la France de Sarko (Securibourse)

par Graham , mardi 12 mai 2009, 23:22 (il y a 5676 jours) @ Bobo
édité par Graham, mardi 12 mai 2009, 23:29

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Etude très intéressante en effet qui a probablement une bonne dose de vérité que, je n'en doute pas, l'on peut transposer en partie à la France.

Qui, de sensé, aujourd'hui ne cherche pas à éviter l'école publique pour ses enfants, hormis quelques idéologues>
L'égalité (de chances) n'existe plus - l'a-t-elle jamais > -. Cela ne sert à rien de la regretter. Il faut faire avec et composer avec son époque.

La pierre ... Quoi de plus absurde que de favoriser la pierre. Pierre qui ne sert à rien économiquement et qui ferait mieux d'être investi ailleurs. Pierre qui permet, selon nos lois fiscales, de perpétuer au travers des générations les inégalités de classes. Sarkozy n'a pas fait mieux en soutenant l'immobilier au début de son quinquennat. A-t-on besoin de soutenir un secteur qui bénéficie d'une telle demande (certes faiblement solvable). Non la seule, la meilleure solution pour favoriser l'accès à la propriété est de ne pas soutenir l'immobilier d'habitation. Baisser la solvabilité des primo-accédants, c'est faire baisser les prix, c'est faire baisser le coût d'acquisition pour les plus pauvres. C'est leur rendre donc service et contribuer à plus d'égalité de chances. Tout ce que l'on ne fait pas depuis des années malgré tous les rapports spécialisés édités. Pourquoi cela> C'est très simple: le patrimoine des français possédants est essentiellement immobilier. Le président, les ministres, les députés, les sénateurs possèdent un important patrimoine immobilier. Il est de leurs intérêts que les prix de l'immobilier montent. D'où ... En abaissant sur cela les impôts sur les successions, nous parvenons à un transfert des patrimoines non productifs à travers les générations. Le français a toujours eu un faible pour la rente. Voilà le nouveau genre de rente. Voilà la France que l'on nous propose: inégalitaire et improductive. La France de Sarko. Du moins celle de son programme électoral. Malgré tout ce qu'il a dit de très séduisant, il y a l'idéologie sous-jacente ... masquée.

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Graham