39 millions aujourd'hui). Cela lui permettra aussi de postuler à
» des chantiers hors de France
»
»
» Conseil:
» Rester à l'écart. A plus de 5 fois son résultat d'exploitation, le titre
» est bien payé ! Et sa liquidité est faible

Rq: Quand meme, si l'on se base sur un resultat net de 8millions d'euros, la tresorerie nette devrait passer aux environs de 44-45 millions d'euros, soit plus de 80% de la valorisation!!
De plus, comme le dit si bien Nath (pris en face), l'article ci-dessus se base uniquement sur la CB pour dire "A plus de 5 fois son résultat d'exploitation", mais si l'on tient compte de la tresorerie, on obtient un VE/Rex de (57-37)/10=2, et meme moins si l'on se base sur la tresorerie previsible fin 2004: (57-44)/10=1,3..., ce qui, meme si la societe est peu genereuse en dividende, me parait tres tres bas !!

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Je suis bien d'accord

par jmp ⌂ @, Boulogne/Mer, dimanche 30 janvier 2005, 21:45 (il y a 7243 jours) @ verolle

:-)

--
jean-marie

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