Lacie: baisse du CA de 24% (Securibourse)
voir communiqué:
http://new.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml>&symbole=1...
En extrapolant une baisse de CA de 30% sur l'année et en supposant une légère hausse des charges fixes (frais administratifs et commerciaux, de distribution, de RD), je parviens à un compte de résultat nul sur l'année. Au pire, j'envisage un résultat d'exploitation déficitaire à hauteur de 10m. Il n'y a aucune visibilité sur les prochains mois, ni sur l'année ultérieure.
Lacie, toutefois, grâce à sa trésorerie accumulée les années passées, est en mesure de résister à plusieurs exercices délicats et déficitaires. Ses concurrents ne se trouvent pas dans une telle situation bilantielle. C'est pourquoi, j'augure beaucoup de bien de la reprise des affaires d'ici 3 ans. C'est pourquoi à horizon moyen (4-5 ans), je considère Lacie comme un investissement dans la valeur. Le risque principal me parait résider dans la durée de la crise qui pourrait être supérieure à cette échéance
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Graham
le directeur général délégué rassure
Dans le lien qui suit, un interview du directeur général délégué de nature à rassurer les investisseurs:
http://www.lerevenu.com/Tv/menuVideo.asp>numvideo=11925&t=Pierre-Van-der-Els%20t...
La baisse de chiffre d'affaires est présenté comme l'adaption de la société à la crise par la préservation d'un niveau minimal de marge brute devant conduire à limiter les pertes, la protection de la trésorie notamment par le refus de toute créance potentiellement douteuse. Il n'a pas été signalé aussi la rigueur dans la gestion du BFR, qui a toujours été un objectif constant de cette société. Le DG délégué a insisté sur la capacité de la société à n'avoir pas recours au crédit. Il a laissé entendre également que la société ne se trouverait largement pas dans une situation déficitaire équivalente au leader de son secteur.
La valorisation de Lacie par le marché est typique de la façon dont les grands opérateurs interviennent sur le marché, à savoir l'anticipation à court terme (horizon maximum de deux ans) des affaires des sociétés et l'anticipation de l'effet de la communication financière sur le comportement des autres opérateurs. Cette façon d'aborder les sociétés a, hier, suscité une partie des survalorisations d'alors. Aujourd'hui, l'excès est inverse.
La bassesse de valorisation résulte environ pour moitié de la détérioration économique et pour l'autre moitié de facteurs de marché techniques. Hors cas de crise économique agravée se prolongeant plus de quatre exercices, ces facteurs techniques assurent une marge de sécurité appréciable que la reprise des affaires devrait réduire.
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Graham